Nous reproduisons ici une déclaration du Bureau exécutif de la Quatrième Internationale en soutien au mouvement mondial de manifestations contre les violences policières et le racisme. Ce mouvement ne peut réussir qu’à la condition d’en tirer tous les enseignements : nous sommes toutes et tous en guerre contre un système qui détruit la planète, discrimine les êtres humains en fonction de leur sexe, de leur race, de leur orientation sexuelle et de leur identité, nous surexploite au nom de la survie des entreprises dont le seul objectif est l’augmentation permanente du profit, au détriment de nos vies et de nos corps. Changeons le système !
Le mardi 16 juin sera l’occasion de la première grande mobilisation syndicale nationale d’après le déconfinement. Autour des personnels de santé qui en sont à l’origine, ce sont toutes les travailleuses et tous les travailleurs qui sont appelés par la plupart des organisations syndicales à y défendre leurs droits. À Angers, la manifestation départementale est convoquée à 11h place du Ralliement par l’intersyndicale santé et l’intersyndicale interpro.
Après un premier rassemblement de près de 500 personnes, ce sont environ 2000 personnes (dont beaucoup de jeunes) qui ont manifesté dans le centre-ville d’Angers mardi 9 juin en fin d’après-midi, depuis le château jusqu’au Palais de justice, à l’appel du tout nouveau collectif Black Lives Matter d’Angers et d’associations, syndicats et partis démocratiques et antiracistes. Comme la précédente, cette manifestation était interdite mais la police n’a pas montré le bout du nez ; il n’y a donc pas eu d’incidents. L’état d’urgence sanitaire ne peut décidément plus guère servir à contenir la colère populaire contre l’ordre injuste du monde capitaliste !
Un premier rassemblement angevin contre les violences policières et le racisme s’est tenu lundi 8 juin devant la préfecture. Près de 500 personnes ont fait fi de la ridicule interdiction de la préfecture prise au prétexte de la crise sanitaire. Jeunes et militant.e.s associatifs (Collectif Black lives matter, PSN49, Gilets jaunes, syndicat lycéen UNL...) ou politiques (UCL -qui était à l’initiative du rassemblement-, LO, NPA, FI...) y ont pris la parole avec une grande diversité d’approches mais une grande écoute mutuelle et une vraie convergence dans les objectifs : mettre fin à un système insupportable de violence et d’oppression. Justice pour George Floyd ! Justice pour Adama ! Justice pour toutes et tous !
Environ 400 personnes se sont rassemblées devant le CHU d’Angers ce jeudi 4 juin, avec des prises de parole de FO (qui a rappelé toutes les revendications), SUD, CGT, CFTC et gériatrie. De nombreux militant.e.s (Cité jaune, FI, UCL, JC, NPA, LO, UNEF...) étaient également présent.e.s. Des mobilisations ont également eu lieu au CESAME de Ste Gemmes (100 personnes) et au CH de Saumur (60 personnes). Des signes des plus encourageants pour la mobilisation nationale du mardi 16 juin ! Nous publions ici l’appel unitaire national de ce jour à cette grande mobilisation.
De Minneapolis à Paris, la crise sanitaire a accéléré la restriction des libertés, aggravé la stigmatisation des pauvres et libéré les énergies nauséabondes de la xénophobie et du racisme. L’assassinat de Georges Floyd et la violente répression des mobilisations contre ce crime d’État montre les enjeux de cette séquence. C’est ce qu’ont compris les dizaines de milliers de personnes qui ont répondu ce mardi soir à l’appel à manifester devant le parvis du tribunal de Paris pour exiger que justice soit rendue pour tous les George Floyd et Adama Traoré qui ont été victimes de policiers.
Jeudi 4 juin, à l’appel de l’intersyndicale FO-CGT-Sud, le personnel du CHU d’Angers est appelé à débrayer à 12H en se rassemblant devant l’entrée de la maternité. À Saumur, le CH débraye à 13h30 à l’appel de CGT, FO et SUD. Les agents du CESAME quant à eux se mobiliseront aussi ce jeudi 4 juin, entre 13H et 15H, devant l’administration, à l’appel des syndicats CGT et FO. Le NPA 49 apporte tout son soutien à cette première action gréviste des personnels de santé à Angers depuis le début du déconfinement !
Ce 28 mai, l’intervention du Premier ministre a été un véritable numéro d’autosatisfecit de la part du pouvoir. Les indicateurs du recul de la pandémie seraient bons, meilleurs que ce qui était attendu à ce qu’il paraît. Et qu’importe que, pour faire cette belle démonstration, Philippe, Véran et Blanquer tordent le cou à la réalité… Près de 29 000 morts depuis le début de cette catastrophe sanitaire, des morts sans aucun doute dus au retard à l’allumage des mêmes qui aujourd’hui font les fiers…
Depuis le lundi 11 mai, une mobilisation pour imposer que des moyens soient accordés à la santé a démarré. Des rassemblements de soignant.e.s, accompagné.e.s de celles et ceux qui les soutiennent, ont eu lieu à Toulouse et à l’hôpital pour enfants de Paris Robert-Debré, avant de s’étendre dans plusieurs hôpitaux, dans la perspective d’une grande journée de mobilisation pour la santé mardi 16 juin. Le développement d’un tel mouvement ouvre la possibilité d’une lutte sociale d’ampleur qui peut causer bien des soucis à Macron et à ses amis.
Il y a urgence à discuter des revendications pour faire face à la situation : interdiction des licenciements et réduction massive du temps de travail, mise à disposition de tests contre le virus et réquisition des entreprises pharmaceutiques, création d’un million d’emplois dans la fonction publique, en particulier dans la santé… Au niveau local comme national, l’heure est à la construction de l’unité de la classe ouvrière et de ses organisations (syndicats, associations et forces politiques).
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- samedi 4 octobre de 14h30 à 18h : débats sur l’agriculture et les enjeux environnementaux. Salle Pelloutier, Bourse du travail d’Angers.
- samedi 4 octobre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du ralliement à Angers.
- lundi 3 novembre à 20h : « Les Antilles empoisonnées », projection-rencontre autour du documentaire de Nicolas Glimois, aux 400 coups à Angers (Festival AlimenTERRE).
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Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
- Contre Macron et son monde, construire l’affrontement dans la durée ! (02/10/2025)
- Soutien à la flottille pour Gaza, rassemblements partout en France ce soir ! (02/10/2025)
- Protégeons la flottille ! (01/10/2025)
- Reconnaitre le peuple Palestinien ! Protéger la flottille ! (24/09/2025)
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !
Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !