Jeudi 16 février, les “retraites aux flambeaux” organisées à partir de 18h ou 18h30 contre la “réforme” des retraites à l’appel de l’intersyndicale ont réuni plus de 3000 personnes à Angers depuis la place du Ralliement, 1800 à Cholet depuis la place Travot, 1400 à Saumur depuis la place Bilange et 200 à Segré devant la sous-préfecture. Ce sont les plus grosses retraites aux flambeaux depuis le début du mouvement. Un succès pour cette étape intermédiaire de mobilisation au milieu des vacances scolaires. Préparons maintenant les 7 et 8 mars et la perspective d’une grève générale reconductible !
Jeudi 16 février sera la 5e journée de mobilisation d’un mouvement historique contre la réforme des retraites. Dans plusieurs villes, notamment à Angers et Cholet, les manifestations de samedi dernier étaient les plus grosses de l’histoire ! Face à cela, Macron et le gouvernement se donnent une image d’intransigeance. Mais comment maintenir une réforme aussi injuste qu’injustifiée alors que 90 % du monde du travail rejette ce projet ? Macron et sa clique ont perdu leur légitimité, mais ont choisi de poursuivre le bras de fer. Ce qui se joue maintenant, c’est le blocage du pays pour mettre en échec la réforme et toute la macronie.
Les manifestations du samedi 11 février à l’appel de l’intersyndicale contre la “réforme” des retraites étaient convoquées à 10h à Segré (pl. du port), à 10h30 à Cholet (pl. Travot), 14h à Saumur (pl. de la République) et Angers (jardin du mail). Elles ont réuni 5300 personnes à Cholet, 400 à Segré, 3500 à Saumur et plus de 16000 à Angers. Il y eut même une manifestation d’une centaine de personnes à Chalonnes ! En dépit des vacances scolaires, ce sont les plus gros rassemblements depuis le début du mouvement !
- Lire Le Nouveau P’tit Anjou Rouge du NPA49 (11/02/2023) distribué en manifestation.
Les nouvelles manifestations de ce samedi 11 février doivent être massives, car dans la rue, ensemble, nous reprenons confiance en notre nombre et plus encore en notre force commune, en nos capacités collectives à résister à la résignation et aux politiques antisociales. En Anjou, elles partiront à 10h à Segré (place du port), à 10h30 à Cholet (place Travot) et à 14h à Angers (jardin du mail) et Saumur (place de la République).
Les grèves et manifestations contre la “réforme” des retraites de Macron-Borne se sont poursuivies mardi 7 février à l’appel de l’intersyndicale. À Angers, depuis la place Leclerc, ce sont 9000 personnes qui ont à nouveau manifesté à partir de 10h. À Cholet, il y en a eu 3000, à Saumur, 2500. C’est un peu moins que le 31 janvier, mais en tant qu’étape avant le samedi 11 février, cela témoigne du haut niveau de mobilisation contre la “réforme”. Il faut maintenant définir des objectifs à la hauteur de l’enjeu : faire battre le gouvernement en retraite !
La mobilisation du 31 janvier a été un succès. Deux millions et demi de personnes ont battu le pavé, dont plus de 22.000 en Anjou : plus que le jeudi 19 janvier ! L’heure est à l’intensification de la mobilisation : battre le fer tant qu’il est chaud, pour mettre en minorité ce gouvernement et imposer le retrait pur et simple de la “réforme”. Les prochaines journées d’action de l’intersyndicale, mardi 7 et samedi 11 février doivent être des leviers pour établir le rapport de forces nécessaire.
Comme partout en France, la mobilisation a de nouveau été très forte en Maine-et-Loire contre le projet Macron-Borne-Ciotti de reculer à 64 ans l’âge d’ouverture des droits à la retraite. Quatre défilés ont eu lieu le matin à Angers, Cholet et Saumur et l’après-midi à Segré :
- à Angers, ce sont à nouveau entre 13000 et 15000 personnes ([syndicats] ; 10500 selon la police) qui ont manifesté, comme le 19 janvier ;
- à Cholet, police et syndicats estiment à 4 500 le nombre de manifestants, soit encore plus que le 19 (entre 3100 [police] et 4000 [presse]) ;
- le nombre est monté à près de 3000 à Saumur (2500 le 19) ;
- plus de 800 à Segré, voire 900 (700 le 19).
