Jair Bolsonaro a été élu dimanche avec une confortable avance de 55,2 % des voix. Ce fasciste nostalgique de la période de la dictature, adepte des déclarations les plus réactionnaires et des méthodes les plus autoritaires, a pu profiter d’un alignement néfaste des planètes : sentiment anti-PT, rejet de la corruption et violence sociale très fortes au Brésil. Pour autant, le pire n’a pas encore gagné : les forces de résistance existent, et la solidarité internationale avec le peuple brésilien doit s’affirmer.
Face à la crise sociale et politique du Nicaragua, le Bureau exécutif de la IVe Internationale revient sur l’histoire de la révolution sandiniste et la dégénérescence du FSLN bureaucratisé et de ses dirigeants. Il en conclut que le néolibéralisme autoritaire de Daniel Ortega ne peut pas être considéré comme de gauche et victime d’attaques fomentées par l’impérialisme comme il essaye de le faire accroire. La IVe Internationale réaffirme sa condamnation de la répression des révoltes populaires par le régime et sa solidarité avec les revendications du peuple nicaraguayen.
L’interview donné le 24/10 au Courrier de l’Ouest par A. Fouquet, adjoint à la culture du maire C. Béchu, confirme les choix (in)culturels régressifs de la municipalité d’Angers. Comme dans les autres domaines de la vie municipale, coupes budgétaires, esprit purement comptable, projets immobiliers et marchandisation à outrance fondent le discours des élus de la ville, quitte à sacrifier la création, rétrécir la vie culturelle et la réduire à une simple vitrine pour la com’ de l’équipe municipale.
Le gouvernement vient d’étendre la suspension –déjà appliquée en Maine-et-Loire- de l’utilisation du métam-sodium en agriculture à tout le territoire jusqu’à janvier 2019. Pour autant, l’interdiction du gouvernement vient trop tard cette année et n’est que temporaire... Le nécessaire combat contre les pesticides reste d’actualité. Ainsi faut-il soutenir les initiatives comme l’appel-pétition “Nous voulons des coquelicots” et les rassemblements chaque premier vendredi du mois à 18h30 (à Angers, au Ralliement le 2 novembre). Mais, au-delà, c’est bien la question des impasses mortelles de l’agro-industrie capitaliste qui est posée.
La victoire promise à Jair Bolsonaro au second tour de l’élection présidentielle au Brésil est un événement de portée internationale. Elle exprime une tendance à l’œuvre dans l’ensemble des pays capitalistes « développés » : une montée en puissance des courants autoritaires, de droite extrême et d’extrême droite. Analyse...
L’Agence de formation pour adultes veut fermer 4 centres en Pays-de-la-Loire : Angers, Le Mans, Laval et Cholet. 153 postes vont être supprimés. À l’échelle nationale, l’AFPA ferme 38 sites et supprime 1541 postes. C’est un véritable démantèlement d’une agence publique qui permet d’accéder à des formations donnant une réelle qualification et indépendance aux salarié.e.s. Le MEDEF lui préfère évidemment des officines privées. Ce n’est donc pas par hasard si le Conseil régional a saboté l’AFPA en ne lui accordant plus que 10,4% des marchés publics en 2017. Le NPA49 assure l’intersyndicale CGT-CFDT-FO-SUD de l’AFPA des Pays-de-la-Loire de tout son soutien.
Près d’un millier de retraités ont défilé en cet après-midi ensoleillé du 18 octobre, du jardin du Mail à la Préfecture à l’appel de l’intersyndicale CGT-FO-CFTC-CFE.CGC-FSU-Solidaires-FGR-LSR-E&S. Les attaques du gouvernement des ultra-riches contre les salarié.e.s retraité.e.s sont en effet intolérables. Tout comme est intolérable son projet de réforme "à points" qui vise à réduire encore plus le niveau des retraites par répartition afin de favoriser les fonds de pension pour les plus fortunés. Mobilisons-nous !
La réussite des marches pour le climat du 8 septembre et maintenant du 13 octobre (avec environ 1200 manifestant.e.s à Angers) est une bonne surprise. La succession de catastrophes dues au dérèglement climatique – canicule, sécheresses, inondations, incendies de forêts, cyclones – qui a marqué l’été et se prolonge en automne provoque une prise de conscience. Le bouleversement climatique n’est plus une menace lointaine dans le temps et dans l’espace : ses effets sont visibles ici et maintenant. Un changement radical d’organisation sociale apparaît de plus en plus clairement nécessaire : il faut d’urgence sortir du capitalisme !
Le rapport spécial du GIEC paru le 8 octobre est à la fois sans surprise (les impacts sociaux et environnementaux du changement climatique sont d’ores et déjà catastrophiques) et sans appel (la limite impérative à ne pas dépasser n’est pas 2 °C d’augmentation de la température moyenne de la terre, mais 1,5 °C). Cependant, la lutte contre le réchauffement climatique se heurte aux fondements mêmes du système capitaliste : la concurrence au lieu de la coopération, l’égoïsme au lieu de la solidarité et la recherche du profit à tout prix au lieu du bien commun des humains et de la nature.
À deux reprises, entre les 26 et 28 septembre et le 9 octobre, un épandage de metam-sodium par l’entreprise Primaloire a conduit à des intoxications au voisinage des champs de mâche traités à Brain-sur-l’Authion. La dernière a frappé au moins 61 personnes dont plusieurs ont dû être hospitalisées. La nature du produit (proscrit par l’UE) et l’absence de réaction des autorités régionales après les premiers incidents de septembre illustrent à quel point l’agro-industrie bafoue l’intérêt public et la nature. Un changement de modèle agricole, non productiviste et respectueux de l’environnement, reste un objectif à atteindre d’urgence !
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- samedi 4 octobre de 14h30 à 18h : débats sur l’agriculture et les enjeux environnementaux. Salle Pelloutier, Bourse du travail d’Angers.
- samedi 4 octobre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du ralliement à Angers.
- lundi 3 novembre à 20h : « Les Antilles empoisonnées », projection-rencontre autour du documentaire de Nicolas Glimois, aux 400 coups à Angers (Festival AlimenTERRE).
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Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
- Contre Macron et son monde, construire l’affrontement dans la durée ! (02/10/2025)
- Soutien à la flottille pour Gaza, rassemblements partout en France ce soir ! (02/10/2025)
- Protégeons la flottille ! (01/10/2025)
- Reconnaitre le peuple Palestinien ! Protéger la flottille ! (24/09/2025)
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !
Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !