Le mouvement protéiforme et inédit des Gilets jaunes devient un agent actif de la crise politique d’un système qui perd de plus en plus de légitimité, au fur et à mesure que son incapacité à surmonter les effets dévastateurs -sociaux et écologiques- du capitalisme crève les yeux au propre comme au figuré. La convergence des colères doit maintenant se construire autour de deux dates : l’Acte XVIII des Gilets jaunes le samedi 16 mars, en réponse aux bilans du « Grand débat », et le mardi 19 mars de l’intersyndicale en construisant la grève.
Après les condamnations par le Conseil des Droits humains de l’ONU et par le parlement européen (voir l’article), c’est maintenant le Conseil de l’Europe par la voix de sa commissaire aux droits humains qui s’insurge contre les violences policières commises en France à l’occasion du mouvement des gilets jaunes et demande la suspension de l’usage des lanceurs de balles de défense (LBD). Analyse...
En matière de services publics, la Conseil régional (CR) des Pays-de-la Loire n’a qu’une seule philosophie : les réduire. Les comptables néolibéraux ne raisonnent qu’en coûts monétaires sans tenir compte des coûts humains et écologiques de leur politique. Ainsi ne rêvent-ils que de livrer à la concurrence (et à leurs multinationales préférées) les lignes ferroviaires. Pour cela, il leur faut d’abord les “rentabiliser”, quitte à fermer les guichets d’abord, puis les gares, puis les lignes... Contre ces casseurs pernicieux, la résistance doit se construire. Une pétition intersyndicale est en ligne. Des actions sont prévues en mars. Ne laissons pas le CR et la direction de la SNCF détruire le service public !
La lutte contre l’antisémitisme ne doit jamais être relâchée, notamment dans une Europe où progresse un peu partout l’extrême droite. Mais au-delà de ce qui est relayé par les médias (hausse de 74% des actes antisémites en 2018, tags et actions antisémites, insultes contre A. Finkielkraut) et sans que ce soit le même registre, il faut aussi se défier de ceux qui utilisent la très nécessaire lutte contre l’antisémitisme afin de poursuivre des objectifs qui n’ont rien à voir avec celle-ci, voire qui peuvent la contrarier. Retour sur une actualité très instrumentalisée...
C’est un véritable camouflet qu’a subi jeudi le gouvernement Macron-Castaner : trois rapporteurs de l’ONU d’une part, le parlement européen à une très large majorité d’autre part, ont condamné l’usage disproportionné de la force et l’utilisation des armes à létalité réduite par la police ainsi que les restrictions à la liberté de manifester. La dérive autoritaire et violente de L’État français est apparemment plus visible depuis l’étranger que depuis l’hexagone où une partie de la presse (dont le Courrier de l’Ouest et Ouest-France) fait silence sur ces condamnations ou les minimise, sans doute au nom de la “liberté de la presse”...
De la chasse aux migrants à la hausse des droits d’inscription pour les étudiants étrangers, de la répression policière et judiciaire aux lois sécuritaires et aux restrictions des libertés fondamentales, le gouvernement chasse sur les terres du clan Le Pen. Et voilà que l’Assemblée nationale, dans une significative unanimité LREM-LR-RN, vient de voter la présence des drapeaux de l’État français et de l’Union européenne dans toutes les salles de classe, de l’école au lycée. À quand l’uniforme pour les bambins, la marche au pas et le lever des couleurs dans la cour de récréation ?
Avec 500 Gilets jaunes à Saumur, plus de 250 à Angers et plusieurs autres rassemblements dans le département, ce sont encore un millier de personnes qui -en ce début de vacances scolaires- ont manifesté en Maine-et-Loire à l’occasion de l’Acte XIII le 9/2/19. La mobilisation continue de s’inscrire dans la durée face à un pouvoir monarchique toujours plus répressif et obstiné dans sa volonté de poursuivre à tout prix une politique antisociale, productiviste et de démantèlement des services publics.
