Plus de 2100 contre l’austérité en Maine-et-Loire !

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Plus de 2 100 manifestants ont défilé en Maine-et-Loire le 11 octobre (1 600 à Angers ; 320 à Cholet ; 160 à Saumur ; 70 à Segré). En l’absence de tout appel intersyndical à la grève, c’est une bonne surprise, un signe de la combativité enfouie des salariés, et un encouragement à développer la mobilisation contre les politiques d’austérité (de destruction des acquis sociaux) au service des capitalistes.

La CGT, qui avait lancé un appel à la grève dans les administrations, les services sociaux et de la santé (très mobilisés), et les entreprises formait le plus gros des cortèges (plus d’un millier à Angers, parmi lesquels des pompiers en grève et les salariés d’Anovo dont l’usine, qui répare des produits électroniques, est menacée de fermeture). La CFDT qui à l’inverse n’avait pas appelé à la grève faisait pâle figure (à peine 200 manifestants à Angers). La FSU qui n’avait pas vraiment mobilisé était moins visible que que Solidaires. C’est d’autant plus dommage que le 11 aurait pu, dans l’enseignement, être l’occasion de rebondir et de développer la mobilisation après le succès de la manifestation enseignante du 27 septembre.

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Depuis 2008, la crise n’en finit pas de s’éterniser. La dette souveraine qui frappe, plus ou moins fortement tous les pays, est utilisée pour enchaîner les plans d’austérité. Réduction des salaires, chômage, précarité, pauvreté sont devenus l’horizon d’une majorité de la population et les services publics peu à peu doivent faire face à la privatisation. Les gouvernements de l’Union européenne veulent recapitaliser les banques, qui ont déjà reçu de l’argent public il n’y pas si longtemps. Mais de l’argent pour la santé, l’école, les services publics il n’y en a pas.

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En Grèce, au Portugal, les salarié-E-s résistent, font grève, manifestent contre l’amputation de leurs salaires et pensions, les vagues de licenciements. À Fralib, à la Fonderie du Poitou Alu, dans l’étang de Berre, par exemple, mais aussi à l’antenne angevine du groupe de réparation électronique Anovo, les travailleurs se mobilisent contre la fermeture de leur entreprise, la réduction de leur salaire.

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Le 11 octobre fut une occasion de lutter tous ensemble contre les politiques d’austérité, pour 300 euros net et un SMIC à 1600 euros net, pour un emploi, pour toutes et tous. Il faut développer de telles occasions, sur tous les terrains.

Sans attendre 2012, une mobilisation prolongée des salariés du public et du privé est indispensable pour faire échec aux politiques d’austérité. Sans attendre 2012, il faut aussi lutter contre les dégâts écologiques que génère un capitalisme intrinsèquement irresponsable, au détriment des populations de toute la planète. Les manifestations du 15 octobre sur les terrains des indignés (10h au Ralliement) et de la lutte antinucléaire (manifestation régionale de Rennes) sont les prochaines étapes militantes à ne pas manquer.

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11 octobre 2011, par NPA 49