Samedi 5 décembre est une journée nationale de lutte contre la précarité et le chômage à l’appel des syndicats et des associations de chômeurs. À Angers, un rassemblement est prévu devant la Bourse du travail d’Angers à 14h30, initié notamment par l’UD CGT de Maine-et-Loire. Au niveau politique national, dans un texte unitaire, Ensemble, le NPA, FI, PEPS, Générations et GDS soutiennent cette initiative, dénoncent le fait que moins de 1% des 100 milliards du plan de relance sont destinés aux plus précaires, et exigent, d’une part, l’abandon de la réforme Macron de l’allocation-chômage, d’autre part, la création d’un véritable bouclier social.
Du dégoût et de la révolte, voilà ce que nous avons toutes et tous ressentis devant les violences policières de ces dernières semaines. Les dernières images des exactions contre les migrant.e.s place de la République à Paris ou du tabassage du producteur de musique noir Michel Zecler, ont mis le feu au poudre, entraînant en particulier une large mobilisation samedi dernier dans tout le pays, et même à Angers avec 4000 manifestant.e.s ! Il faut maintenant étendre la lutte et construire les convergences.
Ce sont environ 4000 personnes qui se sont rassemblées contre les lois liberticides au jardin du Mail à Angers ce samedi 28 novembre. Alors que la place du Ralliement avait été interdite par le préfet et que le rassemblement devait être statique, une grande partie des jeunes et moins jeunes mobilisé.e.s (bien au-delà des organisations syndicales et politiques) est partie en manifestation via cette même place et via... la rocade comme de rigueur pour les grandes manifestations ! Un grand succès de mobilisation qui ne doit pas rester sans suites !
Samedi 28 novembre à 14h30, au jardin du Mail à Angers, un rassemblement contre la loi liberticide dite “de sécurité globale” (LSG) est organisé par l’intersyndicale CFTC-CGT-FO-FSU-Solidaires-UNEF-UNL. C’est le premier rassemblement contre la LSG en Maine-et-Loire : mieux vaut tard que jamais ! Car il y a urgence à mobiliser contre cette n-ième loi scélérate qu’un gouvernement autoritaire entend faire passer à la faveur de la crise sanitaire. Dernière illustration de cet autoritarisme : l’interdiction par la préfecture du rassemblement initialement prévu sur la place du Ralliement. Finalement, il aura lieu au jardin du Mail...
Contre l’épidémie de Covid, le gouvernement continue sa politique autoritaire et inefficace. Le seul allègement du confinement annoncé par le monarque-président ce mardi 24 novembre concerne les commerces (plutôt les gros !) et pas la population. Une autre voie, démocratique celle-là, serait de développer une alliance entre les professionnels de santé et celles et ceux qui, sur leurs lieux de travail, d’études, de vie, sont les plus à même de définir et mettre en œuvre les meilleurs moyens de se protéger et d’éviter la propagation du virus.
Les « héros » d’hier sont redevenus des oubliés et ne le supportent plus. Ainsi, les 40.000 personnels du secteur social et médico-social se voient toujours refuser l’augmentation de salaire de 183 euros attribuées à leurs collègues des services hospitaliers. L’intersyndicale santé 49 CFDT, CGT, FO, SUD appelle à la grève et à un rassemblement devant la préfecture jeudi 26 novembre à 14h pour exiger le versement des 183 euros à tous les exclus du Ségur, dans le public comme dans le privé
La loi dite de « sécurité globale », actuellement discutée à l’Assemblée nationale dans le cadre d’une « procédure accélérée », constitue un pas supplémentaire dans le cours autoritaire de la Macronie. Incapable de gérer la crise sanitaire et ses dramatiques conséquences sociales, le gouvernement entend opérer un tour de vis sécuritaire supplémentaire en s’en prenant une fois de plus violemment à nos droits et aux libertés, dont la liberté de la presse.
Pour les femmes, cette année 2020 a été particulièrement éprouvante. Avec les confinements, les violences physiques et psychologiques dans le cadre familial ont explosé, violences auxquelles se sont ajoutées des conditions de travail dramatiques pour une grande partie des professions « en première ligne » ultra féminisées (infirmières, aides-soignantes, aides à domicile, caissières…). Enfin, les conséquences sociales et économiques de cette crise sanitaire, avec un million de personnes pauvres supplémentaires, vont être particulièrement dramatiques pour les femmes.
- Lire l’Appel unitaire à la mobilisation contre les violences sexistes et sexuelles
Les déclarations de J. Castex le 12 novembre confortent l’image d’un pouvoir désemparé face à la remontée d’une l’épidémie qui reste hors de contrôle. L’échec de la prétendue « stratégie » de E. Macron est patent et le discrédit de l’exécutif s’aggrave. Face à ce pouvoir incapable de changer de politique, il faut fédérer et mobiliser autour de mesures d’urgence. Nous publions ici une analyse de la Commission Santé du NPA.
- lire le tract santé du NPA
Les annonces sans concertation du couvre-feu puis du nouveau confinement, amené à durer bien au-delà d’un mois, placent le spectacle, le cinéma, l’audiovisuel dans une situation dramatique. L’ensemble du secteur culturel, artistes et techniciens, est en grand danger ! À l’appel de la CGT spectacle, environ 150 personnes ont participé à un rassemblement vendredi 13 novembre à midi, place du Ralliement à Angers. Plusieurs prises de paroles ont incité à la mobilisation afin de prévenir la catastrophe qui se profile pour les travailleuses et travailleurs du spectacle vivant.
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- samedi 21 juin à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
- Relaxe pour les militantEs indépendantistes Kanak (16/06/2025)
- L’Iran attaqué, Israël impuni : la voix des peuples étouffée (13/06/2025)
- Non à la dissolution de la Jeune Garde antifasciste (12/06/2025)
- Sommet sur les Océans, beaucoup d’écume pour rien ! (11/06/2025)
- La Californie reprend la rue contre Trump et ses raids racistes (10/06/2025)
- Soutien à la flottille de la liberté ! (09/06/2025)
- Libération immédiate des prisonnier·es politiques de Kanaky ! (04/06/2025)
- Meurtre raciste dans le Var : jusqu’à quand va-t-on compter les morts ? (02/06/2025)
- Le gouvernement est islamophobe, on le savait ! (02/06/2025)
- À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite ! (02/06/2025)
Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...