Jeudi 1er octobre, les fédérations de la santé CGT, FO et Sud appelaient les agents hospitaliers à faire grève et à manifester contre le projet de loi "santé" et l’austérité dans le secteur. A Paris, un rassemblement était organisé devant le Sénat.

En Maine-et-Loire, un rassemblement à l’appel de la CGT et FO a réuni plus de 200 personnes devant la Préfecture. Les agents du CESAME (31,5% de grévistes) étaient venus manifester en nombre. En effet, l’Agence Régionale de Santé impose une austérité budgétaire à l’établissement qui ne sera pas sans conséquences, ni sur les acquis sociaux du personnel, ni sur la qualité de l’offre de soins. Les salarié-es du CHU d’Angers, du centre de rééducation des Capucins, des CH de Saumur et de Longué, de l’hôpital local St Nicolas participaient aussi au rassemblement.

S’il était mis en place, le projet de loi de "santé" -actuellement en discussion en Sénat- ne ferait qu’aggraver les pires dispositions de la précédente loi "Bachelot". La création des GHT (Groupements Hospitaliers de Territoire) vise avant tout à faire des économies en "mutualisant" les moyens entre les différents établissements hospitaliers. Encore une fois c’est l’accès aux soins qui va régresser.

Dans la santé comme ailleurs, il est temps de faire converger les luttes pour stopper les politiques d’austérité et imposer une autre répartition des richesses. La mobilisation interprofessionnelle du jeudi 8 octobre prochain, à l’appel de la CGT, FSU, Solidaires, Unef et UNL constituera une nouvelle étape.