Nous publions ici le communiqué commun des organisations syndicales départementales CGT, FO, FSU, Solidaires du Maine-et-Loire en date du 24 mars 2020. Celui-ci réaffirme qu’aucune raison de type “économique” ne saurait justifier que des vies soient mises en danger et exige la fermeture des entreprises non essentielles. Il s’élève contre la remise en cause du droit du travail par le gouvernement, qui profite ainsi cyniquement de la crise sanitaire, et exige des moyens de fonctionner et de se protéger pour les personnels de santé.
Le Parlement a adopté, dans la nuit de samedi à dimanche, le projet de loi d’urgence sanitaire. Cette loi indigente quant aux mesures élémentaires de santé publique n’est en réalité qu’un prétexte pour continuer le démantèlement du code du travail et exposer des milliers de travailleur.e.s à un danger mortel pour garantir les profits. À nous de prendre nos affaires en main et d’organiser à l’inverse un confinement solidaire basé sur l’entraide !
Alors que la situation sanitaire s’aggrave de jour en jour, en partie à cause de l’impéritie de L’État français qui n’a eu de cesse, ces dernières années, de réduire les crédits alloués aux hôpitaux publics (d’où le manque de lits d’urgence, de masques et même de tests de dépistage), le gouvernement fait voter un état d’urgence qui réduit le droit du travail, et il s’acharne à vouloir que des entreprises non essentielles continuent à fonctionner, mettant ainsi en danger leurs salarié.e.s. Nous publions ici quelques liens vers différents textes publiés ces derniers jours sur le site national du NPA.
244 personnalités du monde associatif, syndical, médical et scientifique lancent un APPEL à ne pas céder aux sirènes trompeuses de l’union nationale derrière un État qui s’est jusqu’ici montré imprévoyant, voire incompétent, tant sa principale préoccupation est de préserver l’économie coûte que coûte, bien plus que la santé de la population. L’appel est surtout un appel à l’entraide générale, dans la nécessaire situation actuelle de confinement. Il s’agit en effet de préserver le présent et, au lieu de l’univers de compétition irrationnelle et destructrice du capitalisme global, de construire un monde enfin solidaire.
Les soudaines déclarations d’E. Macron en faveur du service public, en particulier hospitalier, ou mettant en cause le “modèle de développement” (capitaliste !) ne doivent pas faire illusion. Au-delà du discours paradoxal pour celui qui n’a cessé d’aller dans la direction contraire, les mesures gouvernementales ne dérogent pas à l’approche néolibérale habituelle. Tout pour les entreprises et les salarié.e.s devront payer... Autant de raisons de refuser de les laisser faire et de le répéter haut et fort : nos vies valent plus que leurs profits !
Dans une déclaration du 17 mars, le Bureau exécutif de la 4e Internationale fait l’analyse et un premier bilan des terribles conséquences sociales et sanitaires de la pandémie du coronavirus, en lien avec le bilan social et écologique de plus en plus monstrueux du système capitaliste global. La riposte à la crise sanitaire doit constitue un champ de mobilisation, en convergence avec les autres terrains de lutte, pour construire l’urgente alternative écosocialiste.
Lundi, la nouvelle prise de parole de Macron résume bien la façon dont ce pouvoir entend gérer cette grave crise sanitaire. Annonce - tardive - de mesures de confinement… pour celles et ceux qui le peuvent, sanctions et répression pour les autres, nouveaux cadeaux aux entreprises sans aucune aide aux salarié.e.s impactés, sans un centime pour le secteur hospitalier, le tout sur une tonalité martiale et menaçante... Masquer leurs propres responsabilités dans le retard pris face à la crise semble être la préoccupation essentielle de Macron et de son gouvernement.
Ce pouvoir est irresponsable. Alors qu’il ferme à juste titre les établissements scolaires et de nombreux lieux publics pour tenter de répondre à la grave crise sanitaire du coronavirus, il a voulu maintenir coûte que coûte ces élections municipales dimanche 15 mars. Aussi, sans surprise, notamment à Angers, l’abstention a profondément marqué ce scrutin électoral, plus d’un électeur sur deux (54% en moyenne, 66% à Angers !) ne s’étant pas déplacé. C’est l’expression la plus claire du large désintérêt populaire pour cette élection perçue comme totalement déplacée dans une situation où l’ensemble du pays est en train de s’installer dans le confinement.
Avec le discours et les annonces d’E. Macron, notamment la fermeture de l’ensemble des établissements scolaires, puis l’extension gouvernementale de cette fermeture à l’ensemble des commerces non indispensables, la « crise du coronavirus » entre dans une nouvelle phase. Pour nous, l’équation à résoudre est la suivante : ne pas nier la gravité de la crise sanitaire, ne pas nous opposer à des mesures de bon sens au prétexte qu’elles seraient proposées par les autorités, mais refuser toute forme d’union nationale et participer à la construction d’une mobilisation indépendante autour d’un plan d’urgence sociale et sanitaire.
Près de 400 jeunes (pour l’essentiel) et moins jeunes ont défilé dans le centre-ville d’Angers pour la justice climatique vendredi 13 mars, à l’appel de Youth for Climate, d’ATTAC, de XR, de Cité jaune Angers et des syndicats CGT, FSU et Solidaires. La crise sanitaire du Coronavirus et l’interdiction des rassemblements de plus de 100 personnes n’a pas empêché que la manifestation a été des plus dynamique. Si l’initiative ne pouvait évidemment prétendre à rassembler autant que lors des marches pour le climat de l’an passé, elle a permis de mettre en lumière l’émergence d’une nouvelle génération de militant-e-s. Le combat va continuer !
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- samedi 4 octobre de 14h30 à 18h : débats sur l’agriculture et les enjeux environnementaux. Salle Pelloutier, Bourse du travail d’Angers.
- samedi 4 octobre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du ralliement à Angers.
- lundi 3 novembre à 20h : « Les Antilles empoisonnées », projection-rencontre autour du documentaire de Nicolas Glimois, aux 400 coups à Angers (Festival AlimenTERRE).
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Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
- Contre Macron et son monde, construire l’affrontement dans la durée ! (02/10/2025)
- Soutien à la flottille pour Gaza, rassemblements partout en France ce soir ! (02/10/2025)
- Protégeons la flottille ! (01/10/2025)
- Reconnaitre le peuple Palestinien ! Protéger la flottille ! (24/09/2025)
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !
Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !