Mardi 9 octobre, un gouvernement devait être formé sur demande expresse du président directeur général, E. Macron. Toute la journée, alors que 300.000 personnes battaient le pavé partout en France contre la politique du susdit, les rumeurs contradictoires ont circulé avant que l’on apprenne, finalement, que le remaniement était reporté ! L’exécutif peine à composer une nouvelle équipe. Après l’épisode Benalla, après les départs fracassants de Hulot-Flessel-Collomb, il s’agit d’un nouvel épisode de la crise du macronisme. Suites et pas fin ?
Ce sont plus de 3500 personnes qui ont répondu à l’appel intersyndical CGT-FO-FSU-Solidaires-UNEF-UNL à manifester ce mardi matin 9 octobre contre la politique du gouvernement Macron : 2800 à Angers, près de 300 à Cholet, plus de 150 à Saumur et 200 à Segré. Cette première mobilisation “à froid” n’est certainement pas un échec. Cependant, les manifestant.e.s étaient également conscient.e.s que beaucoup de chemin reste à faire pour atteindre un niveau de mobilisation susceptible de contrer les exactions du gouvernement Macron. Car déjà la prochaine contre-réforme des retraites se profile. La lutte ne fait que commencer !
Selon Macron, « notre système de santé ne souffre pas d’abord d’un problème de sous-financement. Il pêche par un vrai handicap d’organisation ». Une bonne traduction en français de cette tartuflangue donne : « on va continuer les coupes claires dans le budget de la santé et renforcer le new management, nouvelle source d’épuisement du personnel ». Face à ces agressions, les travailleuses et travailleurs du secteur se révoltent, au CHS de Sainte Gemmes ou au CHU d’Angers comme dans le cas des manipulateurs d’électroradiologie. État des luttes...
- Lire aussi le dossier « Macron-Buzyn et la santé : toujours plus de régressions ! » sur le site national du NPA.
Ce sont entre deux cents et trois cents militant.e.s solidaires des migrants et scandalisé.e.s par la politique criminelle des États européens qui se sont rassemblé.e.s samedi 6 octobre sur la place du ralliements à Angers, à l’appel de plusieurs associations (LDH, Le Cercle 49, MDLP...), syndicats et partis (NPA49, AL...) en solidarité avec les migrant.e.s et réfugié.e.s de méditerranée et avec l’Aquarius.
Alors que l’Aquarius fait route vers le port de Marseille, où les autorités comptent l’immobiliser, les mobilisations en solidarité avec les migrantEs prennent de l’ampleur. Samedi 6 octobre, des rassemblements à l’initiative de MSF et de SOS méditerranée auront lieu un peu partout en Europe. À Angers, ce sera à 14h30, place du Ralliement. Nous y exigerons que soient prises des mesures afin que l’Aquarius puisse rapidement repartir en mer et que s’impose aux États l’obligation de prêter assistance aux embarcations en difficulté.
Macron, président des ultra-riches en France. Exécutant indigène d’un système uniquement gouverné par la quête du profit maximum, jusqu’à épuiser la vie des travailleurs et détruire les conditions naturelles de vie de l’humanité. Contre lui, toutes les occasions doivent être saisies, telles que celle du mardi 9 octobre et de ses manifestations (à 10h30 à Angers, place Leclerc, Cholet, place Travot, Saumur, place Bilange et Segré, place du port) à l’appel de FO, CGT, Solidaires, UNL, UNEF et FSU. Il faut nous appuyer sur cette étape de mobilisation pour construire une véritable riposte à Macron.
Ces dernières semaines, les “créations d’emploi” reviennent comme un leitmotiv dans la presse locale. La mairie et le Courrier de l’Ouest les voient “par centaines” à Angers. Le journal a même bu la potion magique d’E. Macron et “trouvé du travail en traversant la rue” puis découvert autour de Nantes des “projets en pagaille” générateurs d’emplois. À y regarder de plus près pourtant, faut-il se réjouir ? Combien d’emplois seront-ils détruits par ces “créations” ? De quels types d’emplois s’agira-t-il ? Pour quel salaire et quelles conditions de travail ? Quel projet de société les accompagne ? Et, face au dérèglement climatique, faut-il encore encourager un productivisme destructeur de l’environnement ?
Même moins nombreuse que celle du printemps dernier, la manifestation antifasciste de ce samedi 22 septembre aurait pu être une réussite. Ponctuant une semaine de débats intéressants sur l’implication de l’extrême-droite dans la lutte contre le droit à l’IVG, son intrication avec certains secteurs de l’appareil policier, ou encore sur les origines et le rôle du racisme institutionnel dans la division des exploité-e-s, cette démonstration regroupant près de 300 personnes a été malheureusement ternie. Quelques dizaines d’individus ont en effet choisi de dévoyer l’objectif de la manifestation défini par les organisateurs en s’attaquant aux vitrines de plusieurs banques.
À Angers, le gouvernement vient d’annoncer un « plan vélo ». Reportée à plusieurs reprises, l’annonce ne pouvait plus être différée. Ce n’est en effet pas une petite affaire marginale à l’heure du réchauffement/dérèglement climatique. Mais l’annonce reste une annonce, sans véritables moyens et sans que les questions de fond ne soient abordées. Il ne suffira pas qu’E. Philippe et C. Béchu paradent plus ou moins adroitement sur une bicyclette !
Samedi 22 septembre, les salariéEs de Ford Blanquefort manifestent pour sauver leurs 872 emplois et les 3000 emplois induits. Une situation loin d’être unique dans un paysage de plus en plus sinistré. Au même moment, le sinistre et cynique Macron délivre ses bons conseils à un jeune chômeur : il suffirait de « traverser la rue » pour trouver du travail... C’est pour cela que, le mardi 9 octobre, à l’appel de la CGT, FO, Solidaires, des organisations de retraitéEs, d’étudiantEs et de lycéenEs, nous serons le plus massivement possible en grève et dans la rue.
... | 780 | 790 | 800 | 810 | 820 | 830 | 840 | 850 | 860 |...
- samedi 4 octobre de 14h30 à 18h : débats sur l’agriculture et les enjeux environnementaux. Salle Pelloutier, Bourse du travail d’Angers.
- samedi 4 octobre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du ralliement à Angers.
- lundi 3 novembre à 20h : « Les Antilles empoisonnées », projection-rencontre autour du documentaire de Nicolas Glimois, aux 400 coups à Angers (Festival AlimenTERRE).
Nous suivre sur
- Facebook
- X
- Instagram
voir aussi à Angers
- Alter49.org
- Le Cercle 49.
Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
- Contre Macron et son monde, construire l’affrontement dans la durée ! (02/10/2025)
- Soutien à la flottille pour Gaza, rassemblements partout en France ce soir ! (02/10/2025)
- Protégeons la flottille ! (01/10/2025)
- Reconnaitre le peuple Palestinien ! Protéger la flottille ! (24/09/2025)
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !
Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !