Contre un système qui ruine la planète, le 8 septembre, des Marches pour le Climat avaient lieu dans 97 pays. En France, elles ont réuni des dizaines de milliers de manifestant·e·s. Beaucoup scandaient « Hulot démissionne. Pas nous ! ». La démission de N. Hulot signait la fin des illusions d’un capitalisme « vert ». La mobilisation des « nous » est marquée par la conscience diffuse que c’est la logique même du capitalisme qui conduit l’humanité à la catastrophe. Il est temps de dire stop et de changer de monde !
Le 5 juin 2013, Clément Méric, 18 ans, militant à l’AFA et à Solidaires étudiant-e-s, tombait sous les coups de fascistes dans les rues de Paris. 5 ans plus tard, le procès des assassins vient de débuter, rappelant que les meurtres d’extrême droite ne font pas partie du passé, ni ne sont l’apanage de certaines lointaines contrées. C’est aussi pourquoi le RAAF (réseau angevin anti-fasciste) organise “À l’ouest, mais toujours antifasciste”, série d’initiatives qui se tiendront à Angers du mardi 18 au dimanche 23 septembre.
Les congés d’été se sont achevés sur de nouvelles crises politiques (comme la démission de N. Hulot) révélant la fragilité et l’absence de légitimité du gouvernement Macron-Philippe. Pour autant, ce gouvernement “pro-business” continuera de nuire, notamment sur la question des retraites s’il n’est pas bloqué par un large mouvement social. Au-delà, pour faire face aux crises sociale et écologique qui sont générées par le capitalisme et menacent les populations et leur environnement, il faut d’urgence dessiner une perspective politique qui redonne l’espoir et crée une dynamique émancipatrice écosocialiste.
Łukasz Ługowski, militant du Syndical libre polonais « Août 80 », un des initiateurs et le coordinateur de la campagne pour la gratuité des transports publics en Pologne, revient ici sur les progrès de la gratuité dans les transports publics en Europe et dans le monde. Alors que les crises écologique et sociale ne cessent de s’aggraver dramatiquement partout sur la planète, en raison de la logique consubstantielle au productivisme capitaliste, cette revendication doit être portée haut et fort par toutes les composantes du mouvement social, sans même attendre les prochaines élections municipales de 2020 à Angers et ailleurs !
Dans une déclaration, le bureau de la Quatrième Internationale dénonce les politiques inhumaines contre les migrant.e.s déployées par l’ensemble des États capitalistes. Derrière cette barbarie mise en œuvre de façon croissante par des gouvernements qui se prétendent “démocratiques”, se cache la volonté de faire des migrant.e.s les boucs émissaires de la “crise”, c’est-à-dire des politiques d’austérité assurant un transfert des richesses des plus pauvres vers les plus riches. La QI appelle enfin à une alternative anticapitaliste et à la solidarité sociale et politique avec les migrants.
Une centaine de personnes se sont rassemblées devant le siège du conseil départemental de Maine-et-Loire pour protester contre l’expulsion annoncée du squat de La Vendange, à Angers, abritant actuellement 15 jeunes migrants en attente d’un jugement pour reconnaissance de leur minorité. Les arguments déployés par la ville et le CD49 sont comme d’habitude hypocritement perfides : le squat serait insalubre et il faudrait expulser... sans se trop préoccuper du relogement ! Une pétition est en ligne en direction du préfet et un petit film permet de visionner la vie du squat...
Dimanche soir et lundi 15 et 16 juillet, des millions de personnes étaient dans la rue, faisant la fête, revendiquant d’exister et d’être ensemble... Nous ne sommes pas hostiles aux manifestations de joie, bien au contraire, et nous sommes heureux d’entendre parler de solidarité, de travail collectif. Nous aimerions même en entendre parler plus souvent... Mais, la récupération politique par le pouvoir politique et les grands médias étant ce qu’elle est, nous ne sommes pas naïfs pour autant...
Après 36 journées de grève, les cheminots n’ont pas dit leur dernier mot. Le gouvernement pensait en avoir fini avec eux, sa loi pour casser leur statut et préparer la privatisation du transport ferroviaire étant votée. On est arrivé au terme du mouvement organisé par l’intersyndicale, avec deux jours de grève sur cinq, mais une partie des cheminots a continué la lutte les 6 et 7 juillet contre le « pacte ferroviaire ».
Vendredi 29 juin, 28 pays européens ont signé un accord de la honte qui renforce toutes les mesures répressives déjà en œuvre contre les migrantEs et les demandeurs d’asile. Nullement émus par la multiplication des naufrages en Méditerranée, les corps d’enfants repêchés, les récits effrayants des rescapéEs, les chefs d’états européens ont décidé en toute conscience de laisser continuer ces meurtres en série, qu’ils ont pourtant le pouvoir de stopper immédiatement. Mais contre cette infamie, il n’est jamais trop tard : mobilisation !
CGT et FO, UNL et FIDL, appellaient à un jeudi 28 juin de mobilisation interprofessionnelle, avec des initiatives sur tout le territoire pour la défense des étudiants, travailleurs, chômeurs et retraités. À Angers, un meeting intersyndical CGT-FO-FSU-UNEF-UNL était convoqué en fin de matinée, symboliquement sur le parvis de la gare SNCF d’Angers. Environ 300 personnes y ont assisté à tout ou partie. Tous les intervenant.e.s (UL et UD CGT et FO, Solidaires, FSU49, UNEF, UNL, syndicalistes cheminots et EDF...) sont allés dans le même sens : la reprise du mouvement après la pause estivale est inéluctable parce que nécessaire.
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- samedi 4 octobre de 14h30 à 18h : débats sur l’agriculture et les enjeux environnementaux. Salle Pelloutier, Bourse du travail d’Angers.
- samedi 4 octobre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du ralliement à Angers.
- lundi 3 novembre à 20h : « Les Antilles empoisonnées », projection-rencontre autour du documentaire de Nicolas Glimois, aux 400 coups à Angers (Festival AlimenTERRE).
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Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
- Contre Macron et son monde, construire l’affrontement dans la durée ! (02/10/2025)
- Soutien à la flottille pour Gaza, rassemblements partout en France ce soir ! (02/10/2025)
- Protégeons la flottille ! (01/10/2025)
- Reconnaitre le peuple Palestinien ! Protéger la flottille ! (24/09/2025)
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !
Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !