Pour l’auto-organisation populaire et la réalisation d’un processus constituant démocratique, la 4e Internationale appelle toutes les organisations ouvrières, populaires et démocratiques à soutenir la lutte en Catalogne, à dénoncer la répression de l’État espagnol, à faire pression sur leurs États respectifs pour qu’ils reconnaissent l’acte de souveraineté qui est en cours et une éventuelle proclamation de la République catalane ou la déclaration d’indépendance.
Une manifestation est appelée par le CSSEA (collectif de syndicalistes pour la solidarité et l’entr’aide) et PSN49 (Pas sans nous) devant la mairie d’Angers, le jeudi 5 octobre 2017 à 18h, jour de la décision du tribunal requise par la mairie d’Angers pour l’expulsion des familles du campement dit « des expulsés » de la rue du Maine. Une fois de plus, la municipalité LR-LREM-“Sens commun” va cyniquement arguer d’« insalubrité » pour mettre des familles à la rue (hautement « salubre », comme on sait). Mais une fois de plus des militant-e-s solidaires et les « expulsés » exigent le relogement des familles. Alors que l’hiver vient, il y a urgence !
C’est l’ensemble des organisations syndicales de la fonction publique (CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA, CFDT, CFTC, CGC, FA) qui appelle à la mobilisation le mardi 10 octobre. En Maine-et-Loire, une manifestation est appelée à Angers à 10h30, place Leclerc. Ce sera l’occasion de dénoncer les graves attaques contre les salaires et les conditions de travail des fonctionnaires lancées par le gouvernement Macron. Au-delà, cette mobilisation peut aussi être un relais pour lutter à un niveau global contre la politique austéritaire du pouvoir politico-patronal. Sachons la transformer !
- Appel intersyndical départemental à grève et manifestation
Parce qu’une fois de plus le gouvernement s’attaque à leur pouvoir d’achat, aux services médicaux et sociaux, neuf organisations (CGT, FO, CFTC, CGC, FSU, Solidaires, FGR, LSR, Ensemble et Solidaires) appelaient les retraité-e-s à se mobiliser dans les départements sous des formes diverses ce jeudi 28 septembre. À Angers, selon la CGT, la manifestation intersyndicale des retraités du 28 septembre 2017 a regroupé environ 600 personnes. Ce fut donc une mobilisation réussie en comparaison des années précédentes, mais aussi pour faire face à des attaques de plus grande envergure.
Plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont mobilisées les 12 et 21 septembre à l’appel de la CGT et de Solidaires rejoints par de nombreux militantEs de la CFDT, de FO, de l’UNSA et de la CFE-CGC. La manifestation de la France insoumise a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de personnes à Paris samedi dernier. Les routiers se mobilisent maintenant, et les raffineries doivent rejoindre le mouvement. Dans les facs, les étudiantEs se mobilisent face au manque de moyens. De nombreux établissements scolaires et des associations sont en grande difficulté du fait du licenciement de dizaines de milliers de contrats aidés. Les médias et le gouvernement nous expliquent que la contestation est terminée mais en réalité, nous sommes simplement dans un tout début de mobilisation.
Jeudi 21 septembre après-midi, dans la foulée de la manifestation contre les ordonnances Magron-Gattaz, les salarié-e-s de la protection de l’enfance s’étaient également donné rendez-vous à Angers. En effet, plusieurs centaines d’entre eux sont menacés de licenciement suite à la politique d’appel à projets lancée par le président du Conseil Départemental, Christian Gillet. Ils étaient plus de 500 à défiler dans les rues d’Angers, dans l’après-midi, pour défendre leur emploi et dénoncer la mise en place d’une protection de l’enfance "low cost". Des délégations de travailleurs sociaux d’autres départements avaient fait le déplacement. Les salarié-e-s n’ont pas dit leur dernier mot, n’en déplaise à M. Gillet !
Plus de 2000 angevin-e-s ont une nouvelle fois manifesté à Angers contre les ordonnances Macron (+275 personnes à Cholet, 150 à Saumur, 100 à Segré). Si le nombre de manifestant-e-s était inférieur au 12 septembre, les nombreux débrayages dans les entreprises et administrations angevines, attestent de la détermination d’une fraction importante des salarié-e-s. Les routiers CGT et FO entament une action le 25 septembre, tous les syndicats de la fonction publique appellent à une journée de grève le 10 octobre... Public, privé, il est temps de faire converger les luttes, de préparer la grève partout pour faire reculer Macron et son monde de régression sociale !
La grève du 12 septembre a été un succès, avec plusieurs centaines de milliers de personnes en manifestation. Le jeudi 21 s’inscrit dans une période de mobilisation très importante : les routiers ont commencé leur mobilisation pour bloquer l’économie, la fonction publique sera en grève le 10 octobre, la France Insoumise appelle à manifester samedi 23 et, dans les universités, la résistance commence à s’organiser. L’épreuve de force avec le gouvernement a donc commencé, même si aujourd’hui, la mobilisation n’est pas unifiée.
La manifestation du 12 septembre a été une réussite. 400 000 personnes (4500 en Anjou), c’est au niveau des premières manifestations du mouvement contre la loi travail en 2016, alors que cette manifestation était tôt en septembre, boycottée par une partie de la presse (avant et après !) et appelée par une partie des syndicats seulement. Il faut transformer l’essai de la façon la plus unitaire possible et amplifier -dès le jeudi 21 septembre - la mobilisation pour le retrait des ordonnances détruisant le code du travail.
Ce sont plus de 3500 personnes qui ont manifesté à Angers, près de 500 à Cholet, 250 à Saumur et 150 à Segré, contre les ordonnances Macron détruisant le code du travail. Pour que la loi travail XXL soit retirée comme en son temps le CPE de Villepin, il faut amplifier la mobilisation et notamment s’adresser aux premiers concernés : les jeunes, les femmes, les précaires et tous les salariéEs.
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- samedi 21 juin à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
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Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...