Le samedi 10 février, près de 30 000 personnes ont convergé sur la Zad de Notre-Dame-des-Landes. Un carnaval de la victoire contre le projet d’aéroport, mais aussi une nouvelle démonstration de force face au gouvernement. La terre ne doit pas aller aux capitalistes, destructeurs de notre environnement et de notre avenir, mais aux paysans et aux Zadistes !
Les salarié.e.s des EHPAD (Établissements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes) se sont fait entendre ce matin dans les rues d’Angers. Ils n’étaient pas moins de 1500 à exprimer leur colère et exiger des budgets à la hauteur des besoins. Que ce soit dans le secteur privé ou dans public, les employeurs utilisent les mêmes "recettes", le personnel constitue ainsi la principale variable d’ajustement ! Horaires illégaux, rappels sur les repos pour venir travailler, effectifs insuffisants pour prendre en charge les résident.e.s de façon satisfaisante... Mais la colère monte : résistance !
Mardi 30 janvier en Maine-et-Loire sera marqué par une grève des salariéEs des EHPAD (comme dans toute la France) et un rassemblement à 10h30 place Leclerc à Angers avant manifestation vers la préfecture. Le NPA qui défend un financement unique, à 100% de la "dépendance" par la Sécurité sociale (ce qui implique, l’augmentation des cotisations sociales patronales ainsi qu’un tout autre partage des richesses) et un service public de la perte d’autonomie sera aux côtés des manifestantEs (lire le tract du NPA49 distribué à Angers le 30 janvier 2018).
Samedi 20 janvier, le dictateur turc Erdoğan a lancé une offensive de son armée contre les Kurdes du canton d’Afrin, l’un des trois cantons du Rojava, au nord de la Syrie. Les bombardements intensifs de ce week-end ont déjà causé onze morts et des dizaines de blessés civils. Comme pendant la bataille de Kobanê, seule la solidarité et la mobilisation internationales pourront faire changer le rapport de forces. Nous exigeons, en outre, des sanctions immédiates, politiques et économiques, contre le dictateur turc et son gouvernement, jusqu’à l’arrêt de leur agression, comme nous exigeons l’arrêt de l’offensive du dictateur syrien El-Assad contre Idlib et la révolution syrienne.
Trump et Nétanyahoo symbolisent à eux deux la spirale mortifère dans laquelle, en Palestine occupée, se sont engagés l’État d’Israël et son parrain, les USA : reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël au mépris de sa partie palestinienne occupée, colonisation accélérée au mépris des Palestiniens et du droit international. Les incarcérations arbitraires et scandaleuses du franco-palestinien Salah Hamouri et de la jeune Ahed Tamimi ne sont que la partie émergée de l’effroyable répression sans fin qu’induit la poursuite de l’occupation et la négation des droits palestiniens. Hélas, les protestations des États européens, celles de l’État français en premier lieu, sont au mieux verbales et cachent mal une complicité de fait. La solidarité avec le peuple palestinien comme celle qui s’est exprimée samedi 20 janvier après-midi, place du Ralliement à Angers, à l’appel de l’AFPS49 doit se renforcer d’urgence.
Le gouvernement a finalement été contraint d’abandonner le projet destructeur d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. La résistance des habitants et des Zadistes aura eu eu raison des élus technocrates et productivistes autoritaires comme J.M. Ayrault ou B. Retailleau et de la multinationale Vinci. Mais le combat n’est pas terminé. Contre les projets d’évacuation violente de la ZAD par les forces de répression de l’État français, la solidarité avec les Zadistes s’impose plus que jamais. Toutes et tous au rassemblement festif du samedi 10 février à NDDL (Inscriptions au car partant d’Angers ICI) !
Le mardi 30 janvier, les salariéEs des EHPAD (maisons de retraite médicalisées) feront grève et manifesteront dans toute la France (à Angers à 10h30, place Leclerc). Faute de personnel suffisant, leur quotidien consiste, souvent, à faire une toilette en quelques minutes, donner les repas à la hâte, laisser les résidents des journées entière au lit ou devant un poste de télévision. Ils/elles ne supportent plus les politiques d’austérité et la maltraitance institutionnelle qui touche à la fois les personnels (précaires, mal payés, subissant des conditions de travail et un « management » insupportables) et les personnes dont ils/elles ont la charge.
L’encre des ordonnances et de leur décrets d’application est à peine sèche que les employeurs se précipitent pour en faire usage contre les salariéEs. La première attaque est la rupture conventionnelle collective (RCC). Cette nouvelle arme va permettre aux patrons de supprimer des milliers d’emplois sans avoir à justifier d’une raison économique, à élaborer un plan social, ni à proposer des reclassements. De plus, elle prive le salarié du droit au contrat de sécurisation qui assure pendant un an une indemnité plus importante...
Ce dimanche 7 janvier aura été marqué par le départ d’Angers d’une des marches intitulée La solidarité court les rues. Une soixantaine de militant-e-s de plusieurs associations [1], ont défilé dans Angers malgré une pluie glaciale pour défendre -entre autres revendications- le DROIT AU LOGEMENT. Le cortège a fait une halte devant la mairie d’Angers (laquelle s’obstine à couper l’eau aux deux squats angevins) puis devant le Palais de Justice, avant de prendre le chemin du quartier populaire de Monplaisir, puis de Seiches-sur-le-Loir, première étape de la marche vers Paris.
Depuis le jeudi 28 décembre, la République Islamique d’Iran est secouée par une vague de contestation sociale inédite depuis le mouvement de 2009 contre la réélection d’Ahmadinejad. Les manifestations actuelles ont éclaté à Mashhad, deuxième ville du pays, avant de s’étendre à de nombreuses villes et régions iraniennes. Depuis le 28 décembre, les manifestations sont quotidiennes, elles s’amplifient et touchent désormais plus d’une quarantaine de villes petites, moyennes et grandes.
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- samedi 21 juin à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
- Relaxe pour les militantEs indépendantistes Kanak (16/06/2025)
- L’Iran attaqué, Israël impuni : la voix des peuples étouffée (13/06/2025)
- Non à la dissolution de la Jeune Garde antifasciste (12/06/2025)
- Sommet sur les Océans, beaucoup d’écume pour rien ! (11/06/2025)
- La Californie reprend la rue contre Trump et ses raids racistes (10/06/2025)
- Soutien à la flottille de la liberté ! (09/06/2025)
- Libération immédiate des prisonnier·es politiques de Kanaky ! (04/06/2025)
- Meurtre raciste dans le Var : jusqu’à quand va-t-on compter les morts ? (02/06/2025)
- Le gouvernement est islamophobe, on le savait ! (02/06/2025)
- À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite ! (02/06/2025)
Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...