Les manifestations du lundi 1er mai étaient toutes appelées à 10h30 en Maine-et-Loire. Pour cette journée de mobilisation pour le progrès social et de solidarité internationale, CGT, FO, Solidaires, FSU, UNEF et UNL (lire l’appel unitaire) ont rassemblé près de 2000 personnes : près de 1600 à Angers (pl. Imbach), 220 à Cholet (pl. Travot), une centaine à Saumur (pl. Bilange) et 60 à Segré (pl. du Port). Dans les cortèges, la dénonciation du Front national et le refus des politiques libérales qui conduisent au désespoir social dont se nourrit le fascisme étaient largment repris. De leur côté, ne voulant pas mêler leur appel à voter contre le FN et des revendications sociales, CFDT et UNSA mobilisaient place du Ralliement à Angers, rejointes par Quazar et la LDH. Elles ont réuni entre 500 et 1000 personnes selon les comptages.
Dans le contexte de crise institutionnelle de la 5e république, les élections présidentielles ont conduit une nouvelle fois à la catastrophe : au 2e tour, la candidate du FN sera opposée au candidat des politiques ultralibérales qui ne cessent de nourrir le désespoir social dont se repaît le FN... Pour sortir de cet infernal cercle vicieux, le monde du travail doit reprendre la rue, car seules les luttes sociales et écologiques peuvent changer le monde. Les manifestations du 1er mai – il y en aura quatre en Maine-et-Loire à 10h30, à Angers (pl. Imbach), Cholet (pl. Travot), Saumur (pl. Bilange) et Segré (pl. du Port) initiées par l’intersyndicale CGT-FSU-FO-Solidaires-UNEF-UNL – seront une première échéance. Nous devons y être très nombreux pour commencer à construire la riposte !
Les élections présidentielles du 23 avril ont marqué une nouvelle étape dans la crise de représentation politique de l’État français. Le PS (6,35%) et LR (19,91%) sont éliminés dès le 1er tour et Jean-Luc Mélenchon atteint 19,64%. Cependant, c’est le candidat ultralibéral soutenu par l’oligarchie capitaliste qui arrive en tête avec 23,75% (la bourse de Paris a bondi de 4% dès l’ouverture ce lundi), suivi par la tête de file du Front national (21,53%). Et la gauche anticapitaliste n’obtient que des scores de témoignage (1,10% pour Philippe Poutou et 0,65% pour Nathalie Arthaud). Tout ce que l’on peut maintenant prévoir, ce sont les luttes ! Nous reproduisons la déclaration de Philippe au soir du 1er tour et les résultats en Maine-et-Loire.
Christine Poupin, porte parole du NPA, explique ici pourquoi "nous sommes là", nous militant-e-s du NPA, pourquoi Philippe Poutou est là, en tant que candidat du NPA aux présidentielles 2017 : pour appeler aux luttes, condition indispensable à tout changement, pour combattre l’exploitation capitaliste des humains et de la nature, ainsi que toutes les oppressions qui prospèrent sur le terreau des inégalités sociales, pour défendre notre programme dans toute sa cohérence globale : écosocialiste et démocratique, féministe et émancipateur, internationaliste et antiraciste. C’est là le sens qu’aura le vote pour Philippe Poutou le 23 avril !
À l’occasion de la campagne présidentielle de Philippe Poutou, le NPA a reçu de nombreux questionnaires d’associations, de collectifs, d’individus, de syndicats, de revues, etc. Nous avons profité de cette occasion pour rappeler notre programme et développer nos idées écosocialistes apportant des réponses aux crises actuelles, qui se nourrissent mutuellement de leurs effets désastreux. Bonne lecture depuis le site Lettre écosocialiste du NPA !
Philippe Poutou et les militants du NPA ne cessent de recevoir, directement ou sur les réseaux sociaux, des messages de sympathie, de soutien pour tout ce qu’a dit et fait Philippe sur le tableau du Grand Débat du mardi 4 avril. De nombreux journalistes, eux-mêmes, ont aussi salué le « coup de gueule » salutaire, la bouffée d’air qui, grâce à lui, a traversé ce débat. À l’inverse, les valets habituels du monde politique et médiatique et de ses codes, vestimentaires et verbaux, n’ont cessé de dénoncer les blasphèmes dont Philippe se serait rendu coupable...
Les chiffres sont éloquents : pour les élections présidentielles entre le 1er mars et le 9 avril, Ouest-France a fait 60% de ses “unes” et plus du tiers de ses articles en pages intérieures sur le candidat de l’ultradroite, F. Fillon. Un candidat comme J.-L. Mélenchon -pourtant à jeu égal avec le susdit dans les sondages- recueille 4,5% des “unes” et 6% des articles. Bien évidemment, sur l’anticapitaliste Philippe Poutou, le journal du clan Hutin a respecté un silence à peu près total. C’est sans doute ce que le CSA et les grands médias nomment pompeusement “équité”, c’est-à-dire inégalité de traitement...
Le deuxième débat entre les 11 candidats à l’élection présidentielle, qui devait se dérouler le 20 avril sur France 2, n’aura pas lieu. Cette décision a été prise suite aux désistements annoncés, pour des prétextes divers, de plusieurs des candidats favoris des sondages. De quoi ont-ils peur ? Alors qu’aucun d’entre eux n’avait refusé un débat à 5, excluant plus de la moitié des candidats, organisé par TF1 le 20 mars dernier, ils décident de refuser de participer à un débat à 11 qui, aussi contraignant soit-il, permet à tous les candidats de confronter leurs propositions dans des conditions relativement égalitaires.
La Guyane le montre bien. C’est seulement par nos luttes et notre mobilisation que nous pouvons nous faire entendre et imposer nos droits, les mesures d’urgence répondant aux besoins de toute la population : la diminution du temps de travail jusqu’à la résorption du chômage, la création massive d’emplois dans les services publics, l’augmentation générale des salaires, des pensions et des minimas sociaux. L’argent, les richesses existent. Il faut exproprier les grandes fortunes et que les travailleurs contrôlent démocratiquement la marche de l’économie et de l’État. C’est le sens de la candidature de Philippe Poutou !
Les propositions que font le NPA et Philippe Poutou ne seront mises en œuvre que si nous prenons nous-mêmes nos affaires en main, en cessant d’être bâillonnés par les professionnels de la politique, étrangers au monde du travail mais habiles pour tenter de récupérer nos voix et parler en notre nom. C’est à nous, les exploitéEs, de nous représenter nous-mêmes. C’est tout le sens de la candidature de Philippe Poutou !
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- samedi 21 juin à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
- Relaxe pour les militantEs indépendantistes Kanak (16/06/2025)
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- À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite ! (02/06/2025)
Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...