Ce sont des marches communes des syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires avec les Gilets jaunes qui ont pu se mettre en place ce mardi 5 février en Maine-et-Loire. Cette convergence réussie pour l’urgence sociale montre que le mouvement contre le gouvernement Macron a encore de belles possibilités de développement. La répression policière et les atteintes au droit de manifester et à la liberté de la presse ne suffiront pas à l’éteindre. Au contraire, elles renforcent la détermination de la population déjà mobilisée. Toutes et tous contre un ordre néolibéral injuste et écocide, c’est le moment !
Dans un appel unitaire de personnalités, associations, syndicats et partis (dont le NPA), les signataires se réjouissent que pour la première fois depuis le début de la mobilisation des Gilets Jaunes, ceux-ci aient décidé de se joindre à une grève annoncée par les syndicats le 5 février 2019. Le pouvoir n’hésite pas utiliser une violence inouïe contre les manifestant.e.s. Mais c’est parce que ce pouvoir est nu, n’ayant plus que les forces de répression pour seule légitimité. Toutes et tous ensemble, faisons-le reculer !
Les trois manifestations du samedi 2 février qui auront été les plus notables en Maine-et-Loire se sont produites simultanément dans l’après-midi : les gilets jaunes à Angers -centrée contre les violences policières- et Cholet -où la colère contre le maire a pu aussi s’exprimer-, la marche contre la loi “Asile et immigration” et pour “zéro personne à la rue” à Angers. En tout, ce sont plus de 700 personnes qui ont ainsi défilé, toutes dirigées contre la politique injuste et répressive du gouvernement et de ses relais locaux.
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- samedi 15 novembre à 14h30 : Conférence d’Agnès Levallois, autrice de « Le livre noir de Gaza », Centre Jean Vilar à Angers.
- samedi 22 novembre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du Ralliement à Angers (lieu à confirmer).
- samedi 29 novembre : journée mondiale de solidarité avec la Palestine et
manifestation à 14h à Paris, place de la République. Départ en autocar organisé par l’AFPS49 : Inscriptions sur helloasso à 35€.
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Les militant·e·s et sympathisant·e·s du NPA49 saluent la mémoire de Stéphane Corbin, figure incontestée de la lutte pour l’égalité des droits des LGBTI en Maine-et-Loire, président de Quazar de 2008 à 2013 et de 2020 à 2023, animateur des marches des fiertés qui chaque année réunissent à Angers des milliers de personnes, dont une grande majorité de jeunes. Les obsèques de Stéphane se tiendront vendredi 31 octobre à 14h, église Saint-Martin-des-Champs à Angers. Salut à toi, Stéphane !
Un nouvel exemple vient d’être donné des liens étroits entre le groupuscule d’extrême droite Red-Angers et « Les Blancs de l’Ouest », charcutiers-entrepreneurs nationalistes chouchoutés par la municipalité d’Angers (ils ont un stand aux Halles Biltoki). Depuis octobre en effet, la personne embauchée pour tenir le stand aux Halles Biltoki et dans les marchés de Bouchemaine et Chalonnes, n’est autre qu’un néo-nazi connu pour avoir été un ambassadeur du Red lors de rassemblements fascistes (récupération honteuse du meurtre de la jeune Lola, « marche [néonazie] de Lukov » en Bulgarie, Légion hongroise, Academia Christiana, Institut Iliade, etc.) Le RAAF vient de publier à son propos un article instructif que l’on peut lire ICI.
Il y a aujourd’hui 82 ans que le résistant internationaliste nantais Robert Cruau était abattu à Brest par la Gestapo. Huit décennies après sa mort, Robert Cruau reste pour beaucoup un inconnu. Il fut pourtant un militant ouvrier internationaliste exceptionnel. Son histoire exemplaire reste à écrire. Lire la suite ici.
Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !