Le choix de Macron de privilégier la durée de cotisation plutôt que l’âge pivot de 64 ans (ou bien les deux ?), est cohérent avec sa volonté d’obliger chacun.e. à « travailler plus ». Elle ne ferait qu’accélérer le passage d’un système collectif et solidaire, ou chacun.e. a des droits, (âge de la retraite, niveau des pensions) à des retraites minimums, ou chacun individuellement « récupère sa mise »... Analyse.
Dimanche 25 août dès 11h, entre 200 et 300 personnes se sont massées devant l’hypermarché Géant-Casino de La Roseraie à Angers afin de protester contre l’ouverture du dimanche étendue à l’après-midi par mise en service de caisses automatiques et de surveillance par des vigiles. La CGT commerce était à l’initiative de ce rassemblement, rejointe par la CGC et la FSU et bien sûr les Gilets jaunes. Pour le droit du travail, contre la marchandisation totale de la vie qui est bout de la logique capitaliste. La lutte ne fait que commencer !
Du 24 au 26 août, E. Macron va accueillir en grande pompe les dirigeants des sept pays les plus riches du monde. Tout comme le G20, l’OMC ou le FMI, le G7 symbolise la domination d’une poignée de puissants qui décide sur le dos des peuples du sort de la planète entière. Et L’État français s’apprête à mener une répression policière et judiciaire sans précédent contre toutes celles et tous ceux qui ne veulent plus de leurs politiques anti-sociales et anti-écologiques. Le NPA participe au combat contre les saigneurs du monde, pour en finir avec le capitalisme !
Invité dimanche 11 août par le collectif « Sans Transition ? » à Saint Lézin (49), l’ancien ministre EELV de l’environnement Yves Cochet (en 2001) a pu y développer ses thèses collapsologistes, comme il l’a fait longuement dans le Courrier de l’Ouest du même jour. Dans la continuité de son passé politique, il ne remet pas en cause le capitalisme et ses responsabilités dans la catastrophe écologique qui menace et s’en tient à un discours de renoncement. Contre cette impasse du fatalisme et de la résignation, il faut au contraire chercher une issue : sortir d’un capitalisme mondialisé et destructeur, vers l’écosocialisme !
Pour celles et ceux qui restent attaché.e.s à un projet de société solidaire, féministe et écosocialiste, les tâches politiques de la rentrée de septembre sont claires : convergence des luttes, élargissement des colères, notamment pour préparer un affrontement décisif pour les retraites, construction d’une perspective anticapitaliste pour tout le mouvement social et écologiste.
Jeudi dernier, plus de 110 migrant.e.s ont disparu après le naufrage de leur bateau au large de la Libye alors qu’ils tentaient de rejoindre les côtes italiennes. Une nouvelle et tragique démonstration de la politique meurtrière de cette « Europe forteresse » qu’est l’Union européenne (UE).
Triste comédie “démocratique” qui s’est jouée à l’agglo angevine le 8 juillet. Les élus étaient censés délibérer sur la faisabilité des transports gratuits. Mais les jeux étaient déjà faits, à tel point que le journal municipal d’Angers avait déjà tiré la conclusion de ce “débat” à la mode de M. Béchu : « La gratuité, une fausse bonne idée ». Fausse vraiment, à l’heure du dérèglement climatique et des menaces qui pèsent sur la biosphère ?
Face aux agressions du gouvernement Macron et au danger mortel que représente son faux adversaire fasciste, le NPA est disponible pour discuter avec toutes les forces organisées, les courants politiques, les équipes militantes, les individus pour construire des collectifs de luttes, regroupant la gauche sociale et politique, les équipes militantes dans les services publics, dans les entreprises, dans les quartiers, et les centaines de milliers de personnes qui se sont retrouvées sur des bases progressistes dans le mouvement des Gilets Jaunes ou dans les marches pour le climat.
Loin d’être une bonne nouvelle, l’annonce d’un report probable à 2020 de la réforme des retraites ouvre la porte à un nouveau « coup tordu » de l’exécutif. Celui-ci s’apprête à faire précéder, discrètement, la réforme « systémique » annoncée par le candidat Macron par une nouvelle réforme dite « paramétrique » allongeant une nouvelle fois la durée de cotisation nécessaire pour bénéficier d’une retraite complète. Les générations qui vont cesser leur activité salariée dans les prochaines années sont directement visées. Avec Macron, c’est « en même temps » réforme « paramétrique » et « réforme systémique » : la double peine !
Fête de la musique à Nantes, Pont de Sully à Paris, répression antisyndicale à PSA ou à la Poste, chasse aux migrants partout... La liste des exactions de l’État français ne cesse de s’allonger. C’est que, pour appliquer son programme néolibéral de régression sociale, le gouvernement a besoin de décupler la répression et de réduire l’espace démocratique à une peau de chagrin. Face à lui, il faut construire dès aujourd’hui les mobilisations contre la répression et les attaques contre l’éducation, les retraites, l’assurance chômage, les migrant.e.s.
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- samedi 21 juin à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
- Relaxe pour les militantEs indépendantistes Kanak (16/06/2025)
- L’Iran attaqué, Israël impuni : la voix des peuples étouffée (13/06/2025)
- Non à la dissolution de la Jeune Garde antifasciste (12/06/2025)
- Sommet sur les Océans, beaucoup d’écume pour rien ! (11/06/2025)
- La Californie reprend la rue contre Trump et ses raids racistes (10/06/2025)
- Soutien à la flottille de la liberté ! (09/06/2025)
- Libération immédiate des prisonnier·es politiques de Kanaky ! (04/06/2025)
- Meurtre raciste dans le Var : jusqu’à quand va-t-on compter les morts ? (02/06/2025)
- Le gouvernement est islamophobe, on le savait ! (02/06/2025)
- À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite ! (02/06/2025)
Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...