Non à l’austérité capitaliste !

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L’intersyndicale CGT-FSU-Solidaires-UNSA appelle mercredi 29 février à la journée de mobilisation interprofessionnelle contre l’austérité en Europe organisée par la CES (Confédération européenne des syndicats) [2]. Dans le 49, des manifestations auront lieu à 10h30 à ANGERS (place du Ralliement), CHOLET (place Travot) et SAUMUR (place de la Mairie) et à 16h à SEGRÉ (place du port). Alors que l’austérité capitaliste frappe violemment tous les peuples d’Europe, le manque de réponse unitaire des syndicats et de plan de riposte coordonnée pèse très négativement. Il faut donc se saisir de cette journée d’action. Commençons à dessiner d’autres perspectives de lutte, sans attendre d’hypothétiques lendemains électoraux qui chantent !

La crise du capitalisme ne cesse de s’accélérer et de s’approfondir. La zone euro traverse une zone de tempêtes à laquelle il n’est pas du tout certain qu’elle survive. Afin de préserver leurs intérêts, les classes dominantes poursuivent avec une violence inouïe leur fuite en avant à la fois dans la dérèglementation du code du travail et des service publics et dans l’attaque frontale contre les revenus salariaux. À cet égard, la Grèce fait aujourd’hui figure de laboratoire, où sont testées les capacités de la population à s’opposer à des plans d’austérité inhumains.

L’urgence, c’est une riposte unitaire des salarié-e-s d’Europe. Cette riposte ne pourra certes se construire qu’en articulant une mobilisation intersyndicale de masse et la mise en perspective d’une alternative politique véritable, rompant avec le néolibéralisme comme avec le social-libéralisme, et plus généralement avec le productivisme capitaliste. En France, nous sommes en période pré-électorale. Il est souvent dit que celle-ci est peu propice à l’action. Mais, face aux attaques incessantes auxquelles se livrent gouvernement et MEDEF, face au matraquage médiatique, il n’est plus possible de ne rien faire, fût-ce pour seulement quelques mois. L’insertion de la CGT, de la FSU et de Solidaires dans la journée d’action de la CES est une bonne chose. Mais il faut aller plus loin. Le monde du travail ne peut se permettre de compter les points. Il faut développer la solidarité avec les salarié-e-s des entreprises menacées, il faut développer la solidarité avec les travailleuses et travailleurs grecs ou espagnols. Il faut créer dès aujourd’hui un rapport de forces dans la rue pour ne pas être désarmé lorsque l’Élysée héritera d’un nouveau locataire après la parodie de démocratie qu’est en France l’élection présidentielle.

D’ores et déjà, toutes et tous dans la rue le 29 février !

22 février 2012, par NPA 49

[1] La CES vient également fait une déclaration s’opposant au « Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance dans l’union économique et monétaire »

[2] La CES vient également fait une déclaration s’opposant au « Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance dans l’union économique et monétaire »