Lundi 9 mars, les cours du pétrole ont chuté de 25%, tandis qu’en deux semaines, les cours du CAC 40 ont chuté de 15%. Les analystes économiques anticipent un arrêt de la croissance, voire une récession. Le Coronavirus est l’élément déclencheur d’une crise qui devait éclater à un moment où à un autre. La crise économique et la crise écologique démontrent que nous n’avons plus le choix : il nous faudra soit subir de nouvelles attaques, terribles contre les droits de l’ensemble des classes populaires, soit réagir, imposer un rapport de forces susceptible d’ouvrir la voie à une société écosocialiste.
La journée internationale pour les droits des femmes s’est déroulée cette année dans un lourd contexte d’attaque gouvernementale contre les retraites et de dégradation accélérée des services publics, qui frapperont en particulier les femmes, et des provocations patriarcales dont la cérémonie des César et ses suites ont donné l’exemple. Les revendications des femmes n’en sont que plus radicales, comme l’a montré à son échelle la marche nocturne non mixte appelée samedi 7 mars à Angers par le Collectif Émancipation.
Les 13 et 14 mars, de nouvelles marches pour le climat se dérouleront partout dans le monde. Le vendredi 13, ce seront les jeunes qui défileront, notamment à Angers à partir de 14h, place du Ralliement, avec le soutien des organisations syndicales CGT, FSU et Solidaires. Le samedi 14, une grande marche est organisée à Paris, appelée par un large éventail d’organisations (ATTAC, CGT, Confédération Paysanne, FSU, Greenpeace, Les Amis de la Terre, Oxfam, Solidaires...), le soutien des organisations écologistes et écosocialistes (dont le NPA).
Jeudi 5 mars, une journée nationale de mobilisation était appelée par la coordination nationale des facs et labos en lutte, avec le soutien de l’intersyndicale de l’Enseignement supérieur et de la recherche. C’est le projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR, encore non publié officiellement, mais aux orientations délétères) qui a mis le feu aux poudres dans un milieu déjà lourdement frappé par le manque d’effectifs et de moyens et une précarité galopante. À Angers, environ 200 universitaires ont participé à tout ou partie des initiatives de la journée.
Six listes sont en lice aux municipales d’Angers. Malheureusement, aucune ne s’appuie sur une plate-forme intégrant à la fois les problématiques nationales (contre Macron et son monde capitaliste) et les revendications locales, comme le NPA49 avait essayé de le faire en 2014. Néanmoins, le NPA49 appelle à voter pour les deux listes qui au-delà de leurs insuffisances, s’approchent le plus de cet objectif. Analyse...
Rien ne nous étonne plus de la part de ce pouvoir, digne héritier du couple Valls-Hollande, célèbre entre autres pour ses 49-3. Ils ont quand même fait fort, un samedi soir devant une assemblée quasi vide, après un conseil des ministres soi-disant convoqué sur la seule crise sanitaire du Coronavirus Covid-19... Le pouvoir nous met tous et toutes devant nos responsabilités : c’est ici et maintenant que ça se passe, c’est ici et maintenant que ça passe, ou qu’ils se cassent !
Sida, Ebola, SRAS, Zika, dengue hémorragique… les grandes épidémies sont de retour, attisées par les effets d’un capitalisme mondialisé. Celui-ci est en effet, dans une seule logique du profit, à l’origine de la circulation irrationnelle et inutile des marchandises et des hommes, du réchauffement climatique, de l’entassement de populations dans des mégapoles, de l’absence de services de santé fiables accessibles à tous. Communiqué du NPA.
Ils ne respectent rien, pas même leur prétendu système démocratique… Lors du débat parlementaire sur le projet de loi sur les retraites, le gouvernement multiplie les déclarations et les signaux pour préparer l’opinion à une « adoption » au 49-3, c’est-à-dire sans vote de l’Assemblée nationale. Il y a donc urgence à retrouver le chemin de la mobilisation, de la grève, pour les faire reculer.
Précarité généralisée et remise en cause des statuts garantissant l’indépendance et les libertés académiques, recherche entièrement soumise aux intérêts privés, élitisme et financements inégalitaires. Les “groupes de travail” mis en place par le gouvernement pour le projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR) ont fait allégeance à la doxa néolibérale et aux objectifs de destruction du service public. Mais la sinistre médiocrité de leurs “propositions” suscite en retour un vent de révolte dans les universités, y compris à l’université d’Angers où un comité de mobilisation a vu le jour et où deux AG ont permis de redonner confiance en la mobilisation des personnels. Premier objectif : université morte le 5 mars !
