Le deuxième débat entre les 11 candidats à l’élection présidentielle, qui devait se dérouler le 20 avril sur France 2, n’aura pas lieu. Cette décision a été prise suite aux désistements annoncés, pour des prétextes divers, de plusieurs des candidats favoris des sondages. De quoi ont-ils peur ? Alors qu’aucun d’entre eux n’avait refusé un débat à 5, excluant plus de la moitié des candidats, organisé par TF1 le 20 mars dernier, ils décident de refuser de participer à un débat à 11 qui, aussi contraignant soit-il, permet à tous les candidats de confronter leurs propositions dans des conditions relativement égalitaires.
La Guyane le montre bien. C’est seulement par nos luttes et notre mobilisation que nous pouvons nous faire entendre et imposer nos droits, les mesures d’urgence répondant aux besoins de toute la population : la diminution du temps de travail jusqu’à la résorption du chômage, la création massive d’emplois dans les services publics, l’augmentation générale des salaires, des pensions et des minimas sociaux. L’argent, les richesses existent. Il faut exproprier les grandes fortunes et que les travailleurs contrôlent démocratiquement la marche de l’économie et de l’État. C’est le sens de la candidature de Philippe Poutou !
Les propositions que font le NPA et Philippe Poutou ne seront mises en œuvre que si nous prenons nous-mêmes nos affaires en main, en cessant d’être bâillonnés par les professionnels de la politique, étrangers au monde du travail mais habiles pour tenter de récupérer nos voix et parler en notre nom. C’est à nous, les exploitéEs, de nous représenter nous-mêmes. C’est tout le sens de la candidature de Philippe Poutou !
Les candidats à la présidentielle 2017 prétendument « principaux » ont débattu ensemble sur TF1 le 20 mars. Le Pen y a montré toute sa démagogie raciste, Fillon sa volonté de casser tous les droits des salariés, Macron son projet de « liberté complète » pour les renards dans le poulailler, c’est-à-dire de supprimer toutes les protections des salarié-e-s… Le débat était ennuyeux car il faisait l’impasse sur les solutions radicales qu’il faut mettre en œuvre pour sortir de la crise sociale et écologique majeure où nous conduit le capitalisme. Dans ces élections avec la candidature de Philippe POUTOU comme dans les luttes, il faut maintenant porter la voix de notre camp social, défendre l’espoir qu’un autre monde reste possible.
Avec 573 parrainages, Philippe Poutou a franchi le barrage administratif du Conseil constitutionnel et est officiellement candidat à la présidentielle 2017. La campagne du NPA et du NPA49 pour l’interdiction des licenciements, la répartition du temps de travail pour éliminer le chômage, la construction d’un rapport de forces en faveur du monde du travail, des libertés démocratiques et en défense de notre environnement (revendications au cœur de notre projet écosocialiste) va pouvoir vraiment commencer !
Une cinquantaine de militantEs se sont rassembléEs mercredi 8 mars, place du ralliement à Angers à l’appel du collectif Émancipation et avec le soutien du Planning familial et de plusieurs syndicats (Solidaires, Snesup...) Cette trop timide mobilisation (qui a eu le mérite d’exister, à défaut de relais local -notamment syndical- de l’appel à la grève unitaire national) a au moins rappelé que la lutte contre les inégalités de toute nature, notamment salariales, reste un axe central dans le combat féministe et, plus largement, dans celui du mouvement ouvrier.
Alors que le candidat de droite, F. Fillon, est abandonné par ses pairs, notamment en Anjou (M. Piron, C. Béchu, G. Bourdouleix, etc. en attendant C. Gillet et consorts), la crise de représentation politique s’approfondit et l’absurde caractère monarchique de l’élection présidentielle est mis en pleine lumière. La nécessité de rompre avec la folie du système capitaliste ne s’en fait que plus ressentir. La candidature du salarié Philippe Poutou (qui sera à Angers le 4 avril !) est là pour l’affirmer, tout autant que pour rappeler que c’est toutes et tous ensemble, et pas en comptant sur un sauveur suprême, que nous pourrons avancer vers une société solidaire.
Convoi de 21 fourgons avec 50 conducteurs : la solidarité avec le peuple grec victime de l’austérité et de la rapacité des capitalistes s’organise en France... En Maine-et-Loire, des collectes de fournitures ont lieu trois samedis de suite de 15h à 18h, place du Ralliement à Angers (25/02, 4/03 et 11/03/2017). Une soirée-débat se tiendra le mercredi 15 mars au bar Le Challenge en présence de Pascal Franchet, président du CADTM France, en liaison avec le réalisateur franco-grec Yannis Youlountas.
Un nouveau rassemblement pour Théo et contre les violences policières s’est tenu jeudi 23 février de 18h à 19h place du Ralliement à Angers. Cette fois, les jeunes et habitants des quartiers populaires étaient majoritaires parmi les 200 personnes qui avaient répondu à l’appel de Pas sans nous 49, du Collectif inter-quartiers 49, du Cercle 49 et de Nuit debout Angers. Les témoignages de victimes des violences policières commises en toute impunité, y compris à Angers, ont émaillé cette mobilisation calme et déterminée. Celle-ci mettait également en relation ces violences avec la violence sociale qui s’exerce contre ces mêmes quartiers populaires.
Le viol de Théo avec une matraque par un policier entouré de trois collègues, marque une escalade effrayante dans la toute-puissance policière. Ce crime s’inscrit dramatiquement dans une série de comportements délictueux de policiers, encouragés par l’état d’urgence permanent et l’inflation de lois sécuritaires. Le Sénat et l’Assemblée nationale viennent d’ailleurs de renforcer encore une fois les pouvoirs de la police en adoptant une n-ième loi sur la sécurité publique ! La mobilisation contre les violences policières ne fait que commencer, comme à Angers où 150 personnes ont manifesté pour Théo samedi 18 février. Il faut aller plus loin, avec pour perspective une marche nationale pour la justice et la dignité le dimanche 19 mars !
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- samedi 4 octobre de 14h30 à 18h : débats sur l’agriculture et les enjeux environnementaux. Salle Pelloutier, Bourse du travail d’Angers.
- samedi 4 octobre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du ralliement à Angers.
- lundi 3 novembre à 20h : « Les Antilles empoisonnées », projection-rencontre autour du documentaire de Nicolas Glimois, aux 400 coups à Angers (Festival AlimenTERRE).
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Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
- Contre Macron et son monde, construire l’affrontement dans la durée ! (02/10/2025)
- Soutien à la flottille pour Gaza, rassemblements partout en France ce soir ! (02/10/2025)
- Protégeons la flottille ! (01/10/2025)
- Reconnaitre le peuple Palestinien ! Protéger la flottille ! (24/09/2025)
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !
Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !