Ce samedi 1er décembre marque une nouvelle étape dans la mobilisation protéiforme des gilets jaunes. Le matin, alors que 300 d’entre eux défilaient dans les rues d’Angers, une AG d’environ 150 militant.e.s syndicaux de la CGT, auxquels s’étaient joints quelques syndicalistes de la la FSU et des jeunes de l’UNL et de l’UNEF débattaient à la bourse du travail de l’attitude syndicale à adopter face à un mouvement d’évidence populaire mais souvent contradictoire et parfois confus quant à ses objectifs. Très majoritairement, le débat a tranché : il faut aller à leur rencontre !
Samedi 8 décembre prochain sera une journée mondiale pour l’urgence climatique. Tout autant que les mobilisations contre les régressions sociales, cette mobilisation doit être massive et permettre de cibler l’obstacle à abattre pour éviter que l’humanité ne sombre dans une double barbarie, sociale et écologique. Cet obstacle, c’est un capitalisme avide et irresponsable. Le NPA participera à toutes ces mobilisations, et notamment à celle d’Angers (14h30 place Leclerc), en défendant l’objectif d’une société écosocialiste décidant démocratiquement de son développement en fonction des besoins des humains et de la nature.
- Télécharger le 4 pages du NPA sur la lutte contre le réchauffement climatique.
C. Gillet et le Conseil départemental ont décidé de fermer le seul collège public en centre ville à Saumur, au prétexte d’économies budgétaires douteuses et dans le but à peine dissimulé de pousser les élèves vers l’enseignement privé catholique. Jeudi 29 novembre, entre 16h30 et 18h, environ 130 enseignants, parents et élèves se sont massés devant le Conseil départemental pour refuser ce déni de service public et de démocratie. Une délégation a été reçue, mais le président du CD49 a refusé à sa manière obtuse d’entendre les arguments pourtant étayés des défenseurs du collège. La lutte va donc continuer, dans les instances éducatives départementales et dans la rue !
Mardi 27/11, lors d’un discours devant le Haut conseil à l’action climatique, Macron a tenté de désamorcer la colère qui s’est encore largement exprimée dans les rues et sur les routes samedi dernier. Peine perdue : ce long blabla ne va certainement pas éteindre un mouvement né des injustices sociales et fiscales que nourrit sa politique, une politique antisociale et de surcroît, en dépit de ses prétentions, une politique anti-écologique.
Samedi 24 novembre, pour la la déclinaison angevine de la Marche contre toutes les violences sexistes et sexuelles, près d’un millier de femmes et d’hommes ont défilé dans les rues piétonnes en un cortège dynamique et bruyant, au son des slogans féministes et de l’hymne des femmes. Après une halte devant la mairie d’Angers, la foule s’est rassemblée autour du kiosque du jardin du Mail, pour affirmer une dernière fois la détermination commune à ne plus tolérer aucune violence faite aux femmes.
Il y a quinze jours, le PDG du groupe VP Santé, dont fait partie la très lucrative clinique psychiatrique St Didier, arrête de remplacer les salarié.e.s absent.e.s, pour faire des économies et accroitre ses profits. Ereinté.e.s par des conditions de travail qui empirent, pour les salarié.e.s, la coupe est pleine, avec leur syndicat CGT, un courrier est transmis au PDG avec les revendications. Un mouvement de grève total et illimité démarrera lundi 26 novembre sans engagements fermes du patron.
Le 17 novembre, près de 300 000 « gilets jaunes » ont participé à plus de 2000 rassemblements et/ou actions de blocages. Il s’agit d’un fait politique et social majeur, avec une mobilisation massive et inédite contre le gouvernement Macron. Le 17 novembre, c’est une politique de classe, menée par un gouvernement au service des riches, qui a été dénoncée. Une colère légitime à laquelle il s’agit de donner un prolongement par une mise en action du mouvement social, du mouvement ouvrier.
Des marches contre les violences sexistes et sexuelles (dénommées #noustoutes) sont prévues partout en France samedi 24 novembre. À Angers, le départ de la marche est convoqué à 15h devant la préfecture par le Planning familial 49, le CIDFF 49, Sos femmes, Espace femmes, le comité local #noustoutes 49, et soutenu par le Collectif Émancipation, Femmes d’ici et d’ailleurs, Quazar, CFDT49, Solidaires49, AL 49, le NPA49, etc. (Lire le tract d’appel.) Pour construire un mouvement des femmes autonome et massif, tou-te-s dans la rue samedi !
Selon les discours gouvernementaux, la surtaxation des carburants qui a été le déclencheur du mouvement des gilets jaunes serait une “taxe écologique”. Si l’on fait l’effort de ne pas s’en tenir aux discours d’enfumage, le caractère productiviste de la politique gouvernementale et son mépris de l’écologie ne font pourtant aucun doute. Il est donc problématique qu’au sein du mouvement écologiste des militant.e.s ne se démarquent pas davantage de cette instrumentalisation de l’écologie qui ruine celle-ci auprès de larges couches de la population. Retour à ce propos sur l’interview de François Veillerette au Courrier de l’Ouest du 19/11/2018...
Le constat est sans appel, le gouvernement le reconnaît lui-même : aujourd’hui, près de 300 000 gilets jaunes sur les routes et dans les rues, dont 3900 en Maine-et-Loire, et plus de 2000 blocages ou rassemblements (une cinquantaine en Anjou). Même si la droite et l’extrême droite ont voulu se faire les porte-parole de cette colère, si Macron en a profité pour afficher le chiffon rouge du poujadisme et a voulu faire taire par certains endroits la contestation à coup de matraques et de lacrymo, la réalité est bien concrète : c’est une politique de classe, une politique au service des riches, qui a été dénoncée aujourd’hui.
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- samedi 21 juin à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
- Relaxe pour les militantEs indépendantistes Kanak (16/06/2025)
- L’Iran attaqué, Israël impuni : la voix des peuples étouffée (13/06/2025)
- Non à la dissolution de la Jeune Garde antifasciste (12/06/2025)
- Sommet sur les Océans, beaucoup d’écume pour rien ! (11/06/2025)
- La Californie reprend la rue contre Trump et ses raids racistes (10/06/2025)
- Soutien à la flottille de la liberté ! (09/06/2025)
- Libération immédiate des prisonnier·es politiques de Kanaky ! (04/06/2025)
- Meurtre raciste dans le Var : jusqu’à quand va-t-on compter les morts ? (02/06/2025)
- Le gouvernement est islamophobe, on le savait ! (02/06/2025)
- À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite ! (02/06/2025)
Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...