Dans le CO du 6/9/2017, deux pages sont en regard. Sur l’une, le nouveau « plan de sauvegarde de l’emploi » qui frappe les travailleurs de ThyssenKrupp : 63 suppressions de postes (+32 dans les agences commerciales) censées apporter plus de rentabilité, c’est-à-dire plus de profits aux actionnaires… Sur l’autre, le député LR du 49 approuve la loi du travail XXL du gouvernement LREM : « licencier plus facilement, c’est la seule façon de retrouver le plein-emploi, pour que les gens puissent changer plus facilement d’emploi ». Bel exemple de cynisme des droites LR et LREM et une raison supplémentaire de les combattre !
Le pire était à craindre ; il est dans les cinq ordonnances présentées le 31 août par le gouvernement Macron. Pour empêcher la loi travail XXL (et au-delà toute la politique austéritaire, de destruction de la sécu et des retraites), il n’y aura que notre mobilisation et notre unité. En Maine-et-Loire, à l’appel de l’intersyndicale, quatre manifestations sont prévues le mardi 12 septembre à 10h30 : à Angers (Place Leclerc), à Segré (Place du Port), à Saumur (Place Bilange) et à Cholet (place Travot). Toutes et tous dans la rue !
Nous reproduisons un communiqué du NPA34 intitulé “Soutien aux peuples pris dans le double étau du terrorisme djihadiste et des guerres impériales menées avec la complicité des tyrans locaux !” après les monstrueux attentats de Daesch du 17 août perpétrés en Catalogne à Barcelone et Cambrils, qui ont fait 15 morts et une centaine de blessés.
Les raisons se multiplient pour combattre ce gouvernement et aller à l’affrontement, que l’on soit du privé ou du public, jeune ou pas, actif-ve ou retraité-e. Pour cela, nous devons en premier lieu nous saisir de la journée de grève et de manifestation du 12 septembre appelée par la CGT mais aussi par Solidaires. Une seule journée ne pourra évidemment pas faire reculer ce gouvernement, mais si elle est réussie, elle pourra être le début d’une mobilisation d’ensemble la plus unitaire possible. Pour cela, il faut mettre fin à l’éparpillement. L’urgence est de riposter ensemble, unis !
La préfecture a envoyé sa police et sa gendarmerie mettre à la rue les habitant-e-s de trois réquisitions mardi 11 juillet au matin à Saint-Barthélemy-d’Anjou, Ponts-de-Cé et à Saint-Sylvain-d’Anjou. Le collectif de syndicalistes pour l’entraide et la solidarité a appelé à un rassemblement de protestation à 18 heures devant les grilles de la préfecture à Angers. Il a réuni 70 personnes, dont plusieurs Rroms figurant parmi les expulsé-e-s. Un toit, c’est un droit ! Personne à la rue !
Dans les jours qui viennent, ce sont deux réquisitions, celles du Chêne-Vert et des Trois-Paroisses, qui seront évacuées par la police. Ces deux squats menacés d’expulsion abritent une centaine de personnes dans des conditions salubres, notamment au Chêne-Vert, qui est alimenté en eau et en électricité. Contre ces expulsions, toutes et tous au rassemblement du mardi 11 juillet à 18h devant la Préfecture à Angers !
Le 29 juin dernier, suite à la demande du gouvernement d’évaluer la situation budgétaire du pays, la Cour des comptes – le temple du dogme libéral – a publié un rapport sur la situation et les perspectives des finances publiques...
Le gouvernement “Philippe II” s’apprête à porter ses premiers mauvais coups. Si, sur le front de l’écologie, la tentative de remise en cause de l’interdiction des néonicotinoïdes a pour l’instant échoué, l’attaque sur le front social s’annonce d’une violence inégalée avec une casse systématique du droit du travail. C’est dans la rue que doit maintenant s’organiser la résistance !
Après la grande manifestation du 12 juin (2000 personnes), un collectif de marcheurs part d’Angers ce mardi 27 juin pour dénoncer la casse du secteur social et de la protection de l’enfance par le Conseil départemental présidé par C. Gillet. Après 7 étapes, l’arrivée à Paris aura lieu le 4 juillet. Une nouvelle manifestation sera alors organisée, à l’occasion des Assises Nationales de la Protection de l’Enfance qui rassembleront notamment les employeurs du secteur. Les salarié-es ne lâchent rien !
Après la manifestation du 12 juin qui a réuni plus de 2000 travailleuses et travailleurs de la protection de l’enfance à Angers, l’Assemblée Générale qui s’est tenue le 19 juin a décidé de maintenir la mobilisation. Une Marche vers Paris partira le mardi 27 juin (avec rassemblement à 9h devant le CD49) et arrivera le 4 juillet. Une montée en car vers la capitale sera organisée ce jour-là pour une nouvelle manifestation à l’occasion des Assises Nationales de la Protection de l’Enfance. L’Intersyndicale appelle à une grève reconductible du mardi 27 juin au mardi 4 juillet 2017 tous les salariés du secteur privé (social, médico-social), tous les salariés du secteur public (ASE, Sanitaire et Conseils Départementaux), et tous leurs partenaires. Elle appelle plus largement au soutien solidaire des marcheurs (en les accompagnant et par des dons).
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- samedi 21 juin à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
- Relaxe pour les militantEs indépendantistes Kanak (16/06/2025)
- L’Iran attaqué, Israël impuni : la voix des peuples étouffée (13/06/2025)
- Non à la dissolution de la Jeune Garde antifasciste (12/06/2025)
- Sommet sur les Océans, beaucoup d’écume pour rien ! (11/06/2025)
- La Californie reprend la rue contre Trump et ses raids racistes (10/06/2025)
- Soutien à la flottille de la liberté ! (09/06/2025)
- Libération immédiate des prisonnier·es politiques de Kanaky ! (04/06/2025)
- Meurtre raciste dans le Var : jusqu’à quand va-t-on compter les morts ? (02/06/2025)
- Le gouvernement est islamophobe, on le savait ! (02/06/2025)
- À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite ! (02/06/2025)
Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...