Ce sont 2100 fonctionnaires à Angers, plus de 200 à Cholet et une centaine à Saumur qui ont manifesté en défense du pouvoir d’achat et contre la casse du statut de la fonction publique que sous-tend la généralisation du recours à des personnels précaires et mal payés dans les services publics. Si, en Maine-et-Loire, la mobilisation n’a pas réuni autant de monde que la manifestation du 22 mars, elle confirme le haut niveau de colère sociale contre la politique de destructions des acquis sociaux par le gouvernement Macron.
Voici le troisième épisode du témoignage d’un ancien militant du PCF en 1968 (aujourd’hui angevin au NPA !), alors étudiant parisien et déjà critique sur la ligne du parti. La période évoquée ici est celle du 13 mai au 29 mai...
Un collectif large, constitué d’associations, de syndicats (CGT, Solidaires, SNESUP), de partis politiques (NPA, Ensemble, PCF, FI, EELV, AL...), appelle le samedi 26 mai, à une « marée populaire pour l’égalité, la justice sociale et la solidarité » (voir le site mareepopulaire.fr). La FSU, s’y associe. Des manifestations devraient avoir lieu dans tout le territoire. Comme pour le 22 mai de la fonction publique, cette journée doit être un tremplin pour construire une grève de masse qui puisse arrêter le gouvernement Macron.
- À Angers, la « marée populaire » partira à 10h30, place du Ralliement. Un pique nique est prévu en fin de manifestation au même endroit.
Mardi 22 mai, ce sont toutes les organisations de salariéEs de la fonction publique qui appellent à la grève et à manifester. En Maine-et-Loire, la manifestation est appelée à 10h30 à Angers (pl. Leclerc), Cholet (pl. Travot) et Saumur (pl. Bilange). Outre les légitimes revendications salariales mises en avant par les organisations syndicales, ce sont les menaces de casse des statuts, de précarisation et de démembrement des services publics qui sont les principaux motifs de colère. Pour sauver les services publics, il est urgent de remonter la pente : mobilisation générale !
Environ 80 AngevinEs ont participé lundi 14 mai à la marche de solidarité avec les Palestinien.ne.s en lutte pour leurs droits, 70 ans après la Nakba. Cette marche s’est faite dans la douleur et la colère, alors que des dizaines de manifestant.e.s palestiniens désarmés venaient d’être assassinés et des centaines blessés sur ordre du gouvernement d’extrême droite israélien, alors que l’ambassade des États-Unis venait d’être transférée en grande pompe à Jérusalem. Face à la complicité des États occidentaux et arabes, la solidarité avec le peuple palestinien, la lutte pour la paix dans la justice doit s’affirmer par la mobilisation du plus grand nombre.
Un ancien militant parisien du PCF en 1968 (aujourd’hui angevin au NPA !) poursuit son témoignage, cette fois sur les journées décisives du 10 et du 13 mai 1968, telle qu’un étudiant parisien, déjà critique sur la ligne du parti, a pu les vivre.
Les mobilisations sociales se multiplient, avec des journées de grèves décisives contre la politique du gouvernement. Le 14 mai avec la « journée sans cheminotEs », le 15 avec la « marée blanche » des hospitalierEs, le 16 dans l’enseignement supérieur. Le 22 pour toute la fonction publique, et enfin le 26 la « marée populaire » contre le gouvernement appelée par les organisations politiques, associations et a priori la CGT, Solidaires et peut-être la FSU. Favorisons une explosion sociale, comme en Mai 68, pour inverser le rapport de force en faveur des salarié.e.s et de la construction d’un monde qui mette fin à la double exploitation des humains et de la nature sur laquelle repose un capitalisme toujours plus absurde et mortifère.
Un ancien militant parisien du PCF en 1968 (aujourd’hui angevin au NPA !) livre son témoignage sur la cruciale journée du 3 mai 1968, telle qu’un étudiant parisien, déjà critique sur la ligne du parti, a pu la vivre. 1er épisode !
Le 1er mai à Angers a été marqué par une belle manifestation unitaire CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF et UNL. En termes de chiffrage, ce fut un peu moins que l’an dernier, mais de très peu : environ 1300 personnes (auxquelles il faut ajouter 200 autres à Cholet, 150 à Saumur et 60 à Segré). Une grande majorité relevait de la CGT mais avec une présence honorable de Solidaires et de FO. En revanche, le secteur éducatif était peu présent en raison notamment des vacances scolaires. La tonalité anti-Macron était largement dominante ! Mai ne fait que commencer...
Dans un texte collectif lancé par Alain et Philippe Cyroulnik, plus de deux cents personnalités et militant.e.s (dont Alain Krivine, Christine Poupin, Olivier Besancenot et Philippe Poutou) appellent à combattre « toutes les formes de racisme quelles qu’elles soient ». Elles affirment que le récent « Manifeste contre le nouvel antisémitisme », rédigé par Ph. Val, signé notamment par M. Valls et N. Sarkozy mais aussi -hélas- par d’autres personnalités bien plus estimables, « par les amalgames qu’il fait, attise et renforce ce qu’il prétend dénoncer »...
... | 810 | 820 | 830 | 840 | 850 | 860 | 870 | 880 | 890 |...
- samedi 4 octobre de 14h30 à 18h : débats sur l’agriculture et les enjeux environnementaux. Salle Pelloutier, Bourse du travail d’Angers.
- samedi 4 octobre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du ralliement à Angers.
- lundi 3 novembre à 20h : « Les Antilles empoisonnées », projection-rencontre autour du documentaire de Nicolas Glimois, aux 400 coups à Angers (Festival AlimenTERRE).
Nous suivre sur
- Facebook
- X
- Instagram
voir aussi à Angers
- Alter49.org
- Le Cercle 49.
Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
- Contre Macron et son monde, construire l’affrontement dans la durée ! (02/10/2025)
- Soutien à la flottille pour Gaza, rassemblements partout en France ce soir ! (02/10/2025)
- Protégeons la flottille ! (01/10/2025)
- Reconnaitre le peuple Palestinien ! Protéger la flottille ! (24/09/2025)
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !
Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !