Les « Pandora Papers » ont de nouveau mis en évidence le scandale de la fraude et de l’évasion fiscales des plus riches et plus puissants de ce monde. Une fois encore, cela illustre l’ampleur de ce phénomène inséparable du fonctionnement ordinaire du système capitaliste. Et pendant ce temps, les inégalités se creusent et on demande toujours aux mêmes de « faire des efforts » !
Macron s’est fait depuis plusieurs années le roi d’un double discours sur la position de la France dans le monde. D’un côté il prétend restituer des œuvres d’art volées aux pays d’Afrique et reconnaît formellement la responsabilité de la France dans la colonisation. Mais, « en même temps », il multiplie les mesures racistes et colonialistes. Le « sommet Afrique-France » de Montpellier est un nouvel exemple de cette hypocrisie. Le NPA sera présent et manifestera lors du contre-sommet, avec son candidat Philippe Poutou.
À l’appel commun CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef, UNL pour une journée nationale de grève, ce sont 1250 personnes à Angers, 150 à Cholet, 100 à Saumur et plusieurs dizaines à Segré qui ont manifesté le mardi 5 octobre contre la politique du gouvernement : pour l’abrogation de la réforme de l’assurance chômage, l’augmentation générale des salaires et des pensions, un projet d’urgence de construction et d’accession aux logements pour tous les étudiant.e.s, et contre la réforme Macron-BlackRock des retraites, toujours en suspens.
Le mardi 5 octobre, journée de grève et de manifestation interprofessionnelle, doit être le moment où toutes ces luttes, toutes ces revendications, se retrouvent dans la rue pour construire le « toutes et tous ensemble » nécessaire contre ce gouvernement au service des riches et du patronat. Aux côtés des chômeuses et des chômeurs durement attaqués, pour défendre l’ensemble de nos droits sociaux, ce 5 octobre ne doit être qu’un début !
Il faut un plan d’urgence pour l’Éducation : des moyens, des postes et l’arrêt des réformes nocives. Ce jeudi 23 septembre - marqué à Angers par une mobilisation encore trop modeste (200 personnes) - et le mardi 5 octobre doivent être des étapes d’un mouvement qui doit s’amplifier dans l’Éducation nationale, non seulement pour en finir avec Blanquer, dont les quatre années au ministère ont été quatre ans de trop, mais surtout pour en finir avec sa politique de destruction de l’École publique.
Dans le cadre du débat sur les questions sanitaires en débat dans le mouvement social et toute la société, nous publions le point de vue de Jean-Claude Laumonier, écrit le 7 septembre et paru aujourd’hui 22 septembre sur le site de Contretemps, revue de critique communiste.
Ce jeudi 23 septembre, les personnels de l’éducation sont en grève pour défendre, contre la politique de Blanquer, un nécessaire plan d’urgence pour l’école. Un premier galop d’essai avant la journée de grève interprofessionnelle du mardi 5 octobre qu’il s’agit de construire ces prochains jours.
De la rue aux urnes, la candidature de Philippe Poutou veut, modestement mais fermement, être un porte-voix des opprimé.e.s et des exploité.e.s. Une candidature anticapitaliste et révolutionnaire répondant aux urgences sociales, démocratiques et écologiques de la situation, sans demi-mesure.
Il est des télescopages de calendrier qui dépassent le simple symbole et semblent cristalliser toute une période historique à l’échelle mondiale. Ainsi, et à quelques jours de distance seulement, le retrait calamiteux de l’armée US d’Afghanistan, le 20e anniversaire des attentats du 11 septembre 2001 et l’ouverture, en France, du procès fleuve des attentats du 13 novembre 2015, apparaissent comme un concentré de bien des phénomènes — et bien des drames — qui ont cours depuis deux décennies.
Après une « coupure » estivale qui n’en a pas vraiment été une, cette rentrée est sous tension : contestation dans la rue de l’autoritarisme du pouvoir et de son pass sanitaire, politique de santé publique toujours inconséquente, offensives multiples contre la classe travailleuse… Allons-nous les laisser passer sans réagir ?
