Ce sont environ 800 personnes qui ont participé à la marche pour la justice climatique qui s’est tenue à Angers le samedi 6 novembre depuis la place du musée des Beaux-arts jusqu’à la place du Ralliement en passant par les boulevards et la gare. Cela témoigne, après la rupture provoquée par la pandémie, d’une remobilisation appréciable à l’occasion de la COP26, et d’une conscience plus aiguë de la nécessité de sortir du système capitaliste. Un tract du NPA49 a été distribué que l’on peut trouver ICI.
Les marches pour le Climat du samedi 6 novembre (à Angers : 14h30 place Saint-Éloi derrière la banderole « Combien de COP faudra-t-il ? Changeons le système, pas le climat ») seront aussi l’occasion, face aux pressions renouvelées du lobby nucléaire, de réaffirmer que mouvement antinucléaire et mouvement climatique doivent rester soudés. Sinon, les milliards qui seront investis dans le nucléaire manqueront cruellement aux budgets nécessaires à la « transition énergétique » (énergies renouvelables et économies d’énergie).
La COP26 est le spectacle d’un grand greenwashing des dirigeants capitalistes de la planète, alors même que le capitalisme porte en lui un productivisme antagonique à la survie de l’humanité, et ce à terme rapproché. Face à cet enfumage appuyé par les grands médias, face à cette stratégie d’évitement des choix nécessaires, les marches pour le climat du samedi 6 novembre (à Angers, à 14h30 place St-Éloi) doivent être l’occasion d’une remobilisation de toutes et tous. Il est urgent d’agir !
Il est temps de reprendre ce que les capitalistes nous ont volé. Face aux crises sociale, écologique et démocratique, il est temps de reprendre le contrôle sur la marche de l’économie et de la société. Avec Philippe Poutou, rejoignez-nous pour imposer l’anticapitalisme et l’écosocialisme dans le paysage politique et social lors de l’élection présidentielle !
Ce sont près de 350 personnes qui ont manifesté pour la justice climatique à Angers ce vendredi 22 octobre, à l’appel de Youth for Climate, avec le soutien de plusieurs associations (ATTAC, Sortir du nucléaire, Mouvement de la paix...) Le cortège, essentiellement composé de jeunes, très dynamique et revendicatif, a marqué sa défiance vis-à-vis des (ir)responsables politiques au pouvoir, entonnant très souvent des slogans anticapitalistes. Quoique limitée, cette mobilisation fut un avant-goût de celle, mondiale, appelée le samedi 6 novembre à l’occasion de la COP 26 de Glasgow...
Mardi 12 octobre, le discours du pré-candidat à présidentielle Macron autour du pseudo-projet « France 2030 » était là pour le prouver : ces prochains mois, l’actuel président de la République est déterminé à tenir sur son programme initial tout entier dédié aux « entreprises », à leurs actionnaires et aux capitalistes. Alors que tout le monde étouffe financièrement, que les prix flambent (en particulier de l’énergie) et que les revenus sont au point mort, Macron est bien entré en campagne pour continuer sa politique, avec au programme appauvrissement, mépris et autoritarisme...
Dimanche 17 octobre, des commémorations du massacre de centaines d’Algérien.ne.s par la police parisienne le 17 octobre 1961 ont eu lieu sur tout le territoire. À Angers, à l’appel des Mouvement de la paix, Libre Pensée, 4acg (Anciens Appelés en Algérie et leurs Amis Contre la Guerre), Cercle 49, etc., un rassemblement devant la Rose des vents, pl. Mitterrand, suivi d’un lancer de roses dans la Maine depuis le pont Confluences a rassemblé une centaine de personnes.
Le 22 octobre 1941, les militants communistes Guy Môquet (âgé de 17 ans) et Jules Auffret, et le militant trotskyste Marc Bourhis étaient assassinés par les nazis au camp de Châteaubriant. 80 ans plus tard, ce 16 octobre en début d’après-midi, s’est tenue au Petit-Auverné (Loire-Atlantique) une des cérémonies prévues pour le 80e anniversaire des fusillades de Châteaubriant. Un camarade du NPA49 en fait ici le compte rendu. Un quatre-pages rendant hommage à Marc Bourhis et diffusé par les militant.e.s nantais de la section française de la Quatrième Internationale est à télécharger ICI.
Une nouvelle marche pour le climat est organisée à Angers vendredi 22 octobre, qui partira à 14h du Jardin du Mail. Impulsée par Youth for Climate, relayée par un arc d’associations (ATTAC, Sortir du nucléaire, Mouvement de la paix, Le Cercle 49...) et de syndicats, elle sera l’occasion de remobiliser sur cette question cruciale à la veille de la COP26 (du 31 octobre au 12 novembre). Et de dénoncer les politiques productivistes écocidaires des gouvernements bourgeois, et en particulier celle d’E. Macron !
Dans un communiqué, le NPA réagit après l’annonce par le ministre de l’intérieur G. Darmanin d’un dépôt de plainte contre Philippe Poutou après que celui-ci a dénoncé les violences policières systémiques dans les quartiers populaires. Tout un symbole à trois jours de la commémoration du 17 octobre 1961, lorsque la police de l’État français, sous les ordres du préfet M. Papon, massacra entre 200 et 300 manifestant.e.s algériens...
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- samedi 21 juin à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
- Relaxe pour les militantEs indépendantistes Kanak (16/06/2025)
- L’Iran attaqué, Israël impuni : la voix des peuples étouffée (13/06/2025)
- Non à la dissolution de la Jeune Garde antifasciste (12/06/2025)
- Sommet sur les Océans, beaucoup d’écume pour rien ! (11/06/2025)
- La Californie reprend la rue contre Trump et ses raids racistes (10/06/2025)
- Soutien à la flottille de la liberté ! (09/06/2025)
- Libération immédiate des prisonnier·es politiques de Kanaky ! (04/06/2025)
- Meurtre raciste dans le Var : jusqu’à quand va-t-on compter les morts ? (02/06/2025)
- Le gouvernement est islamophobe, on le savait ! (02/06/2025)
- À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite ! (02/06/2025)
Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...