31 janvier : par dizaines de milliers contre la “réforme” Macron des retraites

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Comme partout en France, la mobilisation a de nouveau été très forte en Maine-et-Loire contre le projet Macron-Borne-Ciotti de reculer à 64 ans l’âge d’ouverture des droits à la retraite. Quatre défilés ont eu lieu le matin à Angers, Cholet et Saumur et l’après-midi à Segré :
-  à Angers, ce sont à nouveau entre 13000 et 15000 personnes ([syndicats] ; 10500 [police]) qui ont manifesté, comme le 19 janvier ;
-  à Cholet, police et syndicats estiment à 4 500 le nombre de manifestants, soit encore plus que le 19 (entre 3100 [police], 3500 [syndicats] et 4000 [presse]) ;
-  le nombre est monté à près de 3000 à Saumur (2500 le 19) ;
-  plus de 800 à Segré, voire 900 (700 le 19).

Au total, ce sont plus de deux dizaines de milliers de personnes qui ont manifesté en Maine-et-Loire, plus que le 19 janvier grâce à la mobilisation plus importante des Choletais. Cette poussée du mouvement se constate partout en France.

L’enjeu est maintenant de construire une mobilisation générale de la population, seule susceptible de faire reculer le gouvernement.

Dans la manifestation d’Angers (où un tract du NPA49 a été distribué), on pouvait relever les fortes apparitions de la CFDT, de la CGT et de FO, les cortèges FSU et Solidaires étant moins étoffés.

La manifestation, assez combative, s’est déroulée sans incident. Cependant, alors que quelques jeunes manifestant·e·s voulaient prolonger le parcours après le lieu de dissolution, La police a tiré deux flash-balles et lancé des lacrymos, fait une dizaine de contrôles d’identité et interpellé un jeune...

Une AG interpro UL CGT - FSU - Solidaires était programmée à la Bourse du travail d’Angers en début d’après-midi. Elle a réuni 120 personnes (un peu plus que le 19). Le constat fut renouvelé d’un rejet massif de la “réforme” mais de mobilisations inégales selon les secteurs (dans le privé : il ne se passe généralement rien s’il n’y a pas de sections syndicales, mais on relève parfois des chiffres de grévistes importants dans le cas contraire ; dans le public, un léger tassement peut être constaté : 55% de grévistes au lieu de 65% au CHS, et même léger recul dans l’Éducation nationale). Les jeunes ne sont pas encore mobilisés massivement, hormis la frange radicalisée. Les interventions ont essentiellement porté sur des perspectives d’actions les mardi 7 et mercredi 8 février, sans que ces actions et grèves soient encore très bien définies. L’idée la plus retenue était celle d’AG partout afin de mobiliser. Mais tout le monde était conscient que l’agenda dépendait aussi des décisions que l’intersyndicale nationale allait prendre le soir-même... [1]

« Grèves, manifs, blocages, Macron dégage ! » : ces prochains jours vont être cruciaux !

COMMUNIQUE DU NPA DU 31/01/2023

Retraites : ce mouvement historique se développe, il faut construire maintenant une grève dure et qui dure pour arrêter Macron

31 janvier 2023, par NPA 49

[1] Le Communique de l’Intersyndicale nationale a répondu en grande partie aux attentes de l’AG en programmant deux nouvelles journées d’action la semaine prochaine, le mardi 7 et le samedi 11 février.

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