N’en déplaise au gouvernement qui voudrait siffler définitivement la fin de la partie par un passage en force, le débat parlementaire ne sonne pas le glas de la mobilisation commencée il y a plus de deux mois.
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- samedi 16 août à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Jardin du mail à Angers.
- dimanche 28 septembre : Mobilisation nationale « pour le climat, la justice, les libertés » à l’appel d’ATTAC et des associations écologistes.
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Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !
Au Ralliement à Angers le 19 juillet, environ 300 personnes se sont rassemblées pour la Palestine dans l’après-midi, essentiellement des militants de l’AFPS, avec quelques drapeaux du PCF, de la FI, et bien sûr du NPA. À 16h30, un 2e rassemblement, contre les bombardements israéliens en Syrie, a été moins fourni : environ 100 personnes (photo). Il y a eu trois interventions (2 hommes, 1 femme), essentiellement pour défendre l’unité du pays et le refus du sectarisme.
Du “centre” à l’extrême droite, les parlementaires (dont en Maine-et-Loire les 3/4 des sénateurs et 6/7 des députés) ont adopté, avec le soutien du gouvernement Bayrou, la loi Duplomb, un texte téléguidé par l’agro-industrie productiviste, la FNSEA et la Coordination rurale (extrême droite). Cette loi écocide qui va à l’encontre de l’urgence sanitaire et écologique a été dénoncée par la Confédération paysanne, les associations environnementales et maintes instances scientifiques. Une pétition rédigée par une étudiante de 23 ans vient d’être mise en ligne sur le site de l’Assemblée nationale, qui exige son abrogation immédiate. En quelques jours, ce sont déjà plus de 500.000 personnes qui l’ont signée, ce qui impose sa prise en considération par l’Assemblée nationale et surtout montre que cette loi écocide est largement rejetée : elle a du plomb dans l’aile ! Le combat pour son abrogation et pour une autre agriculture ne fait que commencer ! Signons-là massivement !!!
Malgré les vacances d’été, ce sont encore 120 angevin·e·s qui, samedi 12 juillet ont répondu à l’appel hebdomadaire à manifester sa solidarité avec le peuple palestinien. Lors de la prise de parole, ont été dénoncés la scandaleuse répression policière qui a frappé les militant·e·s qui tentaient de déployer des drapeaux palestiniens au passe du Tour de France (au motif que ce drapeau serait “religieux” !!!) ainsi que le “Israël-washing” auquel se livre la direction du Tour de France en y autorisant une équipe israélienne dans le contexte de la guerre génocidaire en cours. Ont également été dénoncées les plateformes d’observation “touristiques”, à la frontière de Gaza, permettant aux quidam de se “régaler” du spectacle des destructions opérées par l’armée israélienne (lire ici). Un poème de Darwich a été lu à la fin : maigre consolation compte tenu du contexte, mais la lutte doit continuer. Prochain RDV samedi 19 juillet au Ralliement !
Le 8 juillet à l’Assemblée nationale, du “centre” à l’extrême droite, tous les députés du Maine-et-Loire (à l’exception de Stella Dupont, non inscrite) ont voté pour la loi Duplomb promue par l’agro-industrie et la FNSEA : Philippe Bolo (Démocrates), Nicole Dubré-Chirat et Denis Masséglia (Ensemble), François Gernigon et Laetitia Saint-Paul (Horizons), Anne-Laure Blin (LR). Précédemment au Sénat (Scrutin 181 du 27/01/2025), Grégory Blanc (PS) fut le seul sénateur angevin à voter contre : Corinne Bourcier et Emmanuel Capus (Horizons) ainsi que Stéphane Piednoir (LR) votèrent également cette loi écocide. À l’heure du dérèglement climatique et de la crise de la biodiversité, les neuf parlementaires pro-Duplomb proposent d’en remettre une couche dans le productivisme aveugle qui étouffe l’agriculture paysanne, prépare les cancers de demain grâce aux pesticides (tels que le néonicotinoïde de nouveau autorisé), précipite encore un peu plus l’extinction de masse des espèces animales et végétales. Ces extrémistes irresponsables préfèrent la fin du monde à la fin du capitalisme. Ne les laissons plus voter en notre nom !