La planète brûle, les inégalités explosent, la guerre menace de se généraliser partout dans le monde. Il est urgent de reconstruire, avec toutes celles et tous ceux qui refusent de se résigner, un projet d’émancipation et de rupture avec le capitalisme, et une force politique qui s’attaque à la racine des problèmes, pour pouvoir continuer d’espérer un avenir meilleur pour les classes populaires et les générations futures.
1500 à Angers, plusieurs centaines à Cholet, Saumur et Segré... Malgré le Covid, le froid et l’emprise du télétravail, l’appel CGT-FO-FSU-Solidaires à la mobilisation pour les salaires n’est pas resté inaudible. Elle n’en est pas moins inégale selon les secteurs (ainsi, l’école primaire s’est un peu moins impliquée que le 13 ; à l’inverse les professions de santé étaient bien visibles, ainsi que quelques entreprises privées comme ThyssenKrupp). Ce fut en tout cas une mobilisation bienvenue dans cette campagne électorale où l’extrême droite et ses imitateurs (de Macron à Pécresse) monopolisent les médias au détriment des urgences sociales et écologiques.
Jeudi 27 janvier, une journée de grève et de mobilisation public/privé pour l’augmentation des salaires est appelée par CGT, FO, FSU, Solidaires et des organisations de jeunesse (avec des manifestations en Maine-et-Loire à 10h30 pl. Leclerc à Angers, pl. Travot et Cholet et à 10h pl. Bilange à Saumur et au rd point du SuperU à Segré). Il est pourtant rare que de grandes mobilisations aient lieu lors des élections nationales. Leur percée ces dernières semaines montre l’ampleur de la crise sociale et l’urgence d’une réponse anticapitaliste.
La séquence présidentielle est dominée par les discours réactionnaires, mais la reprise des mobilisations sociales peut changer la donne. Plus que jamais, dans la rue et dans les urnes, il faut imposer une rupture anticapitaliste.
Ce sont entre 1500 et 2000 personnels de l’Éducation nationale qui ont défilé à Angers jeudi 13 décembre, à l’appel de tous les syndicats, et plusieurs centaines d’autres à Cholet, Saumur et Segré. Les enseignant.e.s et autres personnels de l’EN et dénoncé l’incompétence de leur ministre, J.-M. Blanquer, en matière de gestion de la crise sanitaire. Incompétence doublée de surcroît par un projet politique qui apparaît maintenant au plus grand nombre comme un projet de destruction du service public d’éducation. Avec un taux de grévistes record (75% dans le primaire, 60% dans le secondaire), c’est la première grande mobilisation de l’année.
Dans l’interview très médiatique faite au Parisien il y a quelques jours, Macron dit vouloir « emmerder » les non vaccinés, qu’il se permet même de déchoir de leur citoyenneté car jugés « irresponsables »... Ces propos d’une grande violence révèlent l’approfondissement d’une pratique et d’une orientation politiques mêlant mépris, provocations, insultes et recherche de boucs émissaires afin de masquer les désastres d’une œuvre au service exclusif des ultra-riches.
Les secteurs Santé, Social, Médico-social se mobilisent contre les politiques délétères du gouvernement, en particulier le mardi 11 janvier par la grève et les manifestations. À Angers, cela se traduit par une manifestation à 11h place Lafayette, suivie d’un Midi revendicatif, place du Ralliement, à l’Appel de SUD, CGT, FO et MEMS. C’est l’occasion de développer ici les propositions du NPA et de son candidat Philippe Poutou en matière de santé...
« Les semaines à venir seront difficiles »… Au moins on ne pourra pas dire que Macron, à l’occasion des traditionnels vœux présidentiels hier soir, ne nous aura pas prévenu. Il faut dire que le bilan de ce pouvoir, à l’opposé du traditionnel exercice d’autosatisfaction des vœux, n’est pas reluisant, en particulier dans sa lutte contre la pandémie du Covid-19 qui flambe de plus belle. « L’espoir est là », fait mine de croire Macron… au moment même où le taux de contamination explose ! Personne n’est dupe, d’autant que le gouvernement creuse le sillon de sa politique autoritaire en matière de santé : inutile, contre-productif et même dangereux.
Les annonces du gouvernement en date du 27 décembre révèlent une fois de plus son incompétence. Face à l’épidémie de Covid-19 et à son nouveau variant omicron, il n’a pratiquement qu’une réponse : la contrainte, les interdictions, les obligations, et la répression... Aucun moyen nouveau n’est accordé, notamment aux établissements scolaires. Et aucune réponse n’est cherchée sur le long terme pour en finir avec cette épidémie et ses causes.
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- samedi 15 novembre à 14h30 : Conférence d’Agnès Levallois, autrice de « Le livre noir de Gaza », Centre Jean Vilar à Angers.
- samedi 22 novembre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du Ralliement à Angers (lieu à confirmer).
- samedi 29 novembre : journée mondiale de solidarité avec la Palestine et
manifestation à 14h à Paris, place de la République. Départ en autocar organisé par l’AFPS49 : Inscriptions sur helloasso à 35€.
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Les militant·e·s et sympathisant·e·s du NPA49 saluent la mémoire de Stéphane Corbin, figure incontestée de la lutte pour l’égalité des droits des LGBTI en Maine-et-Loire, président de Quazar de 2008 à 2013 et de 2020 à 2023, animateur des marches des fiertés qui chaque année réunissent à Angers des milliers de personnes, dont une grande majorité de jeunes. Les obsèques de Stéphane se tiendront vendredi 31 octobre à 14h, église Saint-Martin-des-Champs à Angers. Salut à toi, Stéphane !
Un nouvel exemple vient d’être donné des liens étroits entre le groupuscule d’extrême droite Red-Angers et « Les Blancs de l’Ouest », charcutiers-entrepreneurs nationalistes chouchoutés par la municipalité d’Angers (ils ont un stand aux Halles Biltoki). Depuis octobre en effet, la personne embauchée pour tenir le stand aux Halles Biltoki et dans les marchés de Bouchemaine et Chalonnes, n’est autre qu’un néo-nazi connu pour avoir été un ambassadeur du Red lors de rassemblements fascistes (récupération honteuse du meurtre de la jeune Lola, « marche [néonazie] de Lukov » en Bulgarie, Légion hongroise, Academia Christiana, Institut Iliade, etc.) Le RAAF vient de publier à son propos un article instructif que l’on peut lire ICI.
Il y a aujourd’hui 82 ans que le résistant internationaliste nantais Robert Cruau était abattu à Brest par la Gestapo. Huit décennies après sa mort, Robert Cruau reste pour beaucoup un inconnu. Il fut pourtant un militant ouvrier internationaliste exceptionnel. Son histoire exemplaire reste à écrire. Lire la suite ici.
Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !