C’était malheureusement prévisible et prévu, la 2ème vague de l’épidémie de COVID est là. Elle déferle aujourd’hui, inexorablement sur un système hospitalier et ses personnels encore plus fragilisés par les mois qu’ils viennent de vivre. Mais elle aurait pu être évitée si d’autres choix, dédiés à la santé plutôt qu’au profit, avaient été faits. L’incompétence du gouvernement est le résultat de ses choix politiques. Dès jeudi 15 octobre, les personnels se remobilisent contre cette orientation...
Alors que la situation est catastrophique dans les universités, tant du point de vue des enseignements que du logement étudiant, et que les conditions de recherche dans les labos se détériorent, la ministre Frédérique Vidal profite du choc de la crise sanitaire pour faire passer son projet de loi de programmation de la recherche (LPR). Contre ce projet, une journée de mobilisation se déroulera le mardi 13 octobre. À Angers, une AG universitaire se tiendra à 13h et un rassemblement devant la préfecture à 17h.
Les sans-papiers sont au premier rang de celles et ceux qui subissent divisions et attaques, ayant pourtant été bien souvent en « première ligne » durant le confinement. Ils et elles ont également été parmi les premières et premiers à se mobiliser à nouveau pour leurs droits en mai et juin dernier. Il est essentiel d’être le plus nombreux possible à marcher et manifester à leur côté, dès aujourd’hui dans de nombreuses villes et régions, et le samedi 17 octobre à Paris en direction des vrais « séparatistes », ceux de l’Élysée.
Près de 300 personnes sont venues soutenir Vincenzo Vecchi devant le palais de justice d’Angers tout au long de l’après-midi de ce vendredi 2 octobre. Beaucoup portaient des masques sur lesquels était inscrit le mot « liberté ». Car la liberté pour Vicenzo est remise en cause par l’acharnement judiciaire voulu contre toute justice par l’État italien, acharnement relayé par L’État macroniste. La cour d’appel rendra sa décision le 4 novembre. Solidarité avec Vicenzo !
Politique sanitaire catastrophique, licenciements et suppressions de postes en masse, décisions écocides : gouvernement et patronat nous conduisent droit dans le mur. Seules nos mobilisations, notre capacité à les faire converger, peuvent empêcher l’aggravation de la situation sociale et écologique.
Samedi 26 septembre 2020, place du Ralliement à Angers, de 14h à 17h (Lire le tract d’Appel), ATTAC 49, Cité Jaune Angers, CGT UD49, Extinction Rebellion, FSU 49, GreenPeace 49, Justice Climatique Angers, Solidaire 49, UNEF, UNL, Youth For Climate ont monté des barnums et organisé des prises de parole pour défendre les 34 propositions de leur « plan de sortie de crise pour le monde d’après ». Parallèlement, en écho à la marche mondiale pour le climat de la veille, Youth for Climate avait dès le matin organisé un boycott du MacDonald du Bd Foch, lequel a fini par baisser le rideau...
On a beau répéter que la parole réactionnaire se décomplexe, les polémiques racistes, islamophobes et sexistes qui se multiplient n’en sont pas moins insupportables et violentes pour les concernées. Ces sorties sont en outre de plus en plus assumées, non seulement à droite et à l’extrême droite mais aussi, hélas, dans une partie de la gauche. C’est inacceptable !
Le week-end dernier, des dizaines de sans-papiers accompagnés de soutiens sont parties de Marseille et de Montpellier pour traverser à pied le pays. D’autres marches partiront ces prochaines semaines de Grenoble, Strasbourg, Lille, Rouen et Rennes…. Le samedi 17 octobre ces marches convergeront à Paris pour une manifestation nationale qui ira vers l’Élysée.
Le rassemblement appelé par la CGT et la FSU angevines le 17 septembre a permis à environ 300 militant.e.s de prendre date. Le contexte sanitaire et politique actuel et la division syndicale, autant que le choix peu mobilisateur de l’heure d’appel (à 17h à Angers), ne permettait guère d’espérer une mobilisation plus large des salarié.e.s. Face aux attaques gouvernementales et patronales en cours, il faut pourtant travailler d’urgence à remobiliser ces salarié.e.s et plus largement, tout le mouvement social et écologiste.
La journée nationale de grève et de manifestations de ce jeudi 17 octobre (avec des rassemblements à Angers à 17h au Ralliement, à Cholet à 16h30 place Travot, à Saumur à 10h30 place Bilange et à Segré à 11h30 au Rd-pt de Super U) s’inscrit dans une situation marquée à la fois par la reprise de la pandémie et une offensive antisociale très lourde. Avec pour point commun un pouvoir à la manœuvre, incapable d’assurer notre protection sanitaire et tout dévoué aux intérêts des capitalistes.
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- samedi 16 août à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Jardin du mail à Angers.
- dimanche 28 septembre : Mobilisation nationale « pour le climat, la justice, les libertés » à l’appel d’ATTAC et des associations écologistes.
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Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !
Au Ralliement à Angers le 19 juillet, environ 300 personnes se sont rassemblées pour la Palestine dans l’après-midi, essentiellement des militants de l’AFPS, avec quelques drapeaux du PCF, de la FI, et bien sûr du NPA. À 16h30, un 2e rassemblement, contre les bombardements israéliens en Syrie, a été moins fourni : environ 100 personnes (photo). Il y a eu trois interventions (2 hommes, 1 femme), essentiellement pour défendre l’unité du pays et le refus du sectarisme.
Du “centre” à l’extrême droite, les parlementaires (dont en Maine-et-Loire les 3/4 des sénateurs et 6/7 des députés) ont adopté, avec le soutien du gouvernement Bayrou, la loi Duplomb, un texte téléguidé par l’agro-industrie productiviste, la FNSEA et la Coordination rurale (extrême droite). Cette loi écocide qui va à l’encontre de l’urgence sanitaire et écologique a été dénoncée par la Confédération paysanne, les associations environnementales et maintes instances scientifiques. Une pétition rédigée par une étudiante de 23 ans vient d’être mise en ligne sur le site de l’Assemblée nationale, qui exige son abrogation immédiate. En quelques jours, ce sont déjà plus de 500.000 personnes qui l’ont signée, ce qui impose sa prise en considération par l’Assemblée nationale et surtout montre que cette loi écocide est largement rejetée : elle a du plomb dans l’aile ! Le combat pour son abrogation et pour une autre agriculture ne fait que commencer ! Signons-là massivement !!!
Malgré les vacances d’été, ce sont encore 120 angevin·e·s qui, samedi 12 juillet ont répondu à l’appel hebdomadaire à manifester sa solidarité avec le peuple palestinien. Lors de la prise de parole, ont été dénoncés la scandaleuse répression policière qui a frappé les militant·e·s qui tentaient de déployer des drapeaux palestiniens au passe du Tour de France (au motif que ce drapeau serait “religieux” !!!) ainsi que le “Israël-washing” auquel se livre la direction du Tour de France en y autorisant une équipe israélienne dans le contexte de la guerre génocidaire en cours. Ont également été dénoncées les plateformes d’observation “touristiques”, à la frontière de Gaza, permettant aux quidam de se “régaler” du spectacle des destructions opérées par l’armée israélienne (lire ici). Un poème de Darwich a été lu à la fin : maigre consolation compte tenu du contexte, mais la lutte doit continuer. Prochain RDV samedi 19 juillet au Ralliement !
Le 8 juillet à l’Assemblée nationale, du “centre” à l’extrême droite, tous les députés du Maine-et-Loire (à l’exception de Stella Dupont, non inscrite) ont voté pour la loi Duplomb promue par l’agro-industrie et la FNSEA : Philippe Bolo (Démocrates), Nicole Dubré-Chirat et Denis Masséglia (Ensemble), François Gernigon et Laetitia Saint-Paul (Horizons), Anne-Laure Blin (LR). Précédemment au Sénat (Scrutin 181 du 27/01/2025), Grégory Blanc (PS) fut le seul sénateur angevin à voter contre : Corinne Bourcier et Emmanuel Capus (Horizons) ainsi que Stéphane Piednoir (LR) votèrent également cette loi écocide. À l’heure du dérèglement climatique et de la crise de la biodiversité, les neuf parlementaires pro-Duplomb proposent d’en remettre une couche dans le productivisme aveugle qui étouffe l’agriculture paysanne, prépare les cancers de demain grâce aux pesticides (tels que le néonicotinoïde de nouveau autorisé), précipite encore un peu plus l’extinction de masse des espèces animales et végétales. Ces extrémistes irresponsables préfèrent la fin du monde à la fin du capitalisme. Ne les laissons plus voter en notre nom !