Alors que le Nouveau Front Populaire (NFP) avait, l’an passé, permis une mobilisation unitaire bien au-delà des partis de gauche et écologistes, il faut absolument retrouver cette dynamique pour les municipales de 2026. Cela ne se fera pas sans un programme de rupture avec les politiques capitalistes à l’œuvre aussi bien à l’échelon municipal qu’aux échelons national et international. C’est indispensable pour barrer la route à la droite et l’extrême droite. À Angers comme ailleurs ! C’est le sens de l’appel du comité angevin du NPA49 que nous reproduisons ici.
Il y a urgence à mettre un coup d’arrêt à la marche à la barbarie, aux politiques militaristes, urgence à soutenir les résistances face à l’impérialisme, pour un monde sans guerre et sans exploitation, urgence à contrer la dérive autoritaire de l’État français. Voilà pourquoi nous devons signer la pétition stop-dissolution.fr et manifester partout où c’est possible contre l’interdiction d’Urgence Palestine et de la Jeune garde, pour l’arrêt du génocide à Gaza, pour la libération de la Palestine.
Le mantra répété par Retailleau lors de sa prise de fonction comme ministre de l’Intérieur : « L’ordre, l’ordre, l’ordre », laissait présager le pire en matière de libertés publiques. C’est donc sans surprise qu’il a dégainé l’arme de la dissolution pour écraser des organisations emblématiques de la résistance du mouvement social à sa politique. Pour arrêter cette dynamique autoritaire qui pave la voie aux fascistes, il faut construire un front large et unitaire contre l’autoritarisme, l’islamophobie et l’impérialisme, qui forment bien une même politique.
Ce sont entre 1500 et 2000 manifestant·e·s qui ont manifesté à Angers au départ de la place Imbach. Iels étaient près de 200 à Cholet, 150 à Saumur et 35 à Segré. Il est possible d’en extrapoler au moins 200.000 personnes dans la rue à l’échelle nationale. C’est donc un premier mai réussi, en dépit des divisions de la gauche politique et syndicale et de l’offensive réactionnaire à l’œuvre au niveau de l’État français et à l’échelle internationale. L’ambiance à Angers a d’ailleurs été marquée par une combattivité indéniable.
Alors que la droite française, de Bayrou à Macron, de Retailleau à Ciotti, semble déjà prête à pactiser avec le RN de Le Pen et Bardella, il n’est pas inutile de revenir sur l’histoire de la république de Weimar, et notamment de sa fin catastrophique :
- quand les partis bourgeois du centre et de la droite livrèrent clé en main l’État allemand à Hitler et à sa bande criminelle ;
- quand les divisions, erreurs stratégiques et trahisons diverses des gauches socialiste et communiste empêchèrent toute riposte de la classe ouvrière.
C’est l’objet de l’exposé présenté ici par un camarade du NPA49.
Bien qu’on en parle moins, le rythme des suppressions d’emplois ne s’est ralenti dans aucun secteur. Avec les réformes des dernières années, le gouvernement a donné au patronat les moyens de licencier sans bruit : entre plan de départs volontaires, fin des contrats précaires et ruptures conventionnelles collectives, ce sont des plans de licenciements qui ne disent pas leur nom. Individualiser les salarié.es pour atomiser les résistances permet aux employeurs de diluer la confrontation et de limiter les mobilisations. Pourtant, comme à Poissy ou Vencorex, des salarié·e·s essayent de résister et de construire la grève, avec leurs syndicats.
L’enfer continue à Gaza et en Cisjordanie. Depuis le 18 mars, l’armée israélienne a rompu la trêve et repris le génocide, tuant à nouveau des milliers de femmes et d’enfants, des journalistes, des personnels médicaux. Elle ordonne une fois de plus à des milliers de Gazaoui·e·s de quitter leurs abris de fortune pour fuir on ne sait où. Et en Cisjordanie Israël continue son plan d’annexion des territoires occupés, par le nettoyage ethnique.