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- samedi 16 août à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Jardin du mail à Angers.
- dimanche 28 septembre : Mobilisation nationale « pour le climat, la justice, les libertés » à l’appel d’ATTAC et des associations écologistes.
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Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !
Au Ralliement à Angers le 19 juillet, environ 300 personnes se sont rassemblées pour la Palestine dans l’après-midi, essentiellement des militants de l’AFPS, avec quelques drapeaux du PCF, de la FI, et bien sûr du NPA. À 16h30, un 2e rassemblement, contre les bombardements israéliens en Syrie, a été moins fourni : environ 100 personnes (photo). Il y a eu trois interventions (2 hommes, 1 femme), essentiellement pour défendre l’unité du pays et le refus du sectarisme.
Du “centre” à l’extrême droite, les parlementaires (dont en Maine-et-Loire les 3/4 des sénateurs et 6/7 des députés) ont adopté, avec le soutien du gouvernement Bayrou, la loi Duplomb, un texte téléguidé par l’agro-industrie productiviste, la FNSEA et la Coordination rurale (extrême droite). Cette loi écocide qui va à l’encontre de l’urgence sanitaire et écologique a été dénoncée par la Confédération paysanne, les associations environnementales et maintes instances scientifiques. Une pétition rédigée par une étudiante de 23 ans vient d’être mise en ligne sur le site de l’Assemblée nationale, qui exige son abrogation immédiate. En quelques jours, ce sont déjà plus de 500.000 personnes qui l’ont signée, ce qui impose sa prise en considération par l’Assemblée nationale et surtout montre que cette loi écocide est largement rejetée : elle a du plomb dans l’aile ! Le combat pour son abrogation et pour une autre agriculture ne fait que commencer ! Signons-là massivement !!!
Malgré les vacances d’été, ce sont encore 120 angevin·e·s qui, samedi 12 juillet ont répondu à l’appel hebdomadaire à manifester sa solidarité avec le peuple palestinien. Lors de la prise de parole, ont été dénoncés la scandaleuse répression policière qui a frappé les militant·e·s qui tentaient de déployer des drapeaux palestiniens au passe du Tour de France (au motif que ce drapeau serait “religieux” !!!) ainsi que le “Israël-washing” auquel se livre la direction du Tour de France en y autorisant une équipe israélienne dans le contexte de la guerre génocidaire en cours. Ont également été dénoncées les plateformes d’observation “touristiques”, à la frontière de Gaza, permettant aux quidam de se “régaler” du spectacle des destructions opérées par l’armée israélienne (lire ici). Un poème de Darwich a été lu à la fin : maigre consolation compte tenu du contexte, mais la lutte doit continuer. Prochain RDV samedi 19 juillet au Ralliement !
Le 8 juillet à l’Assemblée nationale, du “centre” à l’extrême droite, tous les députés du Maine-et-Loire (à l’exception de Stella Dupont, non inscrite) ont voté pour la loi Duplomb promue par l’agro-industrie et la FNSEA : Philippe Bolo (Démocrates), Nicole Dubré-Chirat et Denis Masséglia (Ensemble), François Gernigon et Laetitia Saint-Paul (Horizons), Anne-Laure Blin (LR). Précédemment au Sénat (Scrutin 181 du 27/01/2025), Grégory Blanc (PS) fut le seul sénateur angevin à voter contre : Corinne Bourcier et Emmanuel Capus (Horizons) ainsi que Stéphane Piednoir (LR) votèrent également cette loi écocide. À l’heure du dérèglement climatique et de la crise de la biodiversité, les neuf parlementaires pro-Duplomb proposent d’en remettre une couche dans le productivisme aveugle qui étouffe l’agriculture paysanne, prépare les cancers de demain grâce aux pesticides (tels que le néonicotinoïde de nouveau autorisé), précipite encore un peu plus l’extinction de masse des espèces animales et végétales. Ces extrémistes irresponsables préfèrent la fin du monde à la fin du capitalisme. Ne les laissons plus voter en notre nom !