La fantastique mobilisation du 28 novembre contre la loi liberticide dite de “sécurité globale” (4000 à Angers, 100 fois plus dans tout le pays !) laissera des traces, malgré la relative décrue -prévisible- de samedi dernier (1500 à Angers). Le pouvoir s’organise pour y faire face, à nous de maintenir la pression ! D’autant plus qu’il faut aussi répondre aux multiples crises - sociale, écologique, sanitaire - qui frappent la population travailleuse et les jeunes.
Deux manifestations intersyndicales se sont succédé à Angers ce samedi 5 décembre, en dépit d’un temps maussade. La première, devant la Bourse du travail à l’appel de l’UD CGT et de Solidaires, a dénoncé le chômage et la précarité, deux armes du capital pour soumettre et surexploiter la classe travailleuse. Elle a réuni près de 200 personnes. La seconde, place du Ralliement à l’appel de l’intersyndicale CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, pour dénoncer la loi liberticide dite de “Sécurité globale” a - malgré son interdiction par la préfecture - rassemblé environ 1500 manifestant.e.s.
En Maine-et-Loire, à l’image d’initiatives similaires partout en France, l’intersyndicale CFTC CGT FO FSU SOLIDAIRES UNEF UNL appelle à se rassembler de nouveau à Angers ce samedi 5 décembre à 15h30 au Ralliement (dans la continuité du rassemblement contre le chômage prévu à 14h30 devant la Bourse du travail) pour exiger le retrait de la loi dite de "sécurité globale". Les associations de défense des libertés et des droits humains appellent également, ainsi que les organisations politiques de gauche (dont évidemment le NPA49). Ne laissons pas Macron, Darmanin et Lallement piétiner les libertés et légitimer un État policier !
- Lire l’appel intersyndical
Samedi 5 décembre est une journée nationale de lutte contre la précarité et le chômage à l’appel des syndicats et des associations de chômeurs. À Angers, un rassemblement est prévu devant la Bourse du travail d’Angers à 14h30, initié notamment par l’UD CGT de Maine-et-Loire. Au niveau politique national, dans un texte unitaire, Ensemble, le NPA, FI, PEPS, Générations et GDS soutiennent cette initiative, dénoncent le fait que moins de 1% des 100 milliards du plan de relance sont destinés aux plus précaires, et exigent, d’une part, l’abandon de la réforme Macron de l’allocation-chômage, d’autre part, la création d’un véritable bouclier social.
Du dégoût et de la révolte, voilà ce que nous avons toutes et tous ressentis devant les violences policières de ces dernières semaines. Les dernières images des exactions contre les migrant.e.s place de la République à Paris ou du tabassage du producteur de musique noir Michel Zecler, ont mis le feu au poudre, entraînant en particulier une large mobilisation samedi dernier dans tout le pays, et même à Angers avec 4000 manifestant.e.s ! Il faut maintenant étendre la lutte et construire les convergences.
Ce sont environ 4000 personnes qui se sont rassemblées contre les lois liberticides au jardin du Mail à Angers ce samedi 28 novembre. Alors que la place du Ralliement avait été interdite par le préfet et que le rassemblement devait être statique, une grande partie des jeunes et moins jeunes mobilisé.e.s (bien au-delà des organisations syndicales et politiques) est partie en manifestation via cette même place et via... la rocade comme de rigueur pour les grandes manifestations ! Un grand succès de mobilisation qui ne doit pas rester sans suites !
Samedi 28 novembre à 14h30, au jardin du Mail à Angers, un rassemblement contre la loi liberticide dite “de sécurité globale” (LSG) est organisé par l’intersyndicale CFTC-CGT-FO-FSU-Solidaires-UNEF-UNL. C’est le premier rassemblement contre la LSG en Maine-et-Loire : mieux vaut tard que jamais ! Car il y a urgence à mobiliser contre cette n-ième loi scélérate qu’un gouvernement autoritaire entend faire passer à la faveur de la crise sanitaire. Dernière illustration de cet autoritarisme : l’interdiction par la préfecture du rassemblement initialement prévu sur la place du Ralliement. Finalement, il aura lieu au jardin du Mail...
Contre l’épidémie de Covid, le gouvernement continue sa politique autoritaire et inefficace. Le seul allègement du confinement annoncé par le monarque-président ce mardi 24 novembre concerne les commerces (plutôt les gros !) et pas la population. Une autre voie, démocratique celle-là, serait de développer une alliance entre les professionnels de santé et celles et ceux qui, sur leurs lieux de travail, d’études, de vie, sont les plus à même de définir et mettre en œuvre les meilleurs moyens de se protéger et d’éviter la propagation du virus.
Les « héros » d’hier sont redevenus des oubliés et ne le supportent plus. Ainsi, les 40.000 personnels du secteur social et médico-social se voient toujours refuser l’augmentation de salaire de 183 euros attribuées à leurs collègues des services hospitaliers. L’intersyndicale santé 49 CFDT, CGT, FO, SUD appelle à la grève et à un rassemblement devant la préfecture jeudi 26 novembre à 14h pour exiger le versement des 183 euros à tous les exclus du Ségur, dans le public comme dans le privé
La loi dite de « sécurité globale », actuellement discutée à l’Assemblée nationale dans le cadre d’une « procédure accélérée », constitue un pas supplémentaire dans le cours autoritaire de la Macronie. Incapable de gérer la crise sanitaire et ses dramatiques conséquences sociales, le gouvernement entend opérer un tour de vis sécuritaire supplémentaire en s’en prenant une fois de plus violemment à nos droits et aux libertés, dont la liberté de la presse.
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- samedi 4 octobre de 14h30 à 18h : débats sur l’agriculture et les enjeux environnementaux. Salle Pelloutier, Bourse du travail d’Angers.
- samedi 4 octobre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du ralliement à Angers.
- lundi 3 novembre à 20h : « Les Antilles empoisonnées », projection-rencontre autour du documentaire de Nicolas Glimois, aux 400 coups à Angers (Festival AlimenTERRE).
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Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE. C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
- Soutien à la flottille pour Gaza, rassemblements partout en France ce soir ! (02/10/2025)
- Protégeons la flottille ! (01/10/2025)
- Reconnaitre le peuple Palestinien ! Protéger la flottille ! (24/09/2025)
- Une date de mobilisation maintenant : dégager Macron c’est possible ! (19/09/2025)
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !
Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !