Campagne électorale pour leur candidat oblige, les fascistes de l’Alvarium ont déployé des banderoles sur la façade d’un immeuble rue Thiers à Angers et passé à tabac quelques passants. La police a placé en garde-à-vue deux identitaires mardi soir, prolongée mercredi. Toutefois, on connaît l’habituel laissez-faire de la mairie face aux agissements violents des identitaires d’Angers. Le Réseau angevin antifasciste (RAAF) appelle quant à lui à un rassemblement samedi 12 septembre à 14h, place Molière à Angers.
Le gouvernement Macron et et ses relais médiatiques redoublent d’efforts pour culpabiliser la population face au probable retour de l’épidémie. Le système capitaliste est pourtant l’unique responsable de cette crise économique et sanitaire et ses fidèles domestiques ont montré leur incapacité à organiser la société. C’est le moment pour le monde du travail et la jeunesse de reprendre l’initiative. Cela pourrait commencer dans la rue, que ce soit ce samedi 12 septembre à l’appel des Gilets jaunes ou le jeudi 17 septembre à l’occasion de la journée de grève interprofessionnelle.
Un site « L’Anticapitaliste », au nom de l’hebdomadaire et de la revue du NPA, va être définitivement lancé le 17 septembre. Son rôle sera d’être l’équivalent sur internet de l’hebdomadaire et de la revue. Le site national du NPA est quant à lui en train de migrer vers un nouveau domaine : http://NouveauPartiAnticapitaliste.org.
Outre ces annonces, nous proposons dans cet article une série de liens vers les derniers articles d’actualité parus sur le site national du NPA....
Soyons prêts à lutter toutes et tous ensemble en cette rentrée : dans la rue le samedi 12 septembre avec les Gilets jaunes, et en grève le jeudi 17 septembre, premier rendez-vous de lutte contre la politique du gouvernement Macron-Castex. Il faudra également être massivement dans la rue le samedi 17 octobre pour la régularisation des sans-papiers et la liberté de circulation, alors que chaque jour des centaines de migrant.e.s mettent leur vie en jeu en Méditerranée ou dans la Manche.
Il y a 80 ans, le 20 août 1940, Léon Trotsky était assassiné par un agent stalinien, Ramon Mercader alias Jacson. L’Anticapitaliste revient sur cet assassinat dirigé depuis le Kremlin dans une série d’articles que l’on peut trouver ICI. Nous reproduisons sur ce site le témoignage de Natalia Trotsky.
Le Comité international de la 4e Internationale a discuté en 2019 d’une « Proposition pour un débat programmatique ». Il a alors décidé de poursuivre largement et publiquement le débat sur la conception d’une nouvelle société que peut porter la 4e Internationale. Dans cette optique, il a demandé à trois de ses commissions de développer la réflexion, en plus de l’organisation d’une activité permanente dans les mouvements sociaux existants. Ces trois commissions – sur l’écologie, les questions LGBTIQ et l’oppression des femmes et le féminisme – ont chacune rédigé une courte contribution pour développer cette discussion. Nous reproduisons ici la contribution de la Commission écologie, écrite avant la pandémie de Covid-19.
Face à une situation de crise sanitaire et sociale qui dure et qui se trouve encore précipitée par la politique de casse des services publics conduite par ce gouvernement, comme par les précédents, nous ne pourrons compter que sur nous-mêmes et sur la force et la solidarité de la classe travailleuse. Exigeons -contre Macron !- la gratuité des protections sanitaires : masques, tests, gel, etc. Exigeons ce que revendiquent les hospitalier.e.s et les soignant.e.s depuis bien avant le début de cette crise : des embauches, des augmentations de salaires, du matériel…
L’allocution d’Emmanuel Macron du 14 juillet, suivie de la déclaration de politique générale de Castex, s’inscrivent sans surprise dans la même logique que celle du remaniement du gouvernement, maintenir le même cap. Pour eux, il s’agit de continuer de précariser une partie croissante de la population en maintenant les contre-réformes de l’assurance chômage et des retraites, en diminuant les salaires... Il est urgent d’enrayer cette dynamique délétère et d’imposer un plan d’urgence, sanitaire, social et écologique.
La nomination de Jean Castex comme Premier ministre avait annoncé la couleur. Ce proche de Sarkozy est connu pour avoir mis en place la T2A, la tarification à l’activité dans les hôpitaux visant à faire fonctionner ceux-ci comme de véritables entreprises... Anciens comme nouveaux, les ministres de ce gouvernement ne font que le confirmer : Macron veut creuser le sillon d’une politique toujours plus antisociale.
La nomination de Jean Castex illustre la politique d’Emmanuel Macron. En nommant un haut fonctionnaire (énarque et membre de la Cour des comptes) qui était aussi jusqu’à aujourd’hui maire LR de Prades, il montre que sa politique reste clairement de droite et qu’il prépare de nouvelles attaques. Sans attendre celles-ci, il faut, dès les prochaines semaines, tout mettre en œuvre pour construire les luttes et les faire converger !
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- samedi 21 juin à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
- Relaxe pour les militantEs indépendantistes Kanak (16/06/2025)
- L’Iran attaqué, Israël impuni : la voix des peuples étouffée (13/06/2025)
- Non à la dissolution de la Jeune Garde antifasciste (12/06/2025)
- Sommet sur les Océans, beaucoup d’écume pour rien ! (11/06/2025)
- La Californie reprend la rue contre Trump et ses raids racistes (10/06/2025)
- Soutien à la flottille de la liberté ! (09/06/2025)
- Libération immédiate des prisonnier·es politiques de Kanaky ! (04/06/2025)
- Meurtre raciste dans le Var : jusqu’à quand va-t-on compter les morts ? (02/06/2025)
- Le gouvernement est islamophobe, on le savait ! (02/06/2025)
- À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite ! (02/06/2025)
Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...