Dans un Communiqué commun du 12 avril, 35 organisations (dont, pour les partis, le NPA, le PG, FI, AL, Ensemble !, EELV, mais aussi des syndicats et des associations comme ATTAC, Greenpeace ou le Mouvement de la paix) appellent le gouvernement à mettre en terme aux scandaleuses violences policières en cours à Notre-Dame-des-Landes. Face au déchaînement de la propagande gouvernementale contre les zadistes, retournant contre eux les accusations de violence alors que des gendarmes surarmés chargent des manifestants et que leurs pelleteuses détruisent les habitations de la Zad (pardon, “déconstruisent” si l’on en croit la novlangue orwellienne du gouvernement), puisse ce communiqué permettre de rétablir les faits !
Face à un gouvernement autoritaire et violent, qui fait donner ses troupes surarmées contre les habitant.e.s de la Zad à NDDL ou contre les étudiant.e.s en lutte, qui veut casser tous les services publics, les statuts, les systèmes de retraite, et livrer les biens communs à une infime minorité de capitalistes irresponsables, tant du point de vue social que du point de vue écologique, l’heure est la mobilisation. NON à Macron et à son monde déshumanisé, OUI à un autre monde !
Une nouvelle tentative d’expulsions sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes a commencé avant l’aube de ce lundi 9 avril 2018. Dès 3h, l’opération s’est déployée dans toute sa brutalité : interminables files de fourgons bleu marine, chars blindés, lacrymos, premiers blessés et premières arrestations. Les gendarmes ont annoncé que les journalistes étaient strictement interdits “sur tout le dispositif” et leur ont bloqué l’accès au site… À Angers, un premier rendez-vous de solidarité avec la ZAD a rassemblé à 18h plus de 100 personnes devant la préfecture.
La convergence des manifestations du CHU et du CESAME a été un succès, jeudi 5 avril : pas moins de 500 manifestant.e.s. Devant le mépris des gestionnaires obtus qui prétendent diriger le CHU, une nouvelle journée de mobilisation est prévue le mardi 10 Avril 2018 avec occupation du CHU. Une intersyndicale départementale des syndicats de la santé se réunira le même jour pour construire la suite d’un mouvement qui ne cesse de prendre de l’ampleur.
L’objectif des Macron-Philippe-Pépy est de casser le service public ferroviaire : privatiser pour augmenter les prix, supprimer les petites lignes, casser le statut des cheminots, supprimer des postes. La grève à la SNCF a donc démarré. Elle s’annonce historique dans son ampleur : en effet, ce sont tous les cheminotEs qui se sentent concernéEs par les attaques gouvernementales, y compris les cadres. Au matin du 3 avril, ce sont pas moins de 77% des conducteurs et conductrices qui sont en grève !
La mobilisation des hospitaliers ne faiblit pas en Anjou :
- au CHU le jeudi 29 mars, à l’appel de la CGT, FO et Sud, 300 grévistes avaient débrayé pendant le CTE où la direction annonçait 170 suppressions de postes. Aujourd’hui vendredi 30, la direction avait déplacé le conseil de surveillance à la Préfecture par crainte d’un nouvel envahissement ! Cela n’a pas empêché 200 salarié.e.s de manifester du CHU à la Préfecture et l’intersyndicale appelle à grève et manifestation jeudi 5 avril à Angers ;
- au CESAME (hôpital psy) : un débrayage a eu lieu au moment du conseil de surveillance ce vendredi 30 mars. 150 agents ont envahi le conseil pendant 1h30 et dénoncé les conditions de travail... L’intersyndicale CGT et FO appelle également à grève et manifestation jeudi 5 avril.
La grève était appelée au CHU d’Angers, aujourd’hui jeudi 29 mars, par l’intersyndicale CGT-SUD-FO. Environ 300 hospitalier.e.s se sont rassemblé.e.s à 9h30 devant le bâtiment administratif pour protester contre le plan d’économie qui va se traduire par la suppression de 150 à 200 postes (non remplacement des départs en retraites et de mutations et suppressions de CDD). Compte rendu de la CGT...
Les manifestations du 22 mars ont été un succès, avec plusieurs centaines de milliers de manifestantEs (près de 6000 en Maine-et-Loire). C’est n’est pas encore le million qui avait manifesté contre Juppé et contre le CPE de Chirac, mais cela représente -quoiqu’il en dise- un sérieux coup de semonce contre ce gouvernement pour la défense des services publics et des revendications du monde du travail. Et ce n’est pas fini ! Les débrayages se multiplient, comme par exemple au CHU d’Angers jeudi 29, au CHU et au CESAME vendredi 30 mars. Quant aux cheminots, leur grève commence vraiment le 3 avril, en soutien de laquelle il faut maintenant développer une solidarité active et unitaire, à la fois syndicale et politique !
