La municipalité d’Angers et la préfecture sont décidément plus pressées de mettre à la rue les sans-abri réfugiés dans les rares squats de la ville que de rechercher les nazis qui ont attaqué l’Étincelle en début de mois. Faut-il s’en étonner ? Jeudi 21 janvier au matin, c’est à nouveau une mobilisation massive des forces de “l’ordre” qui a été sollicitée par ces deux autorités pour l’évacuation du squat de la Grande Ourse. Le NPA49 condamne vivement cette expulsion violente, alors même que ni l’État ni la municipalité ne propose des hébergements pérennes et dignes aux sans-abri, réfugié.e.s ou étudiant.e.s sans logement qui vivaient dans La grande Ourse.
Les nazis angevins ont une nouvelle fois frappé à Angers. Ils ont cambriolé le local municipal mis à la disposition de l’association L’Étincelle, près du Chabada, volé du matériel, fait un autodafé des livres, affiches et auto-collants qui y étaient entreposés et aspergé les murs de peinture rouge. Ils viennent de revendiquer leurs exactions sur la messagerie cryptée Telegram, en cachant leurs visages par des têtes de mort SS. Les traits terroristes de l’extrême-droite angevine ne cessent ainsi de se dessiner, sans que L’État français et la municipalité ne réagissent à la hauteur du danger.
- Ajouts : communiqués de L’Étincelle des 21 et 23 janvier
De nombreux secteurs se sont donné rendez-vous dans les semaines à venir pour mener la bataille contre la désastreuse politique de l’ordolibéralisme macronien (de sa gestion calamiteuse de la crise sanitaire aux attaques contre la classe travailleuse, contre les secteurs public de la santé, de l’éducation et de l’énergie, contre la culture et les jeunes, etc.) Analyse et tour d’horizon des dates de mobilisation, en particulier à Angers...
Pour le droit à l’information, contre les violences policières, pour la liberté de manifester, contre la surveillance de masse, et donc contre la loi de sécurité globale (LSG) et les décrets autorisant le fichage des militant.e.s associatifs, politiques et syndicaux, la lutte continue ! À l’appel de la coordination d’associations et syndicats mobilisés, en prélude à un grand rassemblement programmé à Paris samedi 30 janvier, ce sont plus de 80 rassemblements qui se sont tenus sur le territoire de l’État français ce samedi 16 janvier. Celui d’Angers, convoqué par l’intersyndicale en fin de matinée a réuni 600 personnes.
Quelles leçons tirer de l’émeute du Capitole ? Face au danger fasciste, les incantations à la pseudo-démocratie néolibérale ne relèvent-elles pas d’une hypocrisie d’autant plus dangereuse qu’elle vise à préserver un ordre injuste qui en retour alimente le fascisme ? Dans une courte analyse, Daniel Tanuro conclut sur la nécessité, pour les partisan.e.s de l’écosocialisme, de se regrouper autour d’une alternative digne de ce nom, car le système capitaliste n’a plus rien d’autre à apporter que la régression sociale, la destruction écologique et le despotisme politique.
L’urgence est de construire la convergence de toutes celles et tous ceux qui ne veulent plus payer la crise du capitalisme. Les mobilisations à venir en janvier et le 4 février constituent déjà des étapes importantes pour que la peur change de camp. Il faudra aller au-delà de quelques journées de grèves ou d’actions pour imposer des mesures d’urgence et mettre en échec la politique du patronat et du gouvernement. Plus largement pour en finir avec la mainmise des capitalistes sur la société, il est urgent de construire un front des résistances pour frapper toutes et tous ensemble !
L’intersyndicale CFTC-CGT-FO-FSU-Solidaires-UNEF-UNL du Maine-et-Loire appelle à un nouveau rassemblement contre la loi dite de sécurité globale (LSG) samedi 16 janvier à 11h, place Imbach à Angers (lire l’appel). Il s’agit d’obtenir le retrait de TOUTE la loi Sécurité Globale et des décrets de fichage sans limites parus le 2 décembre, et plus largement de combattre la dérive autoritaire et liberticide du pouvoir. Le NPA49 s’associe évidemment à cette initiative.
Dans une perspective écosocialiste, nous devons lutter pour que les milliards dépensés face au Covid, pour garantir les salaires, un peu, et les profits, beaucoup, ne servent au total qu’à relancer la société du profit, et donc du risque pandémique aggravé. Nous devons exiger que cet argent serve à bâtir une société décarbonnée qui lutte contre le réchauffement climatique, la déforestation, respectueuse de la nature et de la biodiversité. À bâtir une société d’égalité sociale, de droit à la santé basé sur la participation des usagerEs et citoyenEs, mais aussi de solidarité internationale, car les virus ignorent les frontières. Leur “stop and go” est un échec, “let’s stop and move” vers une société écosocialiste !
Alors que l’Angleterre doit se reconfiner sous la pression d’un nouveau virus plus virulent et de l’inconséquence de la politique de Boris Johnson, ici aussi le pouvoir n’en finit plus d’étaler son incompétence face à la pandémie. Avec derrière cette crise sanitaire, un rouleau compresseur antisocial qui détruit les emplois et nos vies…
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- samedi 4 octobre de 14h30 à 18h : débats sur l’agriculture et les enjeux environnementaux. Salle Pelloutier, Bourse du travail d’Angers.
- samedi 4 octobre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du ralliement à Angers.
- lundi 3 novembre à 20h : « Les Antilles empoisonnées », projection-rencontre autour du documentaire de Nicolas Glimois, aux 400 coups à Angers (Festival AlimenTERRE).
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- Le Cercle 49.
Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE. C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
- Soutien à la flottille pour Gaza, rassemblements partout en France ce soir ! (02/10/2025)
- Protégeons la flottille ! (01/10/2025)
- Reconnaitre le peuple Palestinien ! Protéger la flottille ! (24/09/2025)
- Une date de mobilisation maintenant : dégager Macron c’est possible ! (19/09/2025)
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !
Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !