Malgré un programme chargé et étalé tout au long de l’après-midi, la journée de mobilisation “Changeons le Système pas le climat” du samedi 16 mars a été un succès digne de la grande mobilisation lycéenne de la veille. La vélorution a mobilisé près de 200 cyclistes tandis qu’une première marche amalgamait près d’un millier de personnes dès le début de l’après-midi. La marche finale, renforcée par des Gilets jaunes au terme de leur propre manifestation (qui a réuni environ 300 personnes), en a rassemblé quant à elle plus de 2000. Justice sociale, justice climatique, même combat !
C’est une marée de jeunes lycéen.ne.s qui a recouvert les rues du centre-ville d’Angers dans l’après-midi de ce vendredi 15 mars. Une marée de pancartes aussi, avec des slogans inventifs, drôles et le plus souvent radicaux. Le dynamisme juvénile de la manifestation a tout emporté et laisse espérer que cet épisode n’est que le début d’une nouvelle ère de mobilisations. C’est l’avenir de la jeunesse qui est compromis par le “business as usual” des capitalistes et de leurs politiciens au gouvernement. La jeunesse ne se laissera pas faire. Il faut maintenant que l’ensemble de la population se mobilise à ses côtés pour changer le système, pas le climat !
Ce vendredi 15 mars est une journée de grève mondiale de la jeunesse contre le réchauffement climatique. Et la jeunesse se mobilise aussi en Anjou ! Face à un pouvoir capitaliste qui ne voit de problèmes que dans les comportements individuels et surtout pas pas dans les agissements des multinationales, il est temps de dire stop ! Depuis ce matin, les lycéen.ne.s d’Angers, de Saumur et de Cholet se mobilisent. Changeons le système, pas le climat !
Marches pour le climat, des jeunes et de toutes et tous, marches pour la justice sociale et climatique, gilets jaunes, grève et manifestations interprofessionnelles... Le printemps social commence sur les chapeaux de roues. Face à la crise montante et mortifère du capitalisme, l’urgence est celle d’agir pour changer le système. Changer le système, pas le climat. Rétablir la démocratie. Instaurer l’égalité. Toutes et tous dans la rue, à Angers, Cholet, Saumur ou Segré, les vendredi 15, samedi 16 et mardi 19 mars !
À nouveau, pour l’acte XVII, les Gilets jaunes ont défilé par dizaines de milliers en France samedi 9 mars. À Angers, ils étaient près de 300, comme la semaine précédente. La mobilisation perdure, sans toutefois rebondir. Les perspectives restent incertaines même si les convergences avec d’autres luttes ne cessent de se renforcer (par exemple à Angers, avec des militant.e.s en lutte pour le droit au logement ou contre le réchauffement climatique). Mais patience... Le printemps arrive !
Vendredi 8 mars, alors que le Directeur Général de l’ARS des Pays de la Loire visitait plusieurs services du CESAME, une cinquantaine d’agent.e.s a débrayé à l’appel de la CGT et FO pour dénoncer les conséquences des politiques d’austérité, la dégradation des conditions de travail et de soins. Les annonces du DG n’ont pas calmé la colère et la détermination des salarié.e.s qui se sont donné rendez-vous lors der la journée nationale de grève interprofessionnelle et intersyndicale du mardi 19 mars.
Le planning familial, les organisations féministes, de nombreux syndicats, notamment étudiants et lycéens et certaines organisations politiques dont le NPA, appelaient partout à la grève des femmes le vendredi 8 mars à partir de 15h40. Environ 200 personnes ont répondu à cet appel à Angers, dont une majorité de jeunes mobilisé.e.s en particulier par l’UNEF et l’UNL. Un rassemblement dynamique et revendicatif.
Pour la troisième année, les féministes du monde entier appellent à la grève pour le 8 mars, journée internationale pour les droits des femmes. À Angers, un rassemblement est organisé place du Ralliement à Angers à 15h40 (heure à laquelle les femmes cessent d’être payées !) à l’appel du planning familial et de syndicats et partis, dont le NPA49.
Depuis l’été dernier, les marches pour le climat rassemblent des dizaines de milliers de personnes qui refusent l’inaction des gouvernants et l’obstination des puissants à faire comme si le basculement climatique n’avait pas commencé. Prochain objectif : les vendredi 15 (jeunes pour le Climat) et samedi 16 mars (marche pour le climat).
Le mouvement protéiforme et inédit des Gilets jaunes devient un agent actif de la crise politique d’un système qui perd de plus en plus de légitimité, au fur et à mesure que son incapacité à surmonter les effets dévastateurs -sociaux et écologiques- du capitalisme crève les yeux au propre comme au figuré. La convergence des colères doit maintenant se construire autour de deux dates : l’Acte XVIII des Gilets jaunes le samedi 16 mars, en réponse aux bilans du « Grand débat », et le mardi 19 mars de l’intersyndicale en construisant la grève.
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- samedi 21 juin à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
- Relaxe pour les militantEs indépendantistes Kanak (16/06/2025)
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- Non à la dissolution de la Jeune Garde antifasciste (12/06/2025)
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- La Californie reprend la rue contre Trump et ses raids racistes (10/06/2025)
- Soutien à la flottille de la liberté ! (09/06/2025)
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- Le gouvernement est islamophobe, on le savait ! (02/06/2025)
- À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite ! (02/06/2025)
Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...