Programmé à Angers du mardi 22 au vendredi 25 avril, le Festival Étudiant Contre le Racisme et les Discriminations (FECR-D), porté par l’UNEF, est un temps fort de lutte où les étudiant·e·s s’organisent collectivement pour visibiliser et combattre toutes les formes de discriminations : racisme, sexisme, LGBTQIA+phobies, validisme, antisémitisme, islamophobie… Nous en publions ici le programme ainsi qu’un commentaire de Coudes à Coudes sur les bâtons que la Mairie d’Angers a cru bon de mettre dans les roues du Festival...
Le monde capitaliste est en ébullition : l’augmentation unilatérale par Trump des taxes douanières pour la quasi-totalité des pays du monde a eu l’effet d’une bombe. Les bourses mondiales se sont effondrées et les projections de croissance ont dû toutes être revues à la baisse. Cela a déclenché une panique sur les marchés financiers qui est loin d’être terminée. Quelle que soit l’issue de cette crise, la bourgeoisie essaiera d’une manière ou d’une autre de la faire payer par nous toutes et tous. Construire une riposte unitaire est la tâche de l’heure !
C’est au début du mois de mars, à la fin des « négociations » avec les syndicats, que le groupe Michelin a dévoilé ce qu’il voulait bien concéder aux salariéEs des usines de Cholet et Vannes : en brut, 40.000€ d’indemnité de licenciement, 1250€ par année d’ancienneté et deux à six mois de salaire selon l’âge. C’est très loin des revendications syndicales, et voisin, compte tenu de l’inflation, de ce qu’il avait accordé en 2020 lors de la fermeture de l’usine de La Roche-sur-Yon. Et ce, alors que le groupe a engrangé deux milliards de bénéfices nets en 2024…
- samedi 15 novembre à 14h30 : Conférence d’Agnès Levallois, autrice de « Le livre noir de Gaza », Centre Jean Vilar à Angers.
- samedi 22 novembre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du Ralliement à Angers (lieu à confirmer).
- samedi 29 novembre : journée mondiale de solidarité avec la Palestine et
manifestation à 14h à Paris, place de la République. Départ en autocar organisé par l’AFPS49 : Inscriptions sur helloasso à 35€.
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- Stop à la criminalisation du mouvement de solidarité avec la Palestine (07/11/2025)
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Les militant·e·s et sympathisant·e·s du NPA49 saluent la mémoire de Stéphane Corbin, figure incontestée de la lutte pour l’égalité des droits des LGBTI en Maine-et-Loire, président de Quazar de 2008 à 2013 et de 2020 à 2023, animateur des marches des fiertés qui chaque année réunissent à Angers des milliers de personnes, dont une grande majorité de jeunes. Les obsèques de Stéphane se tiendront vendredi 31 octobre à 14h, église Saint-Martin-des-Champs à Angers. Salut à toi, Stéphane !
Un nouvel exemple vient d’être donné des liens étroits entre le groupuscule d’extrême droite Red-Angers et « Les Blancs de l’Ouest », charcutiers-entrepreneurs nationalistes chouchoutés par la municipalité d’Angers (ils ont un stand aux Halles Biltoki). Depuis octobre en effet, la personne embauchée pour tenir le stand aux Halles Biltoki et dans les marchés de Bouchemaine et Chalonnes, n’est autre qu’un néo-nazi connu pour avoir été un ambassadeur du Red lors de rassemblements fascistes (récupération honteuse du meurtre de la jeune Lola, « marche [néonazie] de Lukov » en Bulgarie, Légion hongroise, Academia Christiana, Institut Iliade, etc.) Le RAAF vient de publier à son propos un article instructif que l’on peut lire ICI.
Il y a aujourd’hui 82 ans que le résistant internationaliste nantais Robert Cruau était abattu à Brest par la Gestapo. Huit décennies après sa mort, Robert Cruau reste pour beaucoup un inconnu. Il fut pourtant un militant ouvrier internationaliste exceptionnel. Son histoire exemplaire reste à écrire. Lire la suite ici.
Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !