Mardi 22 mai, ce sont toutes les organisations de salariéEs de la fonction publique qui appellent à la grève et à manifester. En Maine-et-Loire, la manifestation est appelée à 10h30 à Angers (pl. Leclerc), Cholet (pl. Travot) et Saumur (pl. Bilange). Outre les légitimes revendications salariales mises en avant par les organisations syndicales, ce sont les menaces de casse des statuts, de précarisation et de démembrement des services publics qui sont les principaux motifs de colère. Pour sauver les services publics, il est urgent de remonter la pente : mobilisation générale !
Environ 80 AngevinEs ont participé lundi 14 mai à la marche de solidarité avec les Palestinien.ne.s en lutte pour leurs droits, 70 ans après la Nakba. Cette marche s’est faite dans la douleur et la colère, alors que des dizaines de manifestant.e.s palestiniens désarmés venaient d’être assassinés et des centaines blessés sur ordre du gouvernement d’extrême droite israélien, alors que l’ambassade des États-Unis venait d’être transférée en grande pompe à Jérusalem. Face à la complicité des États occidentaux et arabes, la solidarité avec le peuple palestinien, la lutte pour la paix dans la justice doit s’affirmer par la mobilisation du plus grand nombre.
Un ancien militant parisien du PCF en 1968 (aujourd’hui angevin au NPA !) poursuit son témoignage, cette fois sur les journées décisives du 10 et du 13 mai 1968, telle qu’un étudiant parisien, déjà critique sur la ligne du parti, a pu les vivre.
Les mobilisations sociales se multiplient, avec des journées de grèves décisives contre la politique du gouvernement. Le 14 mai avec la « journée sans cheminotEs », le 15 avec la « marée blanche » des hospitalierEs, le 16 dans l’enseignement supérieur. Le 22 pour toute la fonction publique, et enfin le 26 la « marée populaire » contre le gouvernement appelée par les organisations politiques, associations et a priori la CGT, Solidaires et peut-être la FSU. Favorisons une explosion sociale, comme en Mai 68, pour inverser le rapport de force en faveur des salarié.e.s et de la construction d’un monde qui mette fin à la double exploitation des humains et de la nature sur laquelle repose un capitalisme toujours plus absurde et mortifère.
Un ancien militant parisien du PCF en 1968 (aujourd’hui angevin au NPA !) livre son témoignage sur la cruciale journée du 3 mai 1968, telle qu’un étudiant parisien, déjà critique sur la ligne du parti, a pu la vivre. 1er épisode !
Le 1er mai à Angers a été marqué par une belle manifestation unitaire CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF et UNL. En termes de chiffrage, ce fut un peu moins que l’an dernier, mais de très peu : environ 1300 personnes (auxquelles il faut ajouter 200 autres à Cholet, 150 à Saumur et 60 à Segré). Une grande majorité relevait de la CGT mais avec une présence honorable de Solidaires et de FO. En revanche, le secteur éducatif était peu présent en raison notamment des vacances scolaires. La tonalité anti-Macron était largement dominante ! Mai ne fait que commencer...
Dans un texte collectif lancé par Alain et Philippe Cyroulnik, plus de deux cents personnalités et militant.e.s (dont Alain Krivine, Christine Poupin, Olivier Besancenot et Philippe Poutou) appellent à combattre « toutes les formes de racisme quelles qu’elles soient ». Elles affirment que le récent « Manifeste contre le nouvel antisémitisme », rédigé par Ph. Val, signé notamment par M. Valls et N. Sarkozy mais aussi -hélas- par d’autres personnalités bien plus estimables, « par les amalgames qu’il fait, attise et renforce ce qu’il prétend dénoncer »...
1er, 3, 5, 22 mai... Le NPA appelle à se mobiliser, dans tous les secteurs, et à construire partout des collectifs de défense des cheminotEs, des services publics et contre Macron. Ainsi construirons-nous une opposition capable de faire céder un gouvernement des riches arrogant et répressif, et d’engager une contre-offensive du monde du travail !
Mardi 1er mai, jour international des travailleur.se.s, manifestons à 10h30 à Angers (pl. Imbach), Cholet (pl. Travot), Saumur (pl. Bilange) et Segré (pl. du Port) à l’appel unitaire de CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL !
Près de 2 500 personnes (selon la CGT ; 1800 selon la police) ont manifesté ce jeudi dans le centre-ville d’Angers (Ralliement, rue d’Alsace, bd Foch, rue de la préfecture, gare, rue Hoche, Toussaint, Ralliement) dans le cadre de la manifestation interprofessionnelle de « convergence des luttes » organisée par l’intersyndicale CGT-FSU-UNEF-UNL et des intersyndicales plus larges (avec Solidaires) de secteurs en lutte (cheminots, pas moins de 400 hospitaliers, université, lycéen.ne.s...). Une mobilisation encourageante, même si, à Angers, elle reste très en-deçà de ce qu’elle peut être dans les grandes villes voisines (Tours, Rennes, Nantes...) Contre Macron et son monde, la colère monte !
Environ 10.000 personnes ont manifesté à Nantes ce samedi contre la violente intervention policière à Notre-Dame-des-Landes et la vandalisation par les gendarmes des habitations et locaux de la ZAD (“déconstruction” dans la novlangue du gouvernement). La solidarité avec les habitants de la ZAD ne faiblit donc pas ! Notre camarade Bertrand, du NPA44, revient ici sur le fil des événements de cette semaine et en analyse les enjeux.
... | 800 | 810 | 820 | 830 | 840 | 850 | 860 | 870 | 880 |...
- samedi 16 août à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Jardin du mail à Angers.
- dimanche 28 septembre : Mobilisation nationale « pour le climat, la justice, les libertés » à l’appel d’ATTAC et des associations écologistes.
Nous suivre sur
- Facebook
- X
- Instagram
voir aussi à Angers
- Alter49.org
- Le Cercle 49.
- L’urgence climatique, c’est maintenant ! (09/08/2025)
- Face au génocide, accueil inconditionnel des PalestinienNEs (05/08/2025)
- Soutien aux salariéEs de Konecta (02/08/2025)
- À Murcie, comme à Romans-sur-Isère ou Southport : Make Racists Afraid Again ! (23/07/2025)
- Libération de Georges Ibrahim Abdallah : enfin ! (17/07/2025)
- Les travailleurEs ne paieront pas la guerre de Bayrou et Macron (16/07/2025)
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !
Au Ralliement à Angers le 19 juillet, environ 300 personnes se sont rassemblées pour la Palestine dans l’après-midi, essentiellement des militants de l’AFPS, avec quelques drapeaux du PCF, de la FI, et bien sûr du NPA. À 16h30, un 2e rassemblement, contre les bombardements israéliens en Syrie, a été moins fourni : environ 100 personnes (photo). Il y a eu trois interventions (2 hommes, 1 femme), essentiellement pour défendre l’unité du pays et le refus du sectarisme.
Du “centre” à l’extrême droite, les parlementaires (dont en Maine-et-Loire les 3/4 des sénateurs et 6/7 des députés) ont adopté, avec le soutien du gouvernement Bayrou, la loi Duplomb, un texte téléguidé par l’agro-industrie productiviste, la FNSEA et la Coordination rurale (extrême droite). Cette loi écocide qui va à l’encontre de l’urgence sanitaire et écologique a été dénoncée par la Confédération paysanne, les associations environnementales et maintes instances scientifiques. Une pétition rédigée par une étudiante de 23 ans vient d’être mise en ligne sur le site de l’Assemblée nationale, qui exige son abrogation immédiate. En quelques jours, ce sont déjà plus de 500.000 personnes qui l’ont signée, ce qui impose sa prise en considération par l’Assemblée nationale et surtout montre que cette loi écocide est largement rejetée : elle a du plomb dans l’aile ! Le combat pour son abrogation et pour une autre agriculture ne fait que commencer ! Signons-là massivement !!!
Malgré les vacances d’été, ce sont encore 120 angevin·e·s qui, samedi 12 juillet ont répondu à l’appel hebdomadaire à manifester sa solidarité avec le peuple palestinien. Lors de la prise de parole, ont été dénoncés la scandaleuse répression policière qui a frappé les militant·e·s qui tentaient de déployer des drapeaux palestiniens au passe du Tour de France (au motif que ce drapeau serait “religieux” !!!) ainsi que le “Israël-washing” auquel se livre la direction du Tour de France en y autorisant une équipe israélienne dans le contexte de la guerre génocidaire en cours. Ont également été dénoncées les plateformes d’observation “touristiques”, à la frontière de Gaza, permettant aux quidam de se “régaler” du spectacle des destructions opérées par l’armée israélienne (lire ici). Un poème de Darwich a été lu à la fin : maigre consolation compte tenu du contexte, mais la lutte doit continuer. Prochain RDV samedi 19 juillet au Ralliement !
Le 8 juillet à l’Assemblée nationale, du “centre” à l’extrême droite, tous les députés du Maine-et-Loire (à l’exception de Stella Dupont, non inscrite) ont voté pour la loi Duplomb promue par l’agro-industrie et la FNSEA : Philippe Bolo (Démocrates), Nicole Dubré-Chirat et Denis Masséglia (Ensemble), François Gernigon et Laetitia Saint-Paul (Horizons), Anne-Laure Blin (LR). Précédemment au Sénat (Scrutin 181 du 27/01/2025), Grégory Blanc (PS) fut le seul sénateur angevin à voter contre : Corinne Bourcier et Emmanuel Capus (Horizons) ainsi que Stéphane Piednoir (LR) votèrent également cette loi écocide. À l’heure du dérèglement climatique et de la crise de la biodiversité, les neuf parlementaires pro-Duplomb proposent d’en remettre une couche dans le productivisme aveugle qui étouffe l’agriculture paysanne, prépare les cancers de demain grâce aux pesticides (tels que le néonicotinoïde de nouveau autorisé), précipite encore un peu plus l’extinction de masse des espèces animales et végétales. Ces extrémistes irresponsables préfèrent la fin du monde à la fin du capitalisme. Ne les laissons plus voter en notre nom !