Deux mois après avoir lancé sa sanglante offensive contre Afrin et les Kurdes de Syrie, le dictateur turc Recep Tayyip Erdoğan pavoise en déclarant que la ville est désormais sous le contrôle de son armée et des milices djihadistes mercenaires que l’État turc rétribue sans état d’âme (100 livres par jour et par mercenaire). Contre les visées expansionnistes d’Erdoğan, en défense du peuple kurde, une “Journée mondiale pour Afrin” a donné lieu samedi 24 mars à de nombreux rassemblements. Celui d’Angers, place du Ralliement, a réuni 70 militant-e-s de nationalités française, turque et kurde.
5000 à Angers, 450 à Saumur, 375 à Cholet... Comparés aux déjà importants 3500 du 10 octobre, de tels chiffres démontrent que la mobilisation des fonctionnaires est, ce 22 mars, passée à un échelon supérieur. L’exaspération contre les réformes à la Macron ne se limite d’ailleurs pas aux fonctionnaires ou cheminot.te.s. L’absence d’hostilité, voire la sympathie, de la population croisée par les manifestant.e.s est au moins le signe d’une certaine prise de conscience : il faut arrêter la machine néolibérale avant qu’elle ne détruise tous les acquis sociaux et mécanismes de solidarité.
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- samedi 16 août à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Jardin du mail à Angers.
- dimanche 28 septembre : Mobilisation nationale « pour le climat, la justice, les libertés » à l’appel d’ATTAC et des associations écologistes.
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Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !
Au Ralliement à Angers le 19 juillet, environ 300 personnes se sont rassemblées pour la Palestine dans l’après-midi, essentiellement des militants de l’AFPS, avec quelques drapeaux du PCF, de la FI, et bien sûr du NPA. À 16h30, un 2e rassemblement, contre les bombardements israéliens en Syrie, a été moins fourni : environ 100 personnes (photo). Il y a eu trois interventions (2 hommes, 1 femme), essentiellement pour défendre l’unité du pays et le refus du sectarisme.
Du “centre” à l’extrême droite, les parlementaires (dont en Maine-et-Loire les 3/4 des sénateurs et 6/7 des députés) ont adopté, avec le soutien du gouvernement Bayrou, la loi Duplomb, un texte téléguidé par l’agro-industrie productiviste, la FNSEA et la Coordination rurale (extrême droite). Cette loi écocide qui va à l’encontre de l’urgence sanitaire et écologique a été dénoncée par la Confédération paysanne, les associations environnementales et maintes instances scientifiques. Une pétition rédigée par une étudiante de 23 ans vient d’être mise en ligne sur le site de l’Assemblée nationale, qui exige son abrogation immédiate. En quelques jours, ce sont déjà plus de 500.000 personnes qui l’ont signée, ce qui impose sa prise en considération par l’Assemblée nationale et surtout montre que cette loi écocide est largement rejetée : elle a du plomb dans l’aile ! Le combat pour son abrogation et pour une autre agriculture ne fait que commencer ! Signons-là massivement !!!
Malgré les vacances d’été, ce sont encore 120 angevin·e·s qui, samedi 12 juillet ont répondu à l’appel hebdomadaire à manifester sa solidarité avec le peuple palestinien. Lors de la prise de parole, ont été dénoncés la scandaleuse répression policière qui a frappé les militant·e·s qui tentaient de déployer des drapeaux palestiniens au passe du Tour de France (au motif que ce drapeau serait “religieux” !!!) ainsi que le “Israël-washing” auquel se livre la direction du Tour de France en y autorisant une équipe israélienne dans le contexte de la guerre génocidaire en cours. Ont également été dénoncées les plateformes d’observation “touristiques”, à la frontière de Gaza, permettant aux quidam de se “régaler” du spectacle des destructions opérées par l’armée israélienne (lire ici). Un poème de Darwich a été lu à la fin : maigre consolation compte tenu du contexte, mais la lutte doit continuer. Prochain RDV samedi 19 juillet au Ralliement !
Le 8 juillet à l’Assemblée nationale, du “centre” à l’extrême droite, tous les députés du Maine-et-Loire (à l’exception de Stella Dupont, non inscrite) ont voté pour la loi Duplomb promue par l’agro-industrie et la FNSEA : Philippe Bolo (Démocrates), Nicole Dubré-Chirat et Denis Masséglia (Ensemble), François Gernigon et Laetitia Saint-Paul (Horizons), Anne-Laure Blin (LR). Précédemment au Sénat (Scrutin 181 du 27/01/2025), Grégory Blanc (PS) fut le seul sénateur angevin à voter contre : Corinne Bourcier et Emmanuel Capus (Horizons) ainsi que Stéphane Piednoir (LR) votèrent également cette loi écocide. À l’heure du dérèglement climatique et de la crise de la biodiversité, les neuf parlementaires pro-Duplomb proposent d’en remettre une couche dans le productivisme aveugle qui étouffe l’agriculture paysanne, prépare les cancers de demain grâce aux pesticides (tels que le néonicotinoïde de nouveau autorisé), précipite encore un peu plus l’extinction de masse des espèces animales et végétales. Ces extrémistes irresponsables préfèrent la fin du monde à la fin du capitalisme. Ne les laissons plus voter en notre nom !