Face au Covid-19, le gouvernement n’annonce que le vaccin et le couvre-feu, à 18h dans plusieurs départements. Si le vaccin est une réponse adéquate pour des centaines de milliers de personnes âgées ou vulnérables, le couvre-feu est en revanche une privation de libertés incroyable : on a le droit de se contaminer au travail et dans les commerces mais il est interdit de voir ses amiEs, de se cultiver. Les libertés culturelles et politiques sont suspendues, et les conquêtes du mouvement ouvrier concernant le droit à 8 heures de loisir par jour (avec 8 heures de travail, 8 heures de repos) sont balayées.
L’année qui se termine a montré que le capitalisme était incapable de répondre à la pandémie. Dans une majorité de pays, et la France n’échappe pas à la règle, les gouvernements capitalistes ont privilégié les grandes entreprises aux populations, et les politiques liberticides aux investissements massifs dans la santé publique...
Ce sont près de 300 personnes qui, vendredi 18 décembre au soir, ont répondu à l’appel « Liberté, égalité, papiers ! » de l’Acte 4 du mouvement des sans-papiers. Cette manifestation angevine a aussi été l’occasion d’informer les participant.e.s sur la scandaleuse expulsion manu militari du squat de la rue Desjardins, révélatrice des liens étroits entre l’appareil judiciaire et policier et les possédants tels que le promoteur immobilier qui l’a fait ordonner.
Ces vendredi 18 et samedi 19 décembre, des manifestations ont lieu dans plus de 50 villes autour des mots d’ordre de l’Acte 4 du mouvement des sans-papiers : « Liberté, égalité, papiers ! ». À Angers, le rassemblement est prévu vendredi à 17h30, place du Ralliement. Quelque chose a commencé à changer grâce à la mobilisation extraordinaire de ce mouvement depuis le 30 mai dernier et la marche nationale des sans-papiers de septembre et octobre.
Environ 300 artistes et publics en soutien se sont rassemblés mardi 15 décembre devant le grand théâtre d’Angers pour exiger que la culture ne soit pas la grande sacrifiée des mesures chaotiques et autoritaires prises par le gouvernement au nom de la crise sanitaire. Des représentants de la CGT spectacle ont pris la parole pour demander des mesures d’urgence pour les artistes, techniciens et administratifs du secteur. D’autres interventions ont questionné le sens d’un monde sans avenir, où l’utilitarisme marchand prévaut sur la réflexion et les relations humaines.
Le gouvernement a cyniquement choisi le “commerce” plutôt que la “culture” (spectacle vivant, audiovisuel, cinéma, musique, université…) Et celle-ci est aujourd’hui en grand péril. Or, la culture est ce qui fait sens, développe l’esprit critique (et ouvre à la contestation !) C’est le liant essentiel permettant à toutes les composantes d’une société, à toutes ses dimensions, de trouver leur place. Le collectif Culture en Lutte des Pays-de-Loire appelle à la mobilisation, notamment mardi 15 décembre à partir de 17h30 à Angers, place du Ralliement, devant le Grand Théâtre, pour une manif aux flambeaux. Nous reproduisons son appel.
Vendredi 18 décembre, Journée internationale des migrantEs, des manifestations sont organisées sur tout le territoire pour la régularisation de touTEs les Sans-Papiers, la fermeture des Centres de rétention, le logement pour toutes et tous. À Angers, un rassemblement est organisé à 17h30 place du Ralliement à l’appel d’un collectif d’organisations politiques (dont le NPA49) et associatives, et par plusieurs organisations syndicales.
La fantastique mobilisation du 28 novembre contre la loi liberticide dite de “sécurité globale” (4000 à Angers, 100 fois plus dans tout le pays !) laissera des traces, malgré la relative décrue -prévisible- de samedi dernier (1500 à Angers). Le pouvoir s’organise pour y faire face, à nous de maintenir la pression ! D’autant plus qu’il faut aussi répondre aux multiples crises - sociale, écologique, sanitaire - qui frappent la population travailleuse et les jeunes.
Deux manifestations intersyndicales se sont succédé à Angers ce samedi 5 décembre, en dépit d’un temps maussade. La première, devant la Bourse du travail à l’appel de l’UD CGT et de Solidaires, a dénoncé le chômage et la précarité, deux armes du capital pour soumettre et surexploiter la classe travailleuse. Elle a réuni près de 200 personnes. La seconde, place du Ralliement à l’appel de l’intersyndicale CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, pour dénoncer la loi liberticide dite de “Sécurité globale” a - malgré son interdiction par la préfecture - rassemblé environ 1500 manifestant.e.s.
En Maine-et-Loire, à l’image d’initiatives similaires partout en France, l’intersyndicale CFTC CGT FO FSU SOLIDAIRES UNEF UNL appelle à se rassembler de nouveau à Angers ce samedi 5 décembre à 15h30 au Ralliement (dans la continuité du rassemblement contre le chômage prévu à 14h30 devant la Bourse du travail) pour exiger le retrait de la loi dite de "sécurité globale". Les associations de défense des libertés et des droits humains appellent également, ainsi que les organisations politiques de gauche (dont évidemment le NPA49). Ne laissons pas Macron, Darmanin et Lallement piétiner les libertés et légitimer un État policier !
- Lire l’appel intersyndical
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- samedi 21 juin à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
- Relaxe pour les militantEs indépendantistes Kanak (16/06/2025)
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- À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite ! (02/06/2025)
Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...