Ce sont 2100 fonctionnaires qui ont pris la rue à Angers le jeudi 9 mai, auxquels il faut ajouter plus de 200 autres à Cholet et 150 à Saumur, pour dénoncer le projet de loi de précarisation de la fonction publique avalisé par l’Assemblée nationale à partir du lundi 13 mai. L’appel à manifester était unitaire (CFDT, CGT, Solidaires, FSU, FO, UNSA) et des gilets jaunes et stylos rouges ont pris part aux cortèges. C’est le secteur de l’enseignement qui, lutte contre la loi Blanquer oblige, était le plus mobilisé (une AG avait réuni le matin plus de 150 enseignants à la bourse du travail d’Angers), mais le secteur santé n’était pas en reste pour dénoncer la loi Buzyn...
Depuis près de six mois, contre la contestation qui s’exprime dans la rue et sur les rond-points, le pouvoir a tout tenté : salir le mouvement en le traitant de débile, de fasciste ou d’antisémite, l’affaiblir en cédant quelques miettes, l’endormir en lançant durant plusieurs mois un prétendu « Grand débat », et surtout le réprimer, chaque semaine en chargeant violemment les manifestations et en se livrant à des arrestations injustifiées, ainsi qu’en faisant passer une nouvelle loi liberticide contre le droit de manifester. Mais il a beau eu faire, rien n’y a fait…
Face à la dérive autoritaire du gouvernement, un très large collectif d’universitaires et de membres de la société civile s’insurge contre la « criminalisation » de toute personne s’opposant « à ses lois et à ses politiques funestes » et contre une « violence d’État » servie par l’usage d’armes de guerre. Ils appellent l’ensemble des citoyens « à se joindre au mouvement social » (lire également la tribune des artistes parue dans Libération « Nous ne sommes pas dupes ».)
Ce sont 2200 personnes à Angers, 300 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré qui qui ont répondu à l’appel de l’intersyndicale CGT-FO-FSU-Solidaires-UNEF-UNL le 1er mai. Salarié.e.s du privé et du public, étudiant.e.s et lycéen.ne.s, retraité.e.s, gilets jaunes, militant.e.s du PCF, de Génération.s, de FI, de LO, du NPA ou d’AL : toutes et tous étaient là pour dénoncer la politique néolibérale du monarque Macron 1er, une politique antisociale et antiécologique qui remet gravement en cause l’avenir de la population et de la planète. Ce 1er mai est le signe d’une combativité maintenue qu’il s’agit d’amplifier tout au long du mois de mai et après !
Sans surprise, E. Macron et son gouvernement ont, après le soi-disant « grand débat », jeté des miettes à toutes celles et ceux qui se mobilisent depuis des mois sur les ronds-points, dans la rue, sur leurs lieux de travail. Les principales revendications des Gilets jaunes - démocratiques, sociales ou écologiques - ont été totalement ignorées, pour un florilège de mesures qui ne font en fait que confirmer les options de l’ultra-libéralisme et le mépris magistral de ce gouvernement pour les classes populaires.
Plus de deux heures d’enfumage ! Sans surprise, la conférence de presse d’E. Macron, supposée être la conclusion du “grand débat” et, par là-même, la “réponse” aux revendications des Gilets jaunes, n’aura été encore une fois qu’une grande comédie. E. Macron a rejeté très rapidement les revendications portées depuis six mois sur les ronds-points et dans la rue pour plus de démocratie, de justice fiscale et d’égalité sociale. Et nous a fait comprendre qu’il continuerait de plus belle à servir la soupe aux multinationales eu détriment des solidarités et de la planète… Une raison supplémentaire de prendre la rue dans les prochains jours, le 27 avril, le 1er et le 9 mai !
Nous ne devons pas laisser le gouvernement se servir de l’incendie de Notre-Dame-de-Paris ou des élections européennes pour effacer notre colère. L’issue de la séquence de lutte entre Macron et les classes populaires que nous vivons depuis plusieurs mois dépend ces prochains jours de notre détermination et de notre capacité à entrer tou.te.s ensemble dans l’action. Les prochaines dates de mobilisation des 27 avril, 1er et 9 mai seront à cet égard des enjeux majeurs.
Mardi 16 avril, Macron a voulu décréter une « trêve » politique, au nom de « l’unité nationale ». Comme si la catastrophe patrimoniale de la veille, l’incendie de Notre-Dame-de-Paris, devait justifier un accord avec sa politique antisociale/anti-écologique. D’ailleurs, le face-à-face se poursuit entre, d’une part, un gouvernement qui refuse de faire la moindre concession et qui a confirmé le week-end dernier sa politique du tout-répressif et, d’autre part, d’importantes fractions des classes populaires qui n’entendent pas renoncer à se faire entendre.
Retour sur l’incendie de Notre-Dame : la tentative de récupération de cette catastrophe patrimoniale par E. Macron au nom d’une prétendue union sacrée, l’indécent étalage publicitaire de dons défiscalisés de grandes figures du capitalisme prédateur, les compressions budgétaires qui touchent l’entretien et la conservation du patrimoine culturel, les choix de société à faire... Un article de Manon Boltansky à paraître dans l’Anticapitaliste.
Après trois mois de campagne de Macron, trois mois de grand blabla largement répercuté par les médias, le gouvernement s’organise pour détourner à son profit et au profit de ses amis les capitalistes, les colères, les revendications qui s’expriment dans le pays. C’est dans le cadre abrité du Grand palais, devant un public trié sur le volet, que le Premier ministre, Édouard Philippe a rendu compte du grand blabla mis en place pour prolonger le gazage des manifestant.e.s par un enfumage censé recueillir les attentes des Français.e.s...
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- samedi 4 octobre de 14h30 à 18h : débats sur l’agriculture et les enjeux environnementaux. Salle Pelloutier, Bourse du travail d’Angers.
- samedi 4 octobre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du ralliement à Angers.
- lundi 3 novembre à 20h : « Les Antilles empoisonnées », projection-rencontre autour du documentaire de Nicolas Glimois, aux 400 coups à Angers (Festival AlimenTERRE).
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Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
- Contre Macron et son monde, construire l’affrontement dans la durée ! (02/10/2025)
- Soutien à la flottille pour Gaza, rassemblements partout en France ce soir ! (02/10/2025)
- Protégeons la flottille ! (01/10/2025)
- Reconnaitre le peuple Palestinien ! Protéger la flottille ! (24/09/2025)
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !
Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !