Ce sont 2200 personnes à Angers, 300 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré qui qui ont répondu à l’appel de l’intersyndicale CGT-FO-FSU-Solidaires-UNEF-UNL le 1er mai. Salarié.e.s du privé et du public, étudiant.e.s et lycéen.ne.s, retraité.e.s, gilets jaunes, militant.e.s du PCF, de Génération.s, de FI, de LO, du NPA ou d’AL : toutes et tous étaient là pour dénoncer la politique néolibérale du monarque Macron 1er, une politique antisociale et antiécologique qui remet gravement en cause l’avenir de la population et de la planète. Ce 1er mai est le signe d’une combativité maintenue qu’il s’agit d’amplifier tout au long du mois de mai et après !
Sans surprise, E. Macron et son gouvernement ont, après le soi-disant « grand débat », jeté des miettes à toutes celles et ceux qui se mobilisent depuis des mois sur les ronds-points, dans la rue, sur leurs lieux de travail. Les principales revendications des Gilets jaunes - démocratiques, sociales ou écologiques - ont été totalement ignorées, pour un florilège de mesures qui ne font en fait que confirmer les options de l’ultra-libéralisme et le mépris magistral de ce gouvernement pour les classes populaires.
Plus de deux heures d’enfumage ! Sans surprise, la conférence de presse d’E. Macron, supposée être la conclusion du “grand débat” et, par là-même, la “réponse” aux revendications des Gilets jaunes, n’aura été encore une fois qu’une grande comédie. E. Macron a rejeté très rapidement les revendications portées depuis six mois sur les ronds-points et dans la rue pour plus de démocratie, de justice fiscale et d’égalité sociale. Et nous a fait comprendre qu’il continuerait de plus belle à servir la soupe aux multinationales eu détriment des solidarités et de la planète… Une raison supplémentaire de prendre la rue dans les prochains jours, le 27 avril, le 1er et le 9 mai !
Nous ne devons pas laisser le gouvernement se servir de l’incendie de Notre-Dame-de-Paris ou des élections européennes pour effacer notre colère. L’issue de la séquence de lutte entre Macron et les classes populaires que nous vivons depuis plusieurs mois dépend ces prochains jours de notre détermination et de notre capacité à entrer tou.te.s ensemble dans l’action. Les prochaines dates de mobilisation des 27 avril, 1er et 9 mai seront à cet égard des enjeux majeurs.
Mardi 16 avril, Macron a voulu décréter une « trêve » politique, au nom de « l’unité nationale ». Comme si la catastrophe patrimoniale de la veille, l’incendie de Notre-Dame-de-Paris, devait justifier un accord avec sa politique antisociale/anti-écologique. D’ailleurs, le face-à-face se poursuit entre, d’une part, un gouvernement qui refuse de faire la moindre concession et qui a confirmé le week-end dernier sa politique du tout-répressif et, d’autre part, d’importantes fractions des classes populaires qui n’entendent pas renoncer à se faire entendre.
Retour sur l’incendie de Notre-Dame : la tentative de récupération de cette catastrophe patrimoniale par E. Macron au nom d’une prétendue union sacrée, l’indécent étalage publicitaire de dons défiscalisés de grandes figures du capitalisme prédateur, les compressions budgétaires qui touchent l’entretien et la conservation du patrimoine culturel, les choix de société à faire... Un article de Manon Boltansky à paraître dans l’Anticapitaliste.
Après trois mois de campagne de Macron, trois mois de grand blabla largement répercuté par les médias, le gouvernement s’organise pour détourner à son profit et au profit de ses amis les capitalistes, les colères, les revendications qui s’expriment dans le pays. C’est dans le cadre abrité du Grand palais, devant un public trié sur le volet, que le Premier ministre, Édouard Philippe a rendu compte du grand blabla mis en place pour prolonger le gazage des manifestant.e.s par un enfumage censé recueillir les attentes des Français.e.s...
Réunie du 5 au 7 avril 2019 à Saint-Nazaire, l’Assemblée des assemblées des Gilets jaunes a adopté dimanche 7 avril un appel final que nous publions ici. Il invite toutes et tous à combattre collectivement pour obtenir la satisfaction des revendications sociales, fiscales, écologiques et démocratiques portées par le mouvement. Enfin, il considère qu’il faut sortir du capitalisme.
En janvier, face aux violences policières et aux blessures graves qu’elles ont provoquées parmi les manifestant.e.s (au moins 1 décès, 235 blessures et fractures graves au visage et à la tête, 23 éborgné.e.s, 5 mains arrachées ; voir ici), le Mouvement de la paix avait initié une lettre-pétition aux député.e.s de chaque département. À ce jour, seuls deux du Maine-et-Loire ont envoyé aux pétitionnaires une forme de réponse. Mais, face à l’interpellation précise de la pétition (suspension de l’usage des LBD et grenades GLI-F4) ils bottent en touche et justifient les violences policières. Analyse...
Ce jeudi 4 avril était une nouvelle journée de mobilisation pour les enseignants et les parents d’élèves contre le projet de loi Blanquer. À Angers, ce sont entre 1.500 (police) et 2.000 personnes (notre estimation et celle des syndicats) qui ont bravé les giboulées glaciales et manifesté dans les rues du centre-ville avant de gagner les grilles fermées (et gardées par la police) de la Cité administrative où loge l’Inspection académique. L’AG des grévistes avait voté le matin même la reconduction du mouvement au retour des vacances de printemps...
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- samedi 21 juin à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
- Relaxe pour les militantEs indépendantistes Kanak (16/06/2025)
- L’Iran attaqué, Israël impuni : la voix des peuples étouffée (13/06/2025)
- Non à la dissolution de la Jeune Garde antifasciste (12/06/2025)
- Sommet sur les Océans, beaucoup d’écume pour rien ! (11/06/2025)
- La Californie reprend la rue contre Trump et ses raids racistes (10/06/2025)
- Soutien à la flottille de la liberté ! (09/06/2025)
- Libération immédiate des prisonnier·es politiques de Kanaky ! (04/06/2025)
- Meurtre raciste dans le Var : jusqu’à quand va-t-on compter les morts ? (02/06/2025)
- Le gouvernement est islamophobe, on le savait ! (02/06/2025)
- À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite ! (02/06/2025)
Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...