Après les condamnations par le Conseil des Droits humains de l’ONU et par le parlement européen (voir l’article), c’est maintenant le Conseil de l’Europe par la voix de sa commissaire aux droits humains qui s’insurge contre les violences policières commises en France à l’occasion du mouvement des gilets jaunes et demande la suspension de l’usage des lanceurs de balles de défense (LBD). Analyse...
En matière de services publics, la Conseil régional (CR) des Pays-de-la Loire n’a qu’une seule philosophie : les réduire. Les comptables néolibéraux ne raisonnent qu’en coûts monétaires sans tenir compte des coûts humains et écologiques de leur politique. Ainsi ne rêvent-ils que de livrer à la concurrence (et à leurs multinationales préférées) les lignes ferroviaires. Pour cela, il leur faut d’abord les “rentabiliser”, quitte à fermer les guichets d’abord, puis les gares, puis les lignes... Contre ces casseurs pernicieux, la résistance doit se construire. Une pétition intersyndicale est en ligne. Des actions sont prévues en mars. Ne laissons pas le CR et la direction de la SNCF détruire le service public !
La lutte contre l’antisémitisme ne doit jamais être relâchée, notamment dans une Europe où progresse un peu partout l’extrême droite. Mais au-delà de ce qui est relayé par les médias (hausse de 74% des actes antisémites en 2018, tags et actions antisémites, insultes contre A. Finkielkraut) et sans que ce soit le même registre, il faut aussi se défier de ceux qui utilisent la très nécessaire lutte contre l’antisémitisme afin de poursuivre des objectifs qui n’ont rien à voir avec celle-ci, voire qui peuvent la contrarier. Retour sur une actualité très instrumentalisée...
C’est un véritable camouflet qu’a subi jeudi le gouvernement Macron-Castaner : trois rapporteurs de l’ONU d’une part, le parlement européen à une très large majorité d’autre part, ont condamné l’usage disproportionné de la force et l’utilisation des armes à létalité réduite par la police ainsi que les restrictions à la liberté de manifester. La dérive autoritaire et violente de L’État français est apparemment plus visible depuis l’étranger que depuis l’hexagone où une partie de la presse (dont le Courrier de l’Ouest et Ouest-France) fait silence sur ces condamnations ou les minimise, sans doute au nom de la “liberté de la presse”...
De la chasse aux migrants à la hausse des droits d’inscription pour les étudiants étrangers, de la répression policière et judiciaire aux lois sécuritaires et aux restrictions des libertés fondamentales, le gouvernement chasse sur les terres du clan Le Pen. Et voilà que l’Assemblée nationale, dans une significative unanimité LREM-LR-RN, vient de voter la présence des drapeaux de l’État français et de l’Union européenne dans toutes les salles de classe, de l’école au lycée. À quand l’uniforme pour les bambins, la marche au pas et le lever des couleurs dans la cour de récréation ?
Avec 500 Gilets jaunes à Saumur, plus de 250 à Angers et plusieurs autres rassemblements dans le département, ce sont encore un millier de personnes qui -en ce début de vacances scolaires- ont manifesté en Maine-et-Loire à l’occasion de l’Acte XIII le 9/2/19. La mobilisation continue de s’inscrire dans la durée face à un pouvoir monarchique toujours plus répressif et obstiné dans sa volonté de poursuivre à tout prix une politique antisociale, productiviste et de démantèlement des services publics.
Ce sont des marches communes des syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires avec les Gilets jaunes qui ont pu se mettre en place ce mardi 5 février en Maine-et-Loire. Cette convergence réussie pour l’urgence sociale montre que le mouvement contre le gouvernement Macron a encore de belles possibilités de développement. La répression policière et les atteintes au droit de manifester et à la liberté de la presse ne suffiront pas à l’éteindre. Au contraire, elles renforcent la détermination de la population déjà mobilisée. Toutes et tous contre un ordre néolibéral injuste et écocide, c’est le moment !
Dans un appel unitaire de personnalités, associations, syndicats et partis (dont le NPA), les signataires se réjouissent que pour la première fois depuis le début de la mobilisation des Gilets Jaunes, ceux-ci aient décidé de se joindre à une grève annoncée par les syndicats le 5 février 2019. Le pouvoir n’hésite pas utiliser une violence inouïe contre les manifestant.e.s. Mais c’est parce que ce pouvoir est nu, n’ayant plus que les forces de répression pour seule légitimité. Toutes et tous ensemble, faisons-le reculer !
Les trois manifestations du samedi 2 février qui auront été les plus notables en Maine-et-Loire se sont produites simultanément dans l’après-midi : les gilets jaunes à Angers -centrée contre les violences policières- et Cholet -où la colère contre le maire a pu aussi s’exprimer-, la marche contre la loi “Asile et immigration” et pour “zéro personne à la rue” à Angers. En tout, ce sont plus de 700 personnes qui ont ainsi défilé, toutes dirigées contre la politique injuste et répressive du gouvernement et de ses relais locaux.