L’enjeu est maintenant de construire une mobilisation générale de la population, seule susceptible de faire reculer le gouvernement.
Les chiffres de mobilisation du jeudi 19 janvier ont été historiques, avec 1,2 million de manifestant·e·s selon la police, plus de 2 millions selon l’intersyndicale, des taux de grève très importants (avec aussi une participation exceptionnelle du privé), des mobilisations massives dans toutes les villes. Pendant ce temps, avec un mépris dont ils ont le secret, Macron et une bonne partie du gouvernement étaient en Espagne ! Et la présentation du projet de loi en conseil ministre lundi confirme que leur objectif reste bien de nous faire travailler plus longtemps et pour des pensions moindres !
Contre la “réforme” Macron-Borne-Ciotti des retraites, la mobilisation a été très forte en Maine-et-Loire. Quatre défilés ont eu lieu à Cholet, Saumur et Segré le matin et à Angers l’après-midi. Ils ont réuni respectivement 4000, 2500, 700 et 15000 manifestant·e·s. Au total, ce sont 22.000 personnes qui ont manifesté en Anjou, beaucoup plus que les premières manifestations contre la réforme des retraites de 2010. C’est la déclinaison locale d’une mobilisation nationale exceptionnelle. Ce sont deux millions de personnes qui ont crié NON à la régression sociale voulue par les capitalistes et leurs représentants politiques.
Le NPA a évidemment édité du matériel militant pour la mobilisation contre la “réforme” des retraites de Macron, Borne et Ciotti qui commencera jeudi 19 janvier :
- un tract de 4 pages analysant la “réforme” et listant les principales revendications du NPA pour les retraites ;
- trois affiches et autocollants : deux sur les retraites, “Retraite à 60 ans” et “Faisons battre Macron en retraite”, un sur les revenus, “400 euros pour tou·te·s”.
Le NPA49 distribuera à la manifestation du 19 juin son bulletin “Le p’tit Anjou rouge” résumant le “4 pages” du NPA.
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- samedi 15 novembre à 14h30 : Conférence d’Agnès Levallois, autrice de « Le livre noir de Gaza », Centre Jean Vilar à Angers.
- samedi 22 novembre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du Ralliement à Angers (lieu à confirmer).
- samedi 29 novembre : journée mondiale de solidarité avec la Palestine et
manifestation à 14h à Paris, place de la République. Départ en autocar organisé par l’AFPS49 : Inscriptions sur helloasso à 35€.
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Les militant·e·s et sympathisant·e·s du NPA49 saluent la mémoire de Stéphane Corbin, figure incontestée de la lutte pour l’égalité des droits des LGBTI en Maine-et-Loire, président de Quazar de 2008 à 2013 et de 2020 à 2023, animateur des marches des fiertés qui chaque année réunissent à Angers des milliers de personnes, dont une grande majorité de jeunes. Les obsèques de Stéphane se tiendront vendredi 31 octobre à 14h, église Saint-Martin-des-Champs à Angers. Salut à toi, Stéphane !
Un nouvel exemple vient d’être donné des liens étroits entre le groupuscule d’extrême droite Red-Angers et « Les Blancs de l’Ouest », charcutiers-entrepreneurs nationalistes chouchoutés par la municipalité d’Angers (ils ont un stand aux Halles Biltoki). Depuis octobre en effet, la personne embauchée pour tenir le stand aux Halles Biltoki et dans les marchés de Bouchemaine et Chalonnes, n’est autre qu’un néo-nazi connu pour avoir été un ambassadeur du Red lors de rassemblements fascistes (récupération honteuse du meurtre de la jeune Lola, « marche [néonazie] de Lukov » en Bulgarie, Légion hongroise, Academia Christiana, Institut Iliade, etc.) Le RAAF vient de publier à son propos un article instructif que l’on peut lire ICI.
Il y a aujourd’hui 82 ans que le résistant internationaliste nantais Robert Cruau était abattu à Brest par la Gestapo. Huit décennies après sa mort, Robert Cruau reste pour beaucoup un inconnu. Il fut pourtant un militant ouvrier internationaliste exceptionnel. Son histoire exemplaire reste à écrire. Lire la suite ici.
Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !