Le week-end dernier, des dizaines de sans-papiers accompagnés de soutiens sont parties de Marseille et de Montpellier pour traverser à pied le pays. D’autres marches partiront ces prochaines semaines de Grenoble, Strasbourg, Lille, Rouen et Rennes…. Le samedi 17 octobre ces marches convergeront à Paris pour une manifestation nationale qui ira vers l’Élysée.
Le rassemblement appelé par la CGT et la FSU angevines le 17 septembre a permis à environ 300 militant.e.s de prendre date. Le contexte sanitaire et politique actuel et la division syndicale, autant que le choix peu mobilisateur de l’heure d’appel (à 17h à Angers), ne permettait guère d’espérer une mobilisation plus large des salarié.e.s. Face aux attaques gouvernementales et patronales en cours, il faut pourtant travailler d’urgence à remobiliser ces salarié.e.s et plus largement, tout le mouvement social et écologiste.
La journée nationale de grève et de manifestations de ce jeudi 17 octobre (avec des rassemblements à Angers à 17h au Ralliement, à Cholet à 16h30 place Travot, à Saumur à 10h30 place Bilange et à Segré à 11h30 au Rd-pt de Super U) s’inscrit dans une situation marquée à la fois par la reprise de la pandémie et une offensive antisociale très lourde. Avec pour point commun un pouvoir à la manœuvre, incapable d’assurer notre protection sanitaire et tout dévoué aux intérêts des capitalistes.
Campagne électorale pour leur candidat oblige, les fascistes de l’Alvarium ont déployé des banderoles sur la façade d’un immeuble rue Thiers à Angers et passé à tabac quelques passants. La police a placé en garde-à-vue deux identitaires mardi soir, prolongée mercredi. Toutefois, on connaît l’habituel laissez-faire de la mairie face aux agissements violents des identitaires d’Angers. Le Réseau angevin antifasciste (RAAF) appelle quant à lui à un rassemblement samedi 12 septembre à 14h, place Molière à Angers.
Le gouvernement Macron et et ses relais médiatiques redoublent d’efforts pour culpabiliser la population face au probable retour de l’épidémie. Le système capitaliste est pourtant l’unique responsable de cette crise économique et sanitaire et ses fidèles domestiques ont montré leur incapacité à organiser la société. C’est le moment pour le monde du travail et la jeunesse de reprendre l’initiative. Cela pourrait commencer dans la rue, que ce soit ce samedi 12 septembre à l’appel des Gilets jaunes ou le jeudi 17 septembre à l’occasion de la journée de grève interprofessionnelle.
Un site « L’Anticapitaliste », au nom de l’hebdomadaire et de la revue du NPA, va être définitivement lancé le 17 septembre. Son rôle sera d’être l’équivalent sur internet de l’hebdomadaire et de la revue. Le site national du NPA est quant à lui en train de migrer vers un nouveau domaine : http://NouveauPartiAnticapitaliste.org.
Outre ces annonces, nous proposons dans cet article une série de liens vers les derniers articles d’actualité parus sur le site national du NPA....
Soyons prêts à lutter toutes et tous ensemble en cette rentrée : dans la rue le samedi 12 septembre avec les Gilets jaunes, et en grève le jeudi 17 septembre, premier rendez-vous de lutte contre la politique du gouvernement Macron-Castex. Il faudra également être massivement dans la rue le samedi 17 octobre pour la régularisation des sans-papiers et la liberté de circulation, alors que chaque jour des centaines de migrant.e.s mettent leur vie en jeu en Méditerranée ou dans la Manche.
Il y a 80 ans, le 20 août 1940, Léon Trotsky était assassiné par un agent stalinien, Ramon Mercader alias Jacson. L’Anticapitaliste revient sur cet assassinat dirigé depuis le Kremlin dans une série d’articles que l’on peut trouver ICI. Nous reproduisons sur ce site le témoignage de Natalia Trotsky.
Le Comité international de la 4e Internationale a discuté en 2019 d’une « Proposition pour un débat programmatique ». Il a alors décidé de poursuivre largement et publiquement le débat sur la conception d’une nouvelle société que peut porter la 4e Internationale. Dans cette optique, il a demandé à trois de ses commissions de développer la réflexion, en plus de l’organisation d’une activité permanente dans les mouvements sociaux existants. Ces trois commissions – sur l’écologie, les questions LGBTIQ et l’oppression des femmes et le féminisme – ont chacune rédigé une courte contribution pour développer cette discussion. Nous reproduisons ici la contribution de la Commission écologie, écrite avant la pandémie de Covid-19.
Face à une situation de crise sanitaire et sociale qui dure et qui se trouve encore précipitée par la politique de casse des services publics conduite par ce gouvernement, comme par les précédents, nous ne pourrons compter que sur nous-mêmes et sur la force et la solidarité de la classe travailleuse. Exigeons -contre Macron !- la gratuité des protections sanitaires : masques, tests, gel, etc. Exigeons ce que revendiquent les hospitalier.e.s et les soignant.e.s depuis bien avant le début de cette crise : des embauches, des augmentations de salaires, du matériel…
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- samedi 4 octobre de 14h30 à 18h : débats sur l’agriculture et les enjeux environnementaux. Salle Pelloutier, Bourse du travail d’Angers.
- samedi 4 octobre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du ralliement à Angers.
- lundi 3 novembre à 20h : « Les Antilles empoisonnées », projection-rencontre autour du documentaire de Nicolas Glimois, aux 400 coups à Angers (Festival AlimenTERRE).
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Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
- Contre Macron et son monde, construire l’affrontement dans la durée ! (02/10/2025)
- Soutien à la flottille pour Gaza, rassemblements partout en France ce soir ! (02/10/2025)
- Protégeons la flottille ! (01/10/2025)
- Reconnaitre le peuple Palestinien ! Protéger la flottille ! (24/09/2025)
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !
Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !