L’intervention de Macron dimanche soir a été qualifiée d’opération de communication ou résumée par l’idée que Macron serait le président des riches. Ces deux dimensions sont indéniables, mais elles risquent de masquer ce qui fait le cœur de son discours, la négation de la lutte des classes et la poursuite de l’offensive contre les classes populaires. Au-delà des luttes sectorielles, c’est contre l’ensemble de cette politique qu’il faut se mobiliser.
Ce sont 3500 manifestants qui ont défilé dans le centre d’Angers le mardi 10 octobre au matin, à l’appel de toutes les organisations syndicales de la fonction publique. Cette mobilisation importante répond à la politique du gouvernement qui dégrade les conditions du travail et sa rémunération (réduction des effectifs, carence en cas d’arrêt maladie, CSG en hausse non compensée, baisse continue du salaire net par hausse de la retenue pension civile et gel du point d’indice, report d’application des quelques mesures positives du PPCR, etc.). De nombreux salariés du privé sont également venus à la manifestation angevine. Public et privé ensemble, et une unité syndicale combative : voilà ce qu’il faut développer !
E. Macron et son gouvernement de droite tapent tous azimuts contre les libertés (intégration de l’état d’urgence au droit commun) et contre le monde du travail. Les salariés de GM&S qui perdent leur boulot, sacrifiés sur l’autel du profit perdent aussi leur avenir, bref, leur vie, et sont qualifiés de « fouteurs de bordel » car ils osent refuser des emplois pour lesquels ils ne sont pas qualifiés et distants de la bagatelle de 143 km de chez eux. On se paie leur tête de façon insupportable et on voudrait qu’ils « la ferment » ?
- lire le tract du NPA49 distribué à la manifestation de la fonction publique du mardi 10 octobre 2017
Pour l’auto-organisation populaire et la réalisation d’un processus constituant démocratique, la 4e Internationale appelle toutes les organisations ouvrières, populaires et démocratiques à soutenir la lutte en Catalogne, à dénoncer la répression de l’État espagnol, à faire pression sur leurs États respectifs pour qu’ils reconnaissent l’acte de souveraineté qui est en cours et une éventuelle proclamation de la République catalane ou la déclaration d’indépendance.
Une manifestation est appelée par le CSSEA (collectif de syndicalistes pour la solidarité et l’entr’aide) et PSN49 (Pas sans nous) devant la mairie d’Angers, le jeudi 5 octobre 2017 à 18h, jour de la décision du tribunal requise par la mairie d’Angers pour l’expulsion des familles du campement dit « des expulsés » de la rue du Maine. Une fois de plus, la municipalité LR-LREM-“Sens commun” va cyniquement arguer d’« insalubrité » pour mettre des familles à la rue (hautement « salubre », comme on sait). Mais une fois de plus des militant-e-s solidaires et les « expulsés » exigent le relogement des familles. Alors que l’hiver vient, il y a urgence !
C’est l’ensemble des organisations syndicales de la fonction publique (CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA, CFDT, CFTC, CGC, FA) qui appelle à la mobilisation le mardi 10 octobre. En Maine-et-Loire, une manifestation est appelée à Angers à 10h30, place Leclerc. Ce sera l’occasion de dénoncer les graves attaques contre les salaires et les conditions de travail des fonctionnaires lancées par le gouvernement Macron. Au-delà, cette mobilisation peut aussi être un relais pour lutter à un niveau global contre la politique austéritaire du pouvoir politico-patronal. Sachons la transformer !
- Appel intersyndical départemental à grève et manifestation
Parce qu’une fois de plus le gouvernement s’attaque à leur pouvoir d’achat, aux services médicaux et sociaux, neuf organisations (CGT, FO, CFTC, CGC, FSU, Solidaires, FGR, LSR, Ensemble et Solidaires) appelaient les retraité-e-s à se mobiliser dans les départements sous des formes diverses ce jeudi 28 septembre. À Angers, selon la CGT, la manifestation intersyndicale des retraités du 28 septembre 2017 a regroupé environ 600 personnes. Ce fut donc une mobilisation réussie en comparaison des années précédentes, mais aussi pour faire face à des attaques de plus grande envergure.
Plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont mobilisées les 12 et 21 septembre à l’appel de la CGT et de Solidaires rejoints par de nombreux militantEs de la CFDT, de FO, de l’UNSA et de la CFE-CGC. La manifestation de la France insoumise a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de personnes à Paris samedi dernier. Les routiers se mobilisent maintenant, et les raffineries doivent rejoindre le mouvement. Dans les facs, les étudiantEs se mobilisent face au manque de moyens. De nombreux établissements scolaires et des associations sont en grande difficulté du fait du licenciement de dizaines de milliers de contrats aidés. Les médias et le gouvernement nous expliquent que la contestation est terminée mais en réalité, nous sommes simplement dans un tout début de mobilisation.
Jeudi 21 septembre après-midi, dans la foulée de la manifestation contre les ordonnances Magron-Gattaz, les salarié-e-s de la protection de l’enfance s’étaient également donné rendez-vous à Angers. En effet, plusieurs centaines d’entre eux sont menacés de licenciement suite à la politique d’appel à projets lancée par le président du Conseil Départemental, Christian Gillet. Ils étaient plus de 500 à défiler dans les rues d’Angers, dans l’après-midi, pour défendre leur emploi et dénoncer la mise en place d’une protection de l’enfance "low cost". Des délégations de travailleurs sociaux d’autres départements avaient fait le déplacement. Les salarié-e-s n’ont pas dit leur dernier mot, n’en déplaise à M. Gillet !
Plus de 2000 angevin-e-s ont une nouvelle fois manifesté à Angers contre les ordonnances Macron (+275 personnes à Cholet, 150 à Saumur, 100 à Segré). Si le nombre de manifestant-e-s était inférieur au 12 septembre, les nombreux débrayages dans les entreprises et administrations angevines, attestent de la détermination d’une fraction importante des salarié-e-s. Les routiers CGT et FO entament une action le 25 septembre, tous les syndicats de la fonction publique appellent à une journée de grève le 10 octobre... Public, privé, il est temps de faire converger les luttes, de préparer la grève partout pour faire reculer Macron et son monde de régression sociale !
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- samedi 4 octobre de 14h30 à 18h : débats sur l’agriculture et les enjeux environnementaux. Salle Pelloutier, Bourse du travail d’Angers.
- samedi 4 octobre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du ralliement à Angers.
- lundi 3 novembre à 20h : « Les Antilles empoisonnées », projection-rencontre autour du documentaire de Nicolas Glimois, aux 400 coups à Angers (Festival AlimenTERRE).
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Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
- Contre Macron et son monde, construire l’affrontement dans la durée ! (02/10/2025)
- Soutien à la flottille pour Gaza, rassemblements partout en France ce soir ! (02/10/2025)
- Protégeons la flottille ! (01/10/2025)
- Reconnaitre le peuple Palestinien ! Protéger la flottille ! (24/09/2025)
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !
Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !