COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Le NPA 49 considère que la première journée de mobilisation du 9 janvier dans le Maine-et-Loire a été un succès, avec plus de 5000 manifestants dans tout le département. La mobilisation nationale a été également un grand succès, avec notamment 100 000 manifestant.e.s à Paris. De nombreux jeunes étaient ainsi présents aux cotés des salarié.e.s : une première sous le quinquennat de François Hollande.

Ce ne sont pas les quelques mesures annoncées à l’emporte-pièce par Valls qui changeront les choses. Ce texte est imprégné de bout en bout par une volonté d’affaiblir considérablement le code du travail en allant à l’encontre de ce qui était la règle jusqu’à maintenant, à savoir qu’un accord d’entreprise ou de branche ne pouvait qu’améliorer le code du travail. Ici, c’est très clairement l’inverse qui serait possible, badigeonné d’un vernis pseudo-démocratique (référendum d’entreprise) dont personne n’est dupe qu’il ne pourra bénéficier aux salariés (car il sera le plus souvent accompagné d’un chantage à l’emploi). Nous ne pouvons donc que souscrire à un retrait pur et simple de ce texte qui s’inscrit dans une trop longue liste de mesures antisociales. Il apparaît clairement que le trio Hollande-Valls-Macron se soucie des salarié.e.s comme d’une guigne et qu’il se place de fait au service du Medef, dont ce texte de loi est quasiment une commande.

Chaque recul social est aussi une aubaine pour le Front National. C’est en se mobilisant aujourd’hui que se gagnera que le combat face à l ‘extrême droite et son programme réactionnaire.

Face à l’autoritarisme d’un premier ministre sans scrupule, le NPA 49 appelle d’ores et déjà à poursuivre l’action le jeudi 17 mars, nouvelle journée nationale contre la loi travail. Nous appelons les jeunes et les salarié.e.s à se mobiliser à nouveau, à mobiliser autour d’eux, pour amplifier le mouvement. Ce n’est que par la construction d’un rapport de forces dans la rue que nous obtiendrons gain de cause face à ce gouvernement qui mène clairement une politique de droite.

Angers, le 12 mars 2016

-  Télécharger le communiqué intersyndical angevin appelant au 17 mars