Le mouvement des Gilets jaunes continue de faire vaciller la Macronie, qui n’arrive pas à reprendre la main et à éteindre la contestation. Tous les moyens sont pourtant mis en œuvre, y compris et notamment une politique répressive d’une violence inouïe. Depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, le journaliste David Dufresne effectue un travail de fourmi en compilant les cas avérés et documentés de violences policières. Comme il le souligne lui-même, ses chiffres sont très probablement en deçà de la réalité, puisqu’il ne conserve « que » les cas appuyés sur des témoignages et/ou des images.
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- samedi 16 août à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Jardin du mail à Angers.
- dimanche 28 septembre : Mobilisation nationale « pour le climat, la justice, les libertés » à l’appel d’ATTAC et des associations écologistes.
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Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !
Au Ralliement à Angers le 19 juillet, environ 300 personnes se sont rassemblées pour la Palestine dans l’après-midi, essentiellement des militants de l’AFPS, avec quelques drapeaux du PCF, de la FI, et bien sûr du NPA. À 16h30, un 2e rassemblement, contre les bombardements israéliens en Syrie, a été moins fourni : environ 100 personnes (photo). Il y a eu trois interventions (2 hommes, 1 femme), essentiellement pour défendre l’unité du pays et le refus du sectarisme.
Du “centre” à l’extrême droite, les parlementaires (dont en Maine-et-Loire les 3/4 des sénateurs et 6/7 des députés) ont adopté, avec le soutien du gouvernement Bayrou, la loi Duplomb, un texte téléguidé par l’agro-industrie productiviste, la FNSEA et la Coordination rurale (extrême droite). Cette loi écocide qui va à l’encontre de l’urgence sanitaire et écologique a été dénoncée par la Confédération paysanne, les associations environnementales et maintes instances scientifiques. Une pétition rédigée par une étudiante de 23 ans vient d’être mise en ligne sur le site de l’Assemblée nationale, qui exige son abrogation immédiate. En quelques jours, ce sont déjà plus de 500.000 personnes qui l’ont signée, ce qui impose sa prise en considération par l’Assemblée nationale et surtout montre que cette loi écocide est largement rejetée : elle a du plomb dans l’aile ! Le combat pour son abrogation et pour une autre agriculture ne fait que commencer ! Signons-là massivement !!!
Malgré les vacances d’été, ce sont encore 120 angevin·e·s qui, samedi 12 juillet ont répondu à l’appel hebdomadaire à manifester sa solidarité avec le peuple palestinien. Lors de la prise de parole, ont été dénoncés la scandaleuse répression policière qui a frappé les militant·e·s qui tentaient de déployer des drapeaux palestiniens au passe du Tour de France (au motif que ce drapeau serait “religieux” !!!) ainsi que le “Israël-washing” auquel se livre la direction du Tour de France en y autorisant une équipe israélienne dans le contexte de la guerre génocidaire en cours. Ont également été dénoncées les plateformes d’observation “touristiques”, à la frontière de Gaza, permettant aux quidam de se “régaler” du spectacle des destructions opérées par l’armée israélienne (lire ici). Un poème de Darwich a été lu à la fin : maigre consolation compte tenu du contexte, mais la lutte doit continuer. Prochain RDV samedi 19 juillet au Ralliement !
Le 8 juillet à l’Assemblée nationale, du “centre” à l’extrême droite, tous les députés du Maine-et-Loire (à l’exception de Stella Dupont, non inscrite) ont voté pour la loi Duplomb promue par l’agro-industrie et la FNSEA : Philippe Bolo (Démocrates), Nicole Dubré-Chirat et Denis Masséglia (Ensemble), François Gernigon et Laetitia Saint-Paul (Horizons), Anne-Laure Blin (LR). Précédemment au Sénat (Scrutin 181 du 27/01/2025), Grégory Blanc (PS) fut le seul sénateur angevin à voter contre : Corinne Bourcier et Emmanuel Capus (Horizons) ainsi que Stéphane Piednoir (LR) votèrent également cette loi écocide. À l’heure du dérèglement climatique et de la crise de la biodiversité, les neuf parlementaires pro-Duplomb proposent d’en remettre une couche dans le productivisme aveugle qui étouffe l’agriculture paysanne, prépare les cancers de demain grâce aux pesticides (tels que le néonicotinoïde de nouveau autorisé), précipite encore un peu plus l’extinction de masse des espèces animales et végétales. Ces extrémistes irresponsables préfèrent la fin du monde à la fin du capitalisme. Ne les laissons plus voter en notre nom !