Pour qui en doutait encore, la nomination du patron de BlackRock comme officier de la Légion d’honneur est éclairante sur les objectifs réels de la réforme des retraites que souhaite imposer ce pouvoir... À l’appel des organisations syndicales, une nouvelle journée de grève et de mobilisation a lieu jeudi 9 janvier (lire l’appel de l’intersyndicale du 49). Généraliser la grève pour gagner et dégager Macron et son monde, voilà les vœux que nous nous souhaitons pour cette nouvelle année !
Gilets jaunes, mobilisations climatiques, luttes à l’hôpital, grèves et manifestations contre la réforme visant à faire exploser le système de retraites... L’année 2019 aura vu renaître en France un fort mouvement social et écologique. Parallèlement, à l’étranger, les révoltes de masse contre l’ordre injuste du monde se multiplient. À l’inverse des vœux qu’E. Macron doit prononcer devant les médias, à ses pieds rassemblés, nos vœux vont à l’extension des luttes sociales et écologiques en 2020. Face à un système capitaliste qui précipite le monde dans le chaos social et climatique, l’urgence reste plus que jamais une autre société, une société réellement démocratique et résolument écosocialiste !
Vendredi 27 décembre 2019 en fin de matinée, ce sont pas moins de 300 personnes qui se sont rassemblées sur le parvis de la gare Saint-Laud d’Angers à l’appel de l’intersyndicale FO-CGT-Solidaires-FSU et en soutien à la grève des cheminots. Cheminots, personnel du CHU d’Angers, enseignants et Gilets jaunes ont ensuite défilé dans le centre-ville. Il s’agissait de démontrer à nouveau que, malgré la période des fêtes, le mouvement est loin de désarmer ! Dans grève, il y a rêve, pas trève. Et la révolte est là !
Même si elle a été la plus longue en un quart de siècle d’existence, la COP25 – 25e conférence de la Convention des Nations unies sur le changement climatique – se conclut à nouveau sur une inaction criminelle. Et ce, alors même que la consommation globale d’énergie dans le monde explose, sans aucune réduction relative de la consommation des énergies fossiles génératrices de gaz à effet de serre...
Le gouvernement table sur la période des fêtes pour faire passer sa réforme en force, malgré le fait que la majorité de la population soutient la grève et s’oppose à la casse des retraites. Mais le mouvement tient, malgré la grande difficulté représentée par cette période, pour rebondir après les fêtes.
Pendant deux jours, Édouard Philippe a joué la comédie du « dialogue social » en convoquant les syndicats. Puis, il s’est vanté d’« avancées concrètes » sans plus de précision, alors que rien n’est retiré du projet de réforme des retraites. Le PM et à sa remorque les médias capitalistes ont voulu jouer la division syndicale en vue d’une « trêve » à Noël. Mais si les dirigeants de l’Unsa et dans une moindre mesure de la CFDT se sont prêtés à ce jeu, la base ne les suit pas forcément. Et puis les autres syndicats entendent bien continuer la lutte... Le gouvernement ne lâche rien, nous non plus !
Ce jeudi 19 décembre, ce sont 600 manifestant.e.s qui se sont rassemblé.e.s devant la gare Angers—Saint-Laud, avant de rejoindre la préfecture et les rues de l’hypercentre. À la veille des congés scolaires du solstice d’hiver, il s’agissait de soutenir les cheminots en lutte. Ceux-ci tenaient d’ailleurs une assemblée générale en début de matinée et sont même venus de l’intérieur des baies vitrées de la gare scander des slogans contre la réforme Macron-Delevoye-Pietraszewski des retraites.
Ce sont plus de 10.000 Angevin.e.s (7000 à Angers, 2000 à Saumur, 1000 à Cholet et plus d’une centaine à Segré) qui ont défilé dans les rues de leurs villes mardi 17 décembre. C’est une mobilisation comparable avec celle du 5 décembre, et l’on peut en déduire que c’est un million de personnes qui dans tout le pays a exigé le retrait du projet de loi du porte-plume de la multinationale Blackrock, l’ex-ministre Delevoye.
Les annonces d’É. Philippe mercredi dernier n’ont fait que confirmer ce que l’on savait déjà. Le gouvernement met la pression pour que le mouvement s’arrête cette fin de semaine. Cependant, après la démission de Delevoye, le pouvoir est fragilisé. Il faut savoir en profiter ! La contre-offensive, c’est maintenant ! Toutes et tous en grève et aux manifestations, dont celle d’Angers à 11h, place Leclerc, ce mardi 17 décembre !
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- samedi 4 octobre de 14h30 à 18h : débats sur l’agriculture et les enjeux environnementaux. Salle Pelloutier, Bourse du travail d’Angers.
- samedi 4 octobre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du ralliement à Angers.
- lundi 3 novembre à 20h : « Les Antilles empoisonnées », projection-rencontre autour du documentaire de Nicolas Glimois, aux 400 coups à Angers (Festival AlimenTERRE).
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Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
- Contre Macron et son monde, construire l’affrontement dans la durée ! (02/10/2025)
- Soutien à la flottille pour Gaza, rassemblements partout en France ce soir ! (02/10/2025)
- Protégeons la flottille ! (01/10/2025)
- Reconnaitre le peuple Palestinien ! Protéger la flottille ! (24/09/2025)
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !
Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !