Partie de l’Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP) il y a trois mois, la grève des urgences implique aujourd’hui presque une centaine d’établissements ou de services aux quatre coins du pays. Une manifestation certaine de l’état de délabrement des services publics, dans un contexte où le pouvoir macroniste entend poursuivre ces prochains mois son offensive. Et une nouvelle illustration de la nécessité de coordonner les luttes !
La séquence électorale à peine refroidie, Macron a réaffirmé sans surprise qu’il maintiendrait le cap avec la mise en œuvre de « l’acte II » de son quinquennat, qui n’est autre que la poursuite et l’intensification des attaques contre le monde du travail et le laissez-faire pour les productivistes écocides. Il y a urgence à mettre un frein a cette logique mortifère. Il y a urgence à fédérer les résistances pour faire reculer ce gouvernement des riches et construire une perspective anticapitaliste, écosocialiste et internationaliste.
Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs d’Algérie été arrêtée arbitrairement par le pouvoir algérien. Au niveau français, un très large collectif de personnalités (intellectuel.le.s, militant.e.s, dont Olivier Besancenot) exige sa libération. Cet appel est relayé en Maine-et-Loire, notamment par plusieurs organisations politiques et syndicalistes. Le NPA49 s’y associe.
Dans un communiqué du 29 mai, l’Assemblée citoyenne des Gilets jaunes d’Angers revient sur la convergence réalisée le samedi 25 entre Gilets jaunes et militants écologistes lors de la marche angevine pour le Climat. Et elle souligne la complémentarité des luttes : pas de justice écologique sans justice sociale, Pas de justice sociale sans justice écologique !
L’assemblée a adopté en première lecture le 28 mai dernier le projet de loi sur la fonction publique. Six jours pour discuter du sort de 5,5 millions de fonctionnaires et de l’avenir de toute la fonction publique. L’efficacité En Marche, c’est le rouleau compresseur qui prend de moins en moins le temps de se maquiller d’un peu de démocratie. La loi a été adoptée avec les seules voix de LREM et du Modem, avec la bienveillante abstention du RN/FN. Les autres partis ont voté contre.
Ce sont plus de 600 personnes qui ont participé à la marche pour la justice climatique du samedi 25 mai à Angers. Cette fois, la manifestation a réuni les associatifs et quelques syndicalistes qui avaient organisé la manifestation, de nombreux gilets jaunes et quelques militants politiques. C’est un début de convergence des luttes même si la manifestation -à la tonalité globalement anticapitaliste- a pu apparaître parfois comme une simple juxtaposition de groupes et d’individus.
Dimanche prochain 26 mai 2019, pas moins de 34 listes se présentent pour les élections au parlement européen. Néanmoins dans les grands médias, la campagne se résume à un affrontement entre Macron et Le Pen. Ainsi, dans cette farce de démocratie, 60 % des électeurs s’apprêtent-ils à ne pas aller voter, refusant de choisir entre la politique néolibérale et répressive du macronisme et l’extrême-droite raciste de Marine Le Pen. Pour sa part, le NPA appelle à voter pour la liste internationaliste de Lutte ouvrière (LO).
La grève climatique mondiale du vendredi 24 mai et les marches pour le climat du samedi 25 mai sont les prochaines étapes de la mobilisation contre le changement climatique induit par le mode de développement capitaliste, intrinsèquement productiviste et irresponsable quant aux conséquences qu’il entraîne sur les êtres humains et plus globalement sur la biosphère. À Angers les initiatives seront toutes organisées à partir de la place du Ralliement, avec un large éventail d’associations et le soutien de plusieurs syndicats et partis.
Il aura suffi que la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystèmiques (IPBES) reconnaisse qu’un million d’espèces animales et végétales (un sur huit) sont menacées d’extinction à brève échéance, pour que -campagne électorale pour les Européennes oblige- Macron communique et dégaine un « plan pour sauver la biodiversité ». De la part de celui qui en matière d’écologie ne sait faire que des discours ronflants alors qu’il accorde en même temps toutes les facilités aux productivistes et pollueurs de tout poil, cela pourrait prêter à sourire. Mais l’affaire est trop grave !
La campagne des élections européennes est lancée... de la pire des façons. Pendant que sa tête de liste LREM est frappée d’amnésie sur les circonstances qui l’ont conduite à figurer sur une liste d’extrême droite quand elle était étudiante, Macron nous explique qu’il veut faire de cette élection un référendum anti-Le Pen… Nous rêvons au contraire toutes et tous d’en faire un référendum anti-Macron !
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- samedi 4 octobre de 14h30 à 18h : débats sur l’agriculture et les enjeux environnementaux. Salle Pelloutier, Bourse du travail d’Angers.
- samedi 4 octobre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du ralliement à Angers.
- lundi 3 novembre à 20h : « Les Antilles empoisonnées », projection-rencontre autour du documentaire de Nicolas Glimois, aux 400 coups à Angers (Festival AlimenTERRE).
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Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
- Contre Macron et son monde, construire l’affrontement dans la durée ! (02/10/2025)
- Soutien à la flottille pour Gaza, rassemblements partout en France ce soir ! (02/10/2025)
- Protégeons la flottille ! (01/10/2025)
- Reconnaitre le peuple Palestinien ! Protéger la flottille ! (24/09/2025)
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !
Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !