La semaine dernière, la rentrée scolaire qui s’annonçait très dure a été marquée dans de nombreux endroits par des débrayages combinés à des droits de retraits et des mouvements de grève spontanés. Ce qui a été confirmé par la journée nationale de grève dans les écoles, collèges et lycées ce mardi 10 novembre. En plus de l’impréparation orchestrée par le gouvernement depuis le début de l’épidémie, dans une période déjà éprouvante pour elles et eux après l’assassinat de leur collègue Samuel Paty, les personnels de l’éducation ont dû en plus faire face au mépris de leur ministre.
La presse angevine a rapporté l’appel lancé par 125 universitaires de l’Université d’Angers en défense des libertés académiques après le vote, approuvé par la ministre de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal, d’un amendement scélérat au Sénat. Si cet amendement a finalement été abandonné, d’autres amendements tout aussi scélérats ont aggravé la loi dite de programmation de la recherche (LPR) de Mme Vidal, également avec son approbation. C’est une entreprise de démolition du service public qui est ainsi mise sur les rails, à laquelle il est urgent de résister alors même que les universités sont fermées aux usagers au nom de la crise sanitaire...
État d’urgence sanitaire, nouvelles mesures liberticides… Le gouvernement continue de faire ce qu’il a toujours fait, à savoir privilégier la sauvegarde des profits au dépend de nos vies. Ce nouveau « confinement » où l’on continue d’aller au boulot ne peut nous protéger efficacement de la pandémie, d’autant qu’il s’inscrit dans une logique toujours plus autoritaire. Il faut réagir !
Le NPA condamne les assassinats qui ont eu lieu à Nice et exprime sa solidarité avec les victimes, leurs familles et leurs proches. Au vu des informations disponibles, ces assassinats ont été commis au nom des mortifères idées jihadistes. Cet événement tragique montrent la totale inefficacité de la politique du gouvernement et des mesures répressives, du plan Vigipirate aux restrictions continues des libertés. Au contraire, les discours islamophobes du pouvoir et ses provocations incessantes s’inscrivent dans une logique guerrière qui ne peut que renforcer les fractures déjà existantes et ainsi donner du grain à moudre aux fanatiques de tout bord, vers de nouvelles catastrophes.
Par leurs déclarations visant toute la population musulmane de ce pays, les apprentis-sorciers au pouvoir ont précipité la population française dans un processus délétère, au bout duquel se profile le spectre de la guerre civile. La spirale attentats/répression doit être arrêtée au plus vite. Les organisations démocratiques - tétanisées après le meurtre atroce de Samuel Paty - doivent se ressaisir, défendre les libertés démocratiques et refuser l’écœurante stigmatisation d’une fraction de la population organisée par les plus hautes sphères de l’État français. Nous publions ici un communiqué du NPA à ce propos.
Samuel Paty a été tué en raison de son métier et de ses choix. Ce crime horrible est un indice supplémentaire d’une société qui se désagrège. Ce monde toujours plus violent, fait de guerres, d’oppressions, d’inégalités, de misère, constitue un terreau toujours plus favorable aux idées les plus réactionnaires et mortifères, à l’instar de l’idéologie jihadiste, porteuse d’un projet de société auquel nous sommes tout aussi opposés que nous le sommes à celui des extrêmes droites occidentales.
Dans une déclaration de ce mois d’octobre 2020, le Bureau exécutif de la Quatrième Internationale se livre à une analyse de la situation mondiale et de ses crises multiples -la plus marquante étant la pandémie de Covid-19. Il propose des revendications transitoires à mettre en avant pour sortir le monde de la terrible impasse où l’enferme le capitalisme, et rendre plus concrète une alternative écosocialiste pour l’humanité.
À Angers, un millier de personnes ont rendu hommage à Samuel Paty, l’enseignant décapité par un djihadiste fanatique, vendredi 16 octobre dans les Yvelines. Les participant.e.s ont pu entendre les prises de parole des syndicats enseignants qui en étaient à l’initiative : la FSU, la CGT, FO, SUD et UNSA. La parole a également été laissée à l’Association des musulmans d’Angers et la LICRA.
Après l’horrible assassinat, commis par un djihadiste fanatique, de Samuel Paty, enseignant dans un collège de Conflans-Sainte-Honorine, la solidarité avec sa famille, ses amiEs, ses élèves et ses collègues, et plus largement à l’ensemble des personnels de l’éducation doit être totale. Le NPA49 soutient pleinement l’appel à rassemblement dimanche 18 octobre à 15h, place du ralliement à Angers, lancé par la FSU 49 et l’intersyndicale éducation 49, en hommage à Samuel Paty et en défense d’une école de la raison critique, de l’expression libre et de l’émancipation de la jeunesse.
La mesure était sortie dans les médias comme un ballon d’essai, et Macron vient de le confirmer. Incapable de répondre à l’épidémie depuis son arrivée en France, le pouvoir n’a aujourd’hui comme unique réponse à proposer que le couvre-feu de 21h à 6h dans les zones géographiques à risque, soit l’Île-de-France et huit métropoles. Une nouvelle mesure de restriction des libertés individuelles au nom de la lutte contre le Covid-19, alors que cette deuxième vague n’a rien d’une fatalité.
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- samedi 21 juin à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
- Relaxe pour les militantEs indépendantistes Kanak (16/06/2025)
- L’Iran attaqué, Israël impuni : la voix des peuples étouffée (13/06/2025)
- Non à la dissolution de la Jeune Garde antifasciste (12/06/2025)
- Sommet sur les Océans, beaucoup d’écume pour rien ! (11/06/2025)
- La Californie reprend la rue contre Trump et ses raids racistes (10/06/2025)
- Soutien à la flottille de la liberté ! (09/06/2025)
- Libération immédiate des prisonnier·es politiques de Kanaky ! (04/06/2025)
- Meurtre raciste dans le Var : jusqu’à quand va-t-on compter les morts ? (02/06/2025)
- Le gouvernement est islamophobe, on le savait ! (02/06/2025)
- À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite ! (02/06/2025)
Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...