La tragique épopée de l’Aquarius nous a toutes et tous interpellé-e-s : 629 migrant-e-s, hommes, femmes et enfants, le plus souvent épuisé-e-s, blessé-e-s, sauvé-e-s in extremis du naufrage par les activistes de SOS Méditerranée. Les dirigeants de l’Union européenne ont rivalisé de cynisme, de la même manière que Trump aux États-Unis séparant les enfants de leur famille avant de se raviser sous la pression, tout en déclarant que les pays voisins avaient envoyés leur « fond de poubelle ». À se demander où va notre société : serions–nous en train de revenir aux années 1930 par glissements successifs, faute de réaction ?
Dans une mise en scène bien rodée, Macron, « le Président des riches » s’est indigné du « pognon dingue » affecté aux aides sociales. Cet acharnement est celui des classes dominantes contre une protection sociale qui, à leurs yeux, réduit encore trop les inégalités. Sans les aides sociales, les 10% les plus riches gagneraient 20 fois plus que les 10% les plus pauvres, mais avec ils ne gagnent plus « que » 6 fois plus. Le taux de pauvreté est d’environ 14 % alors que sans ces aides, il serait supérieur à 20 %. Pour un total officiellement évalué à 70 milliards d’euros.
La détermination des cheminots ou des hospitaliers du Rouvray, leur capacité d’organisation à la base ont permis à leurs mobilisations de durer : ils ont changé l’ambiance qui régnait depuis l’élection du banquier Macron. Il est clair que ce n’est pas dans les salons du pouvoir capitaliste que les choses changeront : le fallacieux « dialogue social » ne sert qu’à duper. C’est dans la rue que les choses peuvent bouger, grâce aux liens que nous tissons entre nous, d’un service à l’autre, d’une entreprise à l’autre. Le mouvement est loin d’être fini…
Au terme de deux jours de négociations acharnées, les salariéEs du Rouvray ont fait reculer pied à pied la directrice de l’ARS, émanation de la ministre Buzyn, tout en continuant à maintenir le rapport de force par des actions « coup de poing » menées avec l’aide de très nombreux soutiens au premier rang desquels les cheminots en lutte eux aussi et le comité de soutien, très militant qui a regroupé plus de 50 personnes.
Pas un jour ne passe sans que le Ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, ne franchisse des lignes rouges contre les migrantEs, les musulmanEs, les militantEs du mouvement social et écologique ou le droit de manifester. Il flatte les secteurs les plus réactionnaires de la société et exerce une pression insupportable et antidémocratique sur toutes celles et tous ceux qui tenteraient de remettre en cause la politique de Macron. Gérard Collomb doit partir !
Voici le quatrième épisode du témoignage d’un ancien militant du PCF en 1968 (aujourd’hui angevin au NPA !), alors étudiant parisien et déjà critique sur la ligne du parti. La période évoquée ici est celle qui a suivi le 30 mai et les élections de juin...
A l’appel des collectifs de sans-papiers et migrantEs, plus de 80 collectifs et comités de solidarité, de collectifs de familles victimes des violences policières, d’associations, de syndicats et d’organisations appellent à manifester pour imposer le retrait de la loi liberticide et xénophobe “Asile et immigration” avant son passage au Sénat. Tous ensemble, sans-papiers et migrantEs, habitantEs des quartiers populaires, syndicalistes, étudiantEs, manifestons le samedi 2 juin à 14h, place de la République à Paris !
« Pour l’égalité, la justice sociale et la solidarité » mais d’abord contre Macron, contre sa politique de destruction des solidarités, contre son travail de sape de la démocratie, ce sont environ 1500 manifestant.e.s qui ont défilé dans le centre ville d’Angers au matin du samedi 26 mai, à l’appel de l’essentiel des associations et organisations syndicales et politiques de gauche. Si la conjonction accidentelle entre la « Marée populaire » et la 19ème Pride d’Angers de l’après-midi a pu gêner cette mobilisation, elle n’en reste pas moins encourageante. Pour une fois, tout le monde a oublié les divergences et fait jouer les convergences. Pour une autre société, sociale et écologiste, tous ensemble !
La “marée populaire” du samedi 26 mai, qui se déclinera à Angers à 10h30 place du Ralliement, est une première. La convergence des organisations syndicales – CGT, Solidaires, FSU, UNEF, SAF, Syndicat de la magistrature –, des associations et mouvements – ATTAC, Copernic, Droit au logement, Collectif pour les droits des femmes… – et des partis politiques est en effet pour le moins inédite. Ce sera une première occasion d’un mouvement social uni dans toutes ses composantes pour contrer les violentes attaques du gouvernement des ultra-riches dirigé par l’aspirant monarque Macron. Et après, on continuera !
- Télécharger le tract unitaire angevin
Parcoursup livre ses premiers fruits empoisonnés : le 22 mai, près d’un lycéen sur deux n’a pas eu de réponse positive à ses demandes d’inscription dans l’enseignement supérieur. Beaucoup en ont eu une qu’ils ne souhaitaient pas forcément en priorité, et on leur enjoint d’accepter sous huit jours ou de libérer la place, c’est-à-dire de perdre définitivement le droit d’y postuler. Les plus défavorisés socialement ou/et culturellement seront les premières victimes de ces attentes interminables et choix kafkaïens. Ainsi l’algorithme fétiche du gouvernement Macron-Vidal révèle-t-il sa véritable fonction : décourager les jeunes issus des milieux populaires et devenir une gare de triage social !
- télécharger le tract du NPA
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- samedi 4 octobre de 14h30 à 18h : débats sur l’agriculture et les enjeux environnementaux. Salle Pelloutier, Bourse du travail d’Angers.
- samedi 4 octobre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du ralliement à Angers.
- lundi 3 novembre à 20h : « Les Antilles empoisonnées », projection-rencontre autour du documentaire de Nicolas Glimois, aux 400 coups à Angers (Festival AlimenTERRE).
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Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
- Contre Macron et son monde, construire l’affrontement dans la durée ! (02/10/2025)
- Soutien à la flottille pour Gaza, rassemblements partout en France ce soir ! (02/10/2025)
- Protégeons la flottille ! (01/10/2025)
- Reconnaitre le peuple Palestinien ! Protéger la flottille ! (24/09/2025)
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !
Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !