Dans un court texte explicatif, la Commission Nationale Écologie du NPA avance des éléments qui lui semblent incontournables en ce qui concerne la mobilisation du 17 novembre initiée sur les réseaux sociaux. Loin d’être une réponse à la hauteur des enjeux climatiques, la taxation du carburant se résume à un nouveau prélèvement sur le budget de salarié.e.s auxquels on le laisse pas d’autre choix que l’automobile pour leurs déplacements. Le prétexte écologique d’un gouvernement qui de A à Z mène une politique anti-écologique ne peut plus tromper personne. Il faut une toute autre politique pour l’habitat, les transports et les services publics !
Ce samedi 17 novembre ont lieu de nombreux « blocages » contre les hausses du prix des carburants. Lancé au départ comme un mouvement citoyen, largement appuyé par les patrons du transport et relayé par la droite et l’extrême droite, cet appel rencontre aujourd’hui un large écho dans les milieux populaires. Indépendamment des calculs des uns et des autres, de larges secteurs se saisissent de cette mobilisation pour exprimer leur mécontentement contre un gouvernement au service des riches qui fait les poches aux pauvres.
Point de vue du NPA et, en annexe, communiqué d’Attac et tracts de l’UL-CGT d’Angers et de la FSU49.
Ce sont 600 enseignant.e.s qui ont participé à la manifestation du 12 novembre organisée par l’ensemble des syndicats de l’Éducation nationale mais par deux appels nationaux séparés (FSU-SGEN-UNSA d’un côté, CGT-FO-Solidaires de l’autre). Cette division au sommet n’a pas empêché les participant.e.s angevin.e.s et les drapeaux de se mêler sans frontières syndicales. Il n’en reste pas moins que l’absence de véritable unité, et l’absence évidente de stratégie syndicale combative contre les suppressions de postes et les réformes Blanquer a gêné la mobilisation. À cet égard, la manifestation du 12 est donc un relatif succès.
En dépit d’une division syndicale renforcée par l’approche des élections professionnelles du 6 décembre, ce sont toutes les organisations syndicales de l’Éducation nationale qui appellent à la grève le lundi 12 décembre. La manifestation d’Angers partira avec tout le monde de la place du Ralliement à 10h30. C’est que les sujets de révolte s’accumulent, aussi bien à un échelon national (réformes Blanquer, suppressions de postes, régression du niveau de vie) que local (fermeture du collège Yolande d’Anjou à Saumur, etc.). Si une journée de grève ne suffira pas à stopper la casse de l’éducation, elle peut servir à élargir la lutte à tous les fonctionnaires et les salariés du privé, car seule une lutte d’ensemble de tous pourra faire reculer ce gouvernement des riches.
Un rassemblement contre l’homophobie était appelé lundi 5 novembre à Angers par deux associations LGBT, Quazar et Tonic’s. Mais il y avait d’autres associations, des militant-e-s d’Aides, du Planning Familial, du Collectif Émancipation et de la CFDT. Côté politique, il y avait également des militant-e-s d’AL, de l’Etincelle, de la mouvance libertaire, et du NPA. Au plus fort du rassemblement, ce sont près de 200 personnes qui se sont massées devant le Grand Théâtre d’Angers pour dire STOP aux agressions homophobes.
Avec 56,4 % des suffrages exprimés au référendum en Nouvelle Calédonie, la victoire du non à l’indépendance est étriquée et sonne comme une demi-victoire pour la Kanaky, d’autant plus que le corps électoral n’incluait pas les seuls colonisé.e.s que sont le Kanaks, mais aussi les colons importés massivement sur le territoire par le pouvoir colonial avant 1998, d’autant plus qu’une partie du mouvement kanak appelait à ne pas voter en raison de cette nature déformée du corps électoral... Le NPA sera aux côtés des Kanaks pour les luttes à venir, pour un réel exercice du droit à l’autodétermination et pour la justice sociale.
En dépit des vacances scolaires, ce sont entre 150 et 200 personnes qui se sont rassemblées place du Ralliement à Angers vendredi 2 novembre entre 18h30 et 19h30 autour de l’appel “Nous voulons des coquelicots” (plus de 320.000 signatures à ce jour !). Le succès de ce deuxième rassemblement du “premier vendredi du mois” (le prochain sera le 7/12) montre que, confrontées aux conséquences mortelles de l’agro-industrie capitaliste, des couches de plus en plus larges de la population, non seulement se mobilisent pour exiger l’interdiction des pesticides de synthèse, mais aussi posent la question du retour à une agriculture paysanne.
Jair Bolsonaro a été élu dimanche avec une confortable avance de 55,2 % des voix. Ce fasciste nostalgique de la période de la dictature, adepte des déclarations les plus réactionnaires et des méthodes les plus autoritaires, a pu profiter d’un alignement néfaste des planètes : sentiment anti-PT, rejet de la corruption et violence sociale très fortes au Brésil. Pour autant, le pire n’a pas encore gagné : les forces de résistance existent, et la solidarité internationale avec le peuple brésilien doit s’affirmer.
Face à la crise sociale et politique du Nicaragua, le Bureau exécutif de la IVe Internationale revient sur l’histoire de la révolution sandiniste et la dégénérescence du FSLN bureaucratisé et de ses dirigeants. Il en conclut que le néolibéralisme autoritaire de Daniel Ortega ne peut pas être considéré comme de gauche et victime d’attaques fomentées par l’impérialisme comme il essaye de le faire accroire. La IVe Internationale réaffirme sa condamnation de la répression des révoltes populaires par le régime et sa solidarité avec les revendications du peuple nicaraguayen.
L’interview donné le 24/10 au Courrier de l’Ouest par A. Fouquet, adjoint à la culture du maire C. Béchu, confirme les choix (in)culturels régressifs de la municipalité d’Angers. Comme dans les autres domaines de la vie municipale, coupes budgétaires, esprit purement comptable, projets immobiliers et marchandisation à outrance fondent le discours des élus de la ville, quitte à sacrifier la création, rétrécir la vie culturelle et la réduire à une simple vitrine pour la com’ de l’équipe municipale.
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- samedi 21 juin à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
- Relaxe pour les militantEs indépendantistes Kanak (16/06/2025)
- L’Iran attaqué, Israël impuni : la voix des peuples étouffée (13/06/2025)
- Non à la dissolution de la Jeune Garde antifasciste (12/06/2025)
- Sommet sur les Océans, beaucoup d’écume pour rien ! (11/06/2025)
- La Californie reprend la rue contre Trump et ses raids racistes (10/06/2025)
- Soutien à la flottille de la liberté ! (09/06/2025)
- Libération immédiate des prisonnier·es politiques de Kanaky ! (04/06/2025)
- Meurtre raciste dans le Var : jusqu’à quand va-t-on compter les morts ? (02/06/2025)
- Le gouvernement est islamophobe, on le savait ! (02/06/2025)
- À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite ! (02/06/2025)
Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...