Lors du meeting, en plus de l’intervention de notre candidat et de militants locaux, nous souhaitons donner la parole à des actrices et acteurs des luttes. Car la campagne de Philippe Poutou et du NPA est une campagne des luttes : nous voulons utiliser la tribune qu’offre une participation électorale pour faire entendre les combats sociaux, écologiques, féministes, antiracistes, internationalistes.

Dans cette campagne, nous cherchons à mettre en avant plusieurs thèmes et revendications.

Face au réchauffement climatique catastrophique et à la pollution écocide provoqués par le productivisme du capitalisme fossile, nous proposons :
-  la réquisition des entreprises polluantes comme Total ;
-  les transports publics gratuits ;
-  l’arrêt des pesticides ou insecticides ;
-  la sortie rapide du nucléaire (industrie ultra-dangereuse et productrice de déchets toxiques pour des dizaines de milliers d’années) ;
-  la socialisation de l’économie et la mise en place d’un monopole public de l’énergie et de la banque.
-  une transition énergétique organisée collectivement, fondée sur les énergies renouvelables, les économies d’énergie, la reconversion des secteurs nuisibles et/ou inutiles (armement, publicité, etc.) et la rationalisation écologique des transports de produits.

Face à la crise sociale, nous voulons poser la question de qui dirige les entreprises, pour quelle production : autrement dit la question d’une nouvelle société sans classes sociales, où la population s’auto-organise. Dans l’immédiat, nous défendons
-  un revenu minimum de 1800€ net pour toutes et tous (moins de 25 ans compris) ;
-  la réduction drastique et le partage du temps de travail, en commençant par 32h et le retour à la retraite à 60 ans à taux plein (37,5 annuités) ;
-  des services publics dotés de moyens leur permettant de mailler efficacement tout le territoire (santé, éducation, transports, logement...)

Face à l’extrême-droite et à la droite qui ne cessent de faire de la surenchère raciste pour mieux diviser la classe travailleuse (et aussi face à la gauche d’accompagnement du capitalisme qui bégaye sur ces questions), nous nous proclamons internationalistes et revendiquons
-  une politique clairement opposée à tous les racismes (antisémitisme, islamophobie, rromophobie, négrophobie, racisme antiasiatique, etc.) ;
-  l’accueil inconditionnel des migrant·es et réfugié·es ;
-  l’ouverture des frontières et la libre circulation et installation des êtres humains.

Face aux oppressions patriarcales, nous voulons rappeler nos combats féministes et revendiquer des moyens pour lutter contre les violences machistes faites aux femmes. Nous faisons le lien entre patriarcat et capitalisme, deux systèmes qui se renforcent mutuellement. Nous revendiquons
-  l’égalité salariale ;
-  le renforcement du droit à l’IVG en ré-ouvrant des centres IVG et des maternités, ainsi qu’en allongeant le délai légal de l’IVG à 24 semaines ;
-  une éducation féministe, mais aussi des moyens pour lutter contre les LGBTI-phobies ;
-  une PMA réellement accessible à toutes et tous ainsi que la gratuité des parcours de transition et le changement d’état civil pour les personnes trans sur simple demande.

Pour finir, nous voulons rappeler que ces mesures ne peuvent être obtenues et appliquées que dans le cadre d’une lutte de masse, radicale, démocratique : une révolution sociale et politique. L’élection présidentielle n’a rien de démocratique ; sa fonction est en effet de légitimer un système fondamentalement monarchique. Mais le vote Poutou est un moyen de nous faire entendre. Plus de voix seront recueillies par Philippe, plus cela donnera de la légitimité et de la confiance à celles et ceux qui défendent cette perspective d’évolution radicale de la société. C’est donc tout sauf une candidature de témoignage !

Il ne faut plus laisser l’économie du monde au bon vouloir des grands capitalistes (bon vouloir relayé par leurs domestiques politiques ou médiatiques). Car ceux-là ne voient la “réalité” que par le prisme des profits et une production de marchandises toujours plus grande. Il faut abolir la double exploitation des humains et de la nature avant qu’il ne soit trop tard. Les choix politiques doivent être pris collectivement, en tenant compte à la fois des besoins humains et des capacités de la biosphère où nous vivons. L’écosocialisme, fondé sur une planification démocratique de la production, est une urgence à la fois sociale et écologique.

Venez toutes et tous au meeting de Philippe le jeudi 3 mars, et rejoignez-nous dans cette campagne !