Non aux suppressions de postes dans l’éducation !

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Par un froid glacial, près de 250 personnes se sont rassemblées mercredi 8 février après-midi devant la préfecture de Maine-et-Loire. Il s’agissait, à l’appel de l’intersyndicale du premier degré (SNUIPP-FSU, SUD-Education, FO, SGEN-CFDT, UNSA), de protester contre la nouvelle vague de suppressions de postes qui touche l’éducation nationale. Dans le département, pas moins de 51 postes sont censés devoir disparaitre.

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51 postes “rendus”, cela se traduira inévitablement non seulement par la hausse des effectifs des classes, l’augmentation des non-remplacements d’enseignants [1] mais aussi, avec la suppression de postes consacrés aux enfants en difficulté (RASED), par l’accentuation du délaissement des quartiers populaires.

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Une partie des parents d’élèves des écoles concernées (Aldo-Ferraro de Belle-Beille, François-Raspail, René-Gasnier, Marie-Talet, Charles-Besnier, Paul Valéry du quartier Monplaisir à Angers, et l’école André Malraux du quartier de la Chesnaie aux Ponts-de-Cé, etc) se sont regroupés dans un collectif de lutte contre les fermetures [2], lequel est également ouvert aux parents des établissements du second degré. Des enseignants de ces derniers (notamment des lycées Jean-Moulin et Emmanuel Mounier) étaient d’ailleurs présents au rassemblement. Celui-ci s’est conclu par un défilé sur les boulevards Foch et du roi-René, avec retour à la préfecture par la rue des Lices [3].

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A 16 h, une délégation de l’intersyndicale et du collectif de parents d’élèves devait être reçue à la préfecture. La lutte continue !

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8 février 2012, par NPA 49

[1] La FCPE49 a recensé en 2011 près de 248 journées non remplacées dans le département.

[2] Ce collectif regroupe déjà les parents de 20 écoles primaires

[3] L’équivalent de 3 postes est perdu au Lycée Emmanuel-Mounier d’Angers (qui comme Jean-Moulin est un lycée dans un quartier populaire) ; dans la plupart des lycées, des heures et des postes sont supprimés alors que dans le même temps des élèves demandant à y entrer sont mis sur liste d’attente faute de places...