Le week-end prochain sera en effet marqué par les marches climatiques : celles de la jeunesse pour le climat, le vendredi, et la marche mondiale pour une lutte contre le réchauffement climatique le samedi, désormais intégrée au paysage des mobilisations d’autant plus récurrentes qu’elles s’inscrivent dans une urgence écologique toujours plus prégnante. Et comme l’urgence sociale et démocratique n’est pas moins grande, que la mobilisation des Gilets jaunes le traduit de façon indubitable (il suffit pour cela de regarder ce qui est inscrit sur les gilets des manifestants), la question d’une convergence des luttes, et donc d’une alternative politique, reste sur le devant de la scène. Le compte rendu par le Courrier de l’Ouest du dimanche de la manifestation angevine du samedi le traduit bien : climat, niveau de vie, droit au logement y sont les thèmes abordés par les manifestants interviewés.

Par ailleurs, il est également remarquable que la présence policière ait été des plus discrète ce samedi à Angers. Est-ce l’effet des condamnations des violences policières par l’ONU et le Conseil de l’Europe ? La conséquence la plus notable de cette “discrétion” est l’absence complète d’incidents au cours de la manifestation de rue. En revanche, quelques énervements ont pu être notés lorsqu’une partie des GJ est venue manifester devant le Carrefour St Serge placé sous “protection” policière. Le temple de la consommation centralisée et carbonée a fermé ses portes dès 16h...