L’allocution d’Emmanuel Macron du 14 juillet, suivie de la déclaration de politique générale de Castex, s’inscrivent sans surprise dans la même logique que celle du remaniement du gouvernement, maintenir le même cap. Pour eux, il s’agit de continuer de précariser une partie croissante de la population en maintenant les contre-réformes de l’assurance chômage et des retraites, en diminuant les salaires... Il est urgent d’enrayer cette dynamique délétère et d’imposer un plan d’urgence, sanitaire, social et écologique.
La nomination de Jean Castex comme Premier ministre avait annoncé la couleur. Ce proche de Sarkozy est connu pour avoir mis en place la T2A, la tarification à l’activité dans les hôpitaux visant à faire fonctionner ceux-ci comme de véritables entreprises... Anciens comme nouveaux, les ministres de ce gouvernement ne font que le confirmer : Macron veut creuser le sillon d’une politique toujours plus antisociale.
La nomination de Jean Castex illustre la politique d’Emmanuel Macron. En nommant un haut fonctionnaire (énarque et membre de la Cour des comptes) qui était aussi jusqu’à aujourd’hui maire LR de Prades, il montre que sa politique reste clairement de droite et qu’il prépare de nouvelles attaques. Sans attendre celles-ci, il faut, dès les prochaines semaines, tout mettre en œuvre pour construire les luttes et les faire converger !
Entre 300 et 500 hospitaliers et hospitalières ont manifesté devant la préfecture d’Angers à l’appel d’une très large intersyndicale pour exiger de vrais moyens pour l’hôpital (ce qui implique l’arrêt de toutes les fermetures d’établissements, de services et de lits !) et, au lieu de médailles, une vraie revalorisation des rémunérations (+300 € pour tout le monde !). La confiance dans les belles paroles du gouvernement étant maintenant réduite au néant, la perspective d’une manifestation devant l’ARS à Nantes et d’une montée à Paris a été tracée afin de poursuivre la mobilisation tant qu’il le faudra !
Le gouvernement israélien de Netanyahou promet, avec le soutien de l’administration Trump et le silence complice de l’Union européenne (UE), d’engager dès le 1er juillet l’annexion pure et simple d’une grande partie des territoires palestiniens occupés de Cisjordanie, en violation flagrante du droit international et des droits du peuple palestinien. Pour protester contre cette terrible violence, environ 80 personnes se sont rassemblées mardi 30 juin à 18h devant l’Hôtel Pincé à Angers à l’appel de l’AFPS49 et ont appelé à signer la pétition #StopAnnexion.
Crise sanitaire, crise économique, crise sociale, et donc crise démocratique (“Krach démocratique” comme l’éditorialise le Courrier de l’Ouest du 29/06/2020)… Avec une abstention record (58,4% !), le second tour des municipales confirme le premier tour. Le système dit démocratique organisé par et pour ceux d’en haut ne marche plus. Cependant, une alternative politique au système capitaliste articulée aux luttes sociales et écologiques reste à construire. Et il y a urgence : l’extrême droite est en embuscade et la catastrophe sociale et écologique est déjà à nos portes. Écosocialisme ou barbarie !
La dite « convention citoyenne pour le climat » mise en place par Macron en octobre 2019 a fini par accoucher de 150 propositions. Cependant, au delà de mesures limitées, de toutes façons soumises au bon vouloir du gouvernement, rien ne laisse espérer une quelconque bifurcation et une sortie du capitalisme productiviste qui permettent d’éviter la catastrophe écologique. Le débat doit se poursuivre avec les militant-e-s écologistes qui ont pu croire ou croient encore aux vertus d’un “citoyennisme” largement manipulé et contrôlé par la classe possédante.
Brigitte Beugnon nous a quitté.e.s jeudi 18 juin, à l’âge de 67 ans, à l’issue d’une terrible maladie. Militante de la la LCR pendant les années 1980, elle avait conservé ses convictions et avait continué, jusqu’à sa trop brève retraite, à s’impliquer syndicalement. Elle va nous manquer.
Près de 3000 personnels de santé et salarié.e.s venu.e.s les soutenir (2500 selon l’État français) ont manifesté ce mardi matin entre le CHU d’Angers et la délégation départementale de l’Agence régionale de santé à l’appel de FO, Sud, CFDT et CGT. C’est, après celle du 4 juin, une nouvelle étape de la mobilisation pour des conditions de travail et de salaire qui soient dignes et permettent au service public hospitalier de fonctionner. Assez des restrictions budgétaires, des primes inégalitaires, des bouts de ficelle et des “médailles” en toc : des moyens vraiment !
Avec une prime, une médaille et du blabla, Macron et son ministre Véran pensaient pouvoir calmer la colère des personnels hospitaliers. Ils ont dû déchanter. Enfonçons le clou jusqu’à obtenir satisfaction ! La santé est l’affaire de tout le monde. Toutes et tous dans la rue le mardi 16 juin et notamment à Angers à 11h, place du Ralliement !
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- samedi 4 octobre de 14h30 à 18h : débats sur l’agriculture et les enjeux environnementaux. Salle Pelloutier, Bourse du travail d’Angers.
- samedi 4 octobre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du ralliement à Angers.
- lundi 3 novembre à 20h : « Les Antilles empoisonnées », projection-rencontre autour du documentaire de Nicolas Glimois, aux 400 coups à Angers (Festival AlimenTERRE).
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Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
- Contre Macron et son monde, construire l’affrontement dans la durée ! (02/10/2025)
- Soutien à la flottille pour Gaza, rassemblements partout en France ce soir ! (02/10/2025)
- Protégeons la flottille ! (01/10/2025)
- Reconnaitre le peuple Palestinien ! Protéger la flottille ! (24/09/2025)
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !
Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !