Le gouvernement “Philippe II” s’apprête à porter ses premiers mauvais coups. Si, sur le front de l’écologie, la tentative de remise en cause de l’interdiction des néonicotinoïdes a pour l’instant échoué, l’attaque sur le front social s’annonce d’une violence inégalée avec une casse systématique du droit du travail. C’est dans la rue que doit maintenant s’organiser la résistance !
Après la grande manifestation du 12 juin (2000 personnes), un collectif de marcheurs part d’Angers ce mardi 27 juin pour dénoncer la casse du secteur social et de la protection de l’enfance par le Conseil départemental présidé par C. Gillet. Après 7 étapes, l’arrivée à Paris aura lieu le 4 juillet. Une nouvelle manifestation sera alors organisée, à l’occasion des Assises Nationales de la Protection de l’Enfance qui rassembleront notamment les employeurs du secteur. Les salarié-es ne lâchent rien !
Après la manifestation du 12 juin qui a réuni plus de 2000 travailleuses et travailleurs de la protection de l’enfance à Angers, l’Assemblée Générale qui s’est tenue le 19 juin a décidé de maintenir la mobilisation. Une Marche vers Paris partira le mardi 27 juin (avec rassemblement à 9h devant le CD49) et arrivera le 4 juillet. Une montée en car vers la capitale sera organisée ce jour-là pour une nouvelle manifestation à l’occasion des Assises Nationales de la Protection de l’Enfance. L’Intersyndicale appelle à une grève reconductible du mardi 27 juin au mardi 4 juillet 2017 tous les salariés du secteur privé (social, médico-social), tous les salariés du secteur public (ASE, Sanitaire et Conseils Départementaux), et tous leurs partenaires. Elle appelle plus largement au soutien solidaire des marcheurs (en les accompagnant et par des dons).
Les résultats du second tour des élections législatives 2017 sont désormais connus. Et deux pourcentages frappent d’emblée : seulement 38,43% des inscrits se sont exprimés et 16,55% ont voté pour le parti présidentiel REM. Cela n’empêche pas ce dernier -grâce à l’inique scrutin majoritaire- de rafler 308 des 577 sièges de l’Assemblée (soit 53% ; en outre E. Macron peut compter sur les 42 sièges du MODEM, ce qui porte sa majorité à 61% des sièges). Si la France Insoumise réussit à gagner 17 ou 18 députés et le PCF une dizaine, l’alternative sociale et politique contre la droite néolibérale d’E. Macron, contre la droite traditionnelle et contre l’extrême droite en embuscade, devra d’abord se construire dans les luttes.
Lundi 12 juin, à l’appel de l’intersyndicale départementale de l’action sociale CGT, FO, Sud et CFE-CGC, et avec le soutien des fédérations nationales, ce sont pas moins de 2000 salarié-es qui ont manifesté leur colère à Angers contre les décisions et "appels d’offre" délétères du président du Conseil départemental. Une véritable “manifestation nationale”, des plus réussie !
- Lire le compte rendu de la manifestation sur le site de l’UL CGT.
Seulement 48,71 % des inscrits ont voté et 47,62% se sont exprimés au 1er tour des élections législatives le 11 juin. Si il y a eu raz-de-marée, c’est celui de l’abstention. Le candidat des grands médias et vainqueur officiel, le groupement macroniste LREM, ne recueille que 13,43% des inscrits et 28,21% des exprimés. Grâce au système électoral majoritaire, il s’apprête cependant à récupérer une large majorité de députés à l’Assemblée. Mais cette Assemblée sera illégitime. Contre elle et contre le gouvernement, contre les projets de régression sociale et liberticides qu’ils entendent mettre en œuvre, il est urgent que le mouvement social se mobilise et s’unisse pour combattre cette nouvelle droite macroniste là où peut résider le seul véritable contre-pouvoir : dans la rue, les entreprises et les services publics.
L’intersyndicale du Maine et Loire CGT, CFE-CGC, FO et SUD, appelle tous les salariés du secteur privé social et médico-social, tous les salariés du secteur public de l’ASE, du Sanitaire et des Conseils Départementaux et leurs partenaires à faire grève ou débrayer le lundi 12 juin à Angers. Cette manifestation à visée nationale commencera à 12h00, place du Ralliement (Accueil-concerts de soutien-Prises de parole) et se poursuivra par une manifestation à 14h.
Les listes de la “République en marche” (REM) de Macron aux élections législatives s’annoncent comme une vaste opération de recyclage. Les politiciens qui ont mis en place les politiques libérales ces dernières décennies y trouvent leur place, ainsi que des traitres, des arrivistes, des patrons…
Une nouvelle mobilisation des salariéEs de la protection de l’enfance a réuni 300 personnes lundi 22 mai. Dans la foulée, une Assemblée Générale a décidé d’une reconduction des actions (collectifs, grève reconductible…), d’une nouvelle mobilisation le lundi 29 mai. Enfin, une mobilisation nationale et intersyndicale va être organisée le lundi 12 juin 2017 à Angers. Face à un président de Conseil départemental 49 qui applique les consignes comptables néolibérales le doigt sur la couture de son pantalon, les salariéEs ne transigent pas avec la protection des enfants. Solidarité !
- Une pétition Soutien à la protection de l’enfance 49 à l’initiative des salariéEs de la protection de l’enfance peut être signée en ligne.
Propulsé par la peur de Le Pen et soutenu par tous les grands médias, E. Macron a été élu président. Président, il a nommé premier ministre le politicien de droite et ancien cadre d’AREVA E. Philippe. Et le gouvernement est à l’image de cet assemblage : ramassis de politiciens de droite LR (B. Le Maire...), du centre MODEM (F. Bayrou...) ou PS (G. Collomb, J.-Y Le Drian...), et de technocrates néolibéraux (J.-M. Blanquer...) dévoués au grand capitalisme. Les ouvertures démocratiques que seraient les nominations de N. Hulot (à l’écologie) ou F. Nyssen (culture) ne sont que des cautions faciles, dont le poids face à la politique autoritaire et productiviste qui s’annonce sera voisin de zéro. Contre cette politique au service exclusif des plus riches, le mouvement social doit apprendre à reprendre le chemin de la rue : mobilisons-nous !
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- samedi 4 octobre de 14h30 à 18h : débats sur l’agriculture et les enjeux environnementaux. Salle Pelloutier, Bourse du travail d’Angers.
- samedi 4 octobre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du ralliement à Angers.
- lundi 3 novembre à 20h : « Les Antilles empoisonnées », projection-rencontre autour du documentaire de Nicolas Glimois, aux 400 coups à Angers (Festival AlimenTERRE).
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- Le Cercle 49.
Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
- Contre Macron et son monde, construire l’affrontement dans la durée ! (02/10/2025)
- Soutien à la flottille pour Gaza, rassemblements partout en France ce soir ! (02/10/2025)
- Protégeons la flottille ! (01/10/2025)
- Reconnaitre le peuple Palestinien ! Protéger la flottille ! (24/09/2025)
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !
Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !