Face à l’inaction coupable d’un gouvernement privilégiant les profits des grands groupes, il faut imposer l’ouverture de lits en réanimation, l’embauche et la formation massive de personnels de santé ; l’amplification de la campagne de vaccination, en réquisitionnant l’appareil de production et en exigeant la levée immédiate des brevets sur les vaccins ; la protection du monde du travail et de l’ensemble de la population (dans les entreprises et les services publics, en particulier dans l’éducation), y compris par la fermeture des lieux si nécessaire.
Dans toute l’Europe, le samedi 27 mars était une journée de mobilisation pour le droit au logement. À Angers, entre 15h et 17h, 250 à 300 personnes ont participé au rassemblement place du Ralliement puis à la déambulation en centre-ville pour le Droit au logement à l’appel de Attac, Pas Sans Nous 49, le Cercle 49, la Grande Ourse, la préfiguration du DAL 49, Vrem Pacé, Solidaires, l’European action coalition, la FSU et l’UNEF. Une PETITION en ligne a également été proposée aux passant.e.s.
C’est à nous d’imposer, par notre mobilisation, de véritables mesures de salut public : en priorité, ouvrir des lits en réanimation, embaucher et former massivement des personnels de santé, améliorer les conditions de travail de ces derniers (en répartissant le travail et en augmentant les salaires) et étendre la campagne de vaccination en réquisitionnant l’appareil de production et en exigeant - comme c’est légalement possible avec la licence d’office - la levée immédiate des brevets sur les vaccins.
Le week-end des 20-21 mars a été marqué par des mobilisations en défense de la culture, mais aussi contre les lois liberticides dites de “sécurité globale” (LSG) et “séparatiste”. À Angers, la culture a mobilisé environ 350 personnes le samedi et, en les additionnant, autant de soutiens se sont mobilisés les samedi contre la LSG (place du Ralliement, à l’appel du Collectif 49 pour les libertés démocratiques) et dimanche contre la loi « séparatiste » et le racisme (place Jean XXIII, à l’appel du Front contre l’islamophobie et pour l’égalité des droits pour tou.te.s.
Ce sont entre 600 et 1000 jeunes qui ont manifesté à Angers ce vendredi 19 mars pour rappeler l’urgence de la lutte contre le réchauffement climatique, condamner l’inaction gouvernementale (après la condamnation du tribunal administratif !) et appeler à changer le système avant qu’il ne soit trop tard. C’est bien plus que la manifestation précédente du 13/03/2020, signe que les luttes écosocialistes de la jeunesse n’ont pas été éteintes par la pandémie et les mesures liberticides que le gouvernement a prises à cette occasion. Changeons le système et pas le climat !
Le 18 mars 1871 marqua le début de la Commune de Paris, expérience révolutionnaire, sociale et démocratique unique mais qui sera écrasée dans le sang par l’armée Versaillaise sous les ordres du boucher Adolphe Thiers. Nous proposons ici de voir ou revoir le débat sur la Commune organisé par la Formation Léon Lesoil en collaboration avec la Gauche anticapitaliste, Contretemps - revue de critique communiste, et le journal l’Anticapitaliste.
Un plan d’urgence... Voilà ce que les organisations du mouvement ouvrier - syndicats, associations, forces politique - pourraient défendre, dans les luttes, dans les élections, ou en construisant des assemblées populaires dans les quartiers et sur les lieux de travail, d’étude, de vie... C’est ce que porte le NPA, pour faire face à la crise du capitalisme et construire une autre société, écosocialiste, toutes et tous ensemble !
Près de 500 personnes se sont rassemblées place du Ralliement lundi 8 mars à 15h40 (heure à partir de laquelle les femmes ne sont plus payées), place du Ralliement à Angers, à l’appel du planning familial, des syndicats CGT, Solidaires, FSU et UNEF, d’associations et d’organisations politiques. Après les prises de parole, 200 manifestant.e.s sont parti.e.s en cortège dans les rues du centre-ville. De plus, la grève féministe a été suivie de façon non négligeable dans plusieurs entreprises et services publics (par exemple, 41 grévistes au Cesame de Sainte Gemmes).
Ce lundi 8 mars 2021, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, a lieu dans un contexte de crise globale du système qui touche particulièrement les femmes. La grève féministe internationale, qui se construit depuis plusieurs années, prend d’autant plus d’importance pour combattre ce système dans toutes ses dimensions d’exploitation, de surexploitation des femmes et d’oppression sexiste, raciste et LGBTIphobe. À Angers, cette grève féministe du 8 mars sera supportée par un Rassemblement à 15h40 place du Ralliement (voir le tract unitaire).
Face aux attaques de F. Vidal contre un fantasmatique “islamo-gauchisme” dans les universités (en réalité une attaque en règle contre des pans entiers des sciences humaines et contre l’indépendance de la recherche), la réaction des universitaires est massive. Mais au-delà de cette affaire, c’est toute la politique d’un gouvernement épousant les thèses de l’extrême droite qui doit être combattue. La riposte doit se construire avec toutes et tous. Il s’agit de démasquer le racisme qui est le support de l’islamophobie, et de le combattre d’où qu’il vienne, des sommets de l’État ou de l’extrême droite la plus rance.
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- samedi 21 juin à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
- Relaxe pour les militantEs indépendantistes Kanak (16/06/2025)
- L’Iran attaqué, Israël impuni : la voix des peuples étouffée (13/06/2025)
- Non à la dissolution de la Jeune Garde antifasciste (12/06/2025)
- Sommet sur les Océans, beaucoup d’écume pour rien ! (11/06/2025)
- La Californie reprend la rue contre Trump et ses raids racistes (10/06/2025)
- Soutien à la flottille de la liberté ! (09/06/2025)
- Libération immédiate des prisonnier·es politiques de Kanaky ! (04/06/2025)
- Meurtre raciste dans le Var : jusqu’à quand va-t-on compter les morts ? (02/06/2025)
- Le gouvernement est islamophobe, on le savait ! (02/06/2025)
- À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite ! (02/06/2025)
Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...