Valéo, la plus grande entreprise angevine, a été en grève lundi 28 janvier, pour les salaires essentiellement. Le site a été bloqué avec l’aide de gilets jaunes à partir de 5 heures du matin. Chacun.e pouvait y passer apporter son soutien. Les salariéEs grévistes ont décidé d’arrêter la mouvement le soir après une belle journée de mobilisation. Gilets jaunes, gilets rouges, tous les participantEs se sont donné rendez-vous mardi 5 février, journée de grève et de manifestation interprofessionnelle !
Le 11e samedi de mobilisation des Gilets jaunes a confirmé la profondeur d’une colère sociale que rien ne semble atteindre. Si on en doutait, le 26 janvier a été la plus belle démonstration que l’opération « Grand débat » lancée par le pouvoir est un grand coup d’épée dans l’eau, que confirme ce dimanche la pitoyable tentative de manifestation de soutien à Macron bien mal baptisée « Foulards rouges ». Le pouvoir se rabat sur une répression toujours plus féroce. Que cela cesse ! Castaner dégage !
Parties à la même heure du même point de départ, le jardin du mail, la manifestation des Gilets jaunes et la marche pour la justice sociale et climatique auront finalement divergé, samedi 26 janvier à Angers. Pour le climat, le nombre de participant.e.s (200 au meilleur moment) s’est avéré décevant en comparaison de ce qu’il avait pu être le 8 décembre. Le nombre des Gilets jaunes, sans doute plus de 600, est resté quant à lui très conséquent dans la mesure où la manifestation n’avait pas le caractère régional de la semaine précédente. Quelques affrontements se sont produits en fin de parcours après utilisation par la police de gaz lacrymogènes.
Le processus de marchandisation et de mise en concurrence des universités s’accélère depuis l’arrivée du gouvernement Macron. Après Parcoursup, la hausse des droits d’inscription est la seconde attaque majeure programmée contre le service public d’enseignement supérieur. Pour l’instant, chassant sur les terres du clan Le Pen, le gouvernement la limite aux étudiants étrangers. Mais il vise en réalité l’ensemble des étudiant.e.s. Deux réunions de mobilisation se tiendront à l’université lundi 28 en fac de sciences et mardi 29 janvier en fac de droit, à 12h30, à l’appel de l’intersyndicale CGT-FO-FSU-SUD-UNEF. Lire l’article.
Plusieurs associations (ATTAC 49, En Transition et les collectifs Justice Climatique Angers et Résistance à l’Agression Publicitaire, etc.) organisent une nouvelle « marche pour la justice sociale et climatique » samedi prochain à Angers à 14h. Le NPA49 soutient évidemment cette initiative ! Il s’agit d’amplifier la lutte contre les politiques productivistes qui dérèglent le climat et détruisent notre environnement, tout en affirmant la nécessaire justice sociale et fiscale pour une transition écologique, en écho au mouvement des Gilets jaunes. Changeons le système, pas le climat !
Malgré la neige, plusieurs centaines de professionnel.le.s de la psychiatrie, dont des militant.e.s CGT du CESAME de Ste Gemmes, ont manifesté mardi 22 janvier place de la République à Paris. Elles et ils étaient réuni.e.s à l’initiative de plusieurs collectifs (Amiens, Rouen, le Havre, Paris, « collectif des 39 », etc.), de l’Union syndicale de la psychiatrie, de la fédération SUD santé sociaux, d’associations de patient.e.s et de familles de malades (UNAFAM) pour dénoncer la situation critique dans lesquelles se trouve le soin psychique en France et le service public de psychiatrie.
La manifestation des Gilets jaunes du samedi 19 janvier à Angers aura permis de mettre en pleine lumière le degré de panique et d’aveuglément d’une partie non négligeable des élus et médias locaux. C’est en effet un véritable florilège de propos dénués de toute mesure et raison que l’on a vu s’étaler dans les colonnes des journaux angevins, mais aussi nationaux. Tous mettaient en avant une responsabilité collective des Gilets jaunes dans les quelques incidents mineurs qui ont marqué la fin de la manifestation. Aucun ne posait la question de leur origine immédiate : la présence policière, l’interdiction préfectorale de manifester dans l’hyper-centre et le gazage gratuit des manifestants qui s’y étaient introduits. Analyse...
Au 21 de la rue Maillé à Angers, un local associatif composé d’une librairie associative, Les Nuits Bleues, d’un endroit pour faire réparer sa bicyclette ou en acheter une d’occasion, La Tête dans le Guidon et de La Tisanerie du « 21 », est régulièrement la cible des nervis d’extrême-droite. Une nouvelle tentative de déclencher un incendie au « 21 » s’est produite dans la nuit du jeudi 17 au vendredi 18 janvier. Le NPA49 dénonce vigoureusement cet attentat criminel. Nous publions ici le communiqué du « 21 ».
Ce sont plusieurs milliers de personnes (plus de 3000 selon Ouest-France) qui ont défilé à Angers samedi 19 janvier, avec ou sans gilet jaune, mais toutes et tous en opposition au gouvernement des ultra-riches. Malgré la provocation du préfet interdisant l’hypercentre, la manifestation s’est majoritairement déroulée dans le calme, en suivant les boulevards extérieurs, avec quelques incursions dans le centre-ville. En fin de parcours, les gendarmes mobiles ont lancé des grenades lacrymogènes sur les manifestants qui avaient réussi à gagner la place du Ralliement, et quelques incidents mineurs ont suivi. Histoire de valider la prophétie auto-réalisatrice du Préfet sur de possibles violences...
Après l’interdiction faite la semaine dernière aux initiateurs d’un rassemblement de protestation contre la répression au Soudan de l’organiser place du Ralliement, le préfet persiste et signe un arrêté interdisant toute manifestation samedi dans le centre ville d’Angers. Cette nouvelle atteinte au droit de manifester dans une ville où toutes les manifestations de Gilets jaunes se sont déroulées pacifiquement est une provocation. Elle traduit la panique du pouvoir, mais vise aussi à faire peur, voire à justifier d’éventuelles violences policières. Une forte mobilisation samedi des Gilets jaunes sera la meilleure réponse à ce type de décision liberticide.
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- samedi 21 juin à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
- Relaxe pour les militantEs indépendantistes Kanak (16/06/2025)
- L’Iran attaqué, Israël impuni : la voix des peuples étouffée (13/06/2025)
- Non à la dissolution de la Jeune Garde antifasciste (12/06/2025)
- Sommet sur les Océans, beaucoup d’écume pour rien ! (11/06/2025)
- La Californie reprend la rue contre Trump et ses raids racistes (10/06/2025)
- Soutien à la flottille de la liberté ! (09/06/2025)
- Libération immédiate des prisonnier·es politiques de Kanaky ! (04/06/2025)
- Meurtre raciste dans le Var : jusqu’à quand va-t-on compter les morts ? (02/06/2025)
- Le gouvernement est islamophobe, on le savait ! (02/06/2025)
- À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite ! (02/06/2025)
Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...