Pour la troisième année, les féministes du monde entier appellent à la grève pour le 8 mars, journée internationale pour les droits des femmes. À Angers, un rassemblement est organisé place du Ralliement à Angers à 15h40 (heure à laquelle les femmes cessent d’être payées !) à l’appel du planning familial et de syndicats et partis, dont le NPA49.
Depuis l’été dernier, les marches pour le climat rassemblent des dizaines de milliers de personnes qui refusent l’inaction des gouvernants et l’obstination des puissants à faire comme si le basculement climatique n’avait pas commencé. Prochain objectif : les vendredi 15 (jeunes pour le Climat) et samedi 16 mars (marche pour le climat).
Le mouvement protéiforme et inédit des Gilets jaunes devient un agent actif de la crise politique d’un système qui perd de plus en plus de légitimité, au fur et à mesure que son incapacité à surmonter les effets dévastateurs -sociaux et écologiques- du capitalisme crève les yeux au propre comme au figuré. La convergence des colères doit maintenant se construire autour de deux dates : l’Acte XVIII des Gilets jaunes le samedi 16 mars, en réponse aux bilans du « Grand débat », et le mardi 19 mars de l’intersyndicale en construisant la grève.
Après les condamnations par le Conseil des Droits humains de l’ONU et par le parlement européen (voir l’article), c’est maintenant le Conseil de l’Europe par la voix de sa commissaire aux droits humains qui s’insurge contre les violences policières commises en France à l’occasion du mouvement des gilets jaunes et demande la suspension de l’usage des lanceurs de balles de défense (LBD). Analyse...
En matière de services publics, la Conseil régional (CR) des Pays-de-la Loire n’a qu’une seule philosophie : les réduire. Les comptables néolibéraux ne raisonnent qu’en coûts monétaires sans tenir compte des coûts humains et écologiques de leur politique. Ainsi ne rêvent-ils que de livrer à la concurrence (et à leurs multinationales préférées) les lignes ferroviaires. Pour cela, il leur faut d’abord les “rentabiliser”, quitte à fermer les guichets d’abord, puis les gares, puis les lignes... Contre ces casseurs pernicieux, la résistance doit se construire. Une pétition intersyndicale est en ligne. Des actions sont prévues en mars. Ne laissons pas le CR et la direction de la SNCF détruire le service public !
La lutte contre l’antisémitisme ne doit jamais être relâchée, notamment dans une Europe où progresse un peu partout l’extrême droite. Mais au-delà de ce qui est relayé par les médias (hausse de 74% des actes antisémites en 2018, tags et actions antisémites, insultes contre A. Finkielkraut) et sans que ce soit le même registre, il faut aussi se défier de ceux qui utilisent la très nécessaire lutte contre l’antisémitisme afin de poursuivre des objectifs qui n’ont rien à voir avec celle-ci, voire qui peuvent la contrarier. Retour sur une actualité très instrumentalisée...
C’est un véritable camouflet qu’a subi jeudi le gouvernement Macron-Castaner : trois rapporteurs de l’ONU d’une part, le parlement européen à une très large majorité d’autre part, ont condamné l’usage disproportionné de la force et l’utilisation des armes à létalité réduite par la police ainsi que les restrictions à la liberté de manifester. La dérive autoritaire et violente de L’État français est apparemment plus visible depuis l’étranger que depuis l’hexagone où une partie de la presse (dont le Courrier de l’Ouest et Ouest-France) fait silence sur ces condamnations ou les minimise, sans doute au nom de la “liberté de la presse”...
De la chasse aux migrants à la hausse des droits d’inscription pour les étudiants étrangers, de la répression policière et judiciaire aux lois sécuritaires et aux restrictions des libertés fondamentales, le gouvernement chasse sur les terres du clan Le Pen. Et voilà que l’Assemblée nationale, dans une significative unanimité LREM-LR-RN, vient de voter la présence des drapeaux de l’État français et de l’Union européenne dans toutes les salles de classe, de l’école au lycée. À quand l’uniforme pour les bambins, la marche au pas et le lever des couleurs dans la cour de récréation ?
Avec 500 Gilets jaunes à Saumur, plus de 250 à Angers et plusieurs autres rassemblements dans le département, ce sont encore un millier de personnes qui -en ce début de vacances scolaires- ont manifesté en Maine-et-Loire à l’occasion de l’Acte XIII le 9/2/19. La mobilisation continue de s’inscrire dans la durée face à un pouvoir monarchique toujours plus répressif et obstiné dans sa volonté de poursuivre à tout prix une politique antisociale, productiviste et de démantèlement des services publics.
Ce sont des marches communes des syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires avec les Gilets jaunes qui ont pu se mettre en place ce mardi 5 février en Maine-et-Loire. Cette convergence réussie pour l’urgence sociale montre que le mouvement contre le gouvernement Macron a encore de belles possibilités de développement. La répression policière et les atteintes au droit de manifester et à la liberté de la presse ne suffiront pas à l’éteindre. Au contraire, elles renforcent la détermination de la population déjà mobilisée. Toutes et tous contre un ordre néolibéral injuste et écocide, c’est le moment !
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- samedi 4 octobre de 14h30 à 18h : débats sur l’agriculture et les enjeux environnementaux. Salle Pelloutier, Bourse du travail d’Angers.
- samedi 4 octobre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du ralliement à Angers.
- lundi 3 novembre à 20h : « Les Antilles empoisonnées », projection-rencontre autour du documentaire de Nicolas Glimois, aux 400 coups à Angers (Festival AlimenTERRE).
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Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
- Contre Macron et son monde, construire l’affrontement dans la durée ! (02/10/2025)
- Soutien à la flottille pour Gaza, rassemblements partout en France ce soir ! (02/10/2025)
- Protégeons la flottille ! (01/10/2025)
- Reconnaitre le peuple Palestinien ! Protéger la flottille ! (24/09/2025)
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !
Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !