Dans un appel unitaire de personnalités, associations, syndicats et partis (dont le NPA), les signataires se réjouissent que pour la première fois depuis le début de la mobilisation des Gilets Jaunes, ceux-ci aient décidé de se joindre à une grève annoncée par les syndicats le 5 février 2019. Le pouvoir n’hésite pas utiliser une violence inouïe contre les manifestant.e.s. Mais c’est parce que ce pouvoir est nu, n’ayant plus que les forces de répression pour seule légitimité. Toutes et tous ensemble, faisons-le reculer !
Les trois manifestations du samedi 2 février qui auront été les plus notables en Maine-et-Loire se sont produites simultanément dans l’après-midi : les gilets jaunes à Angers -centrée contre les violences policières- et Cholet -où la colère contre le maire a pu aussi s’exprimer-, la marche contre la loi “Asile et immigration” et pour “zéro personne à la rue” à Angers. En tout, ce sont plus de 700 personnes qui ont ainsi défilé, toutes dirigées contre la politique injuste et répressive du gouvernement et de ses relais locaux.
Le mouvement des Gilets jaunes continue de faire vaciller la Macronie, qui n’arrive pas à reprendre la main et à éteindre la contestation. Tous les moyens sont pourtant mis en œuvre, y compris et notamment une politique répressive d’une violence inouïe. Depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, le journaliste David Dufresne effectue un travail de fourmi en compilant les cas avérés et documentés de violences policières. Comme il le souligne lui-même, ses chiffres sont très probablement en deçà de la réalité, puisqu’il ne conserve « que » les cas appuyés sur des témoignages et/ou des images.
Valéo, la plus grande entreprise angevine, a été en grève lundi 28 janvier, pour les salaires essentiellement. Le site a été bloqué avec l’aide de gilets jaunes à partir de 5 heures du matin. Chacun.e pouvait y passer apporter son soutien. Les salariéEs grévistes ont décidé d’arrêter la mouvement le soir après une belle journée de mobilisation. Gilets jaunes, gilets rouges, tous les participantEs se sont donné rendez-vous mardi 5 février, journée de grève et de manifestation interprofessionnelle !
Le 11e samedi de mobilisation des Gilets jaunes a confirmé la profondeur d’une colère sociale que rien ne semble atteindre. Si on en doutait, le 26 janvier a été la plus belle démonstration que l’opération « Grand débat » lancée par le pouvoir est un grand coup d’épée dans l’eau, que confirme ce dimanche la pitoyable tentative de manifestation de soutien à Macron bien mal baptisée « Foulards rouges ». Le pouvoir se rabat sur une répression toujours plus féroce. Que cela cesse ! Castaner dégage !
Parties à la même heure du même point de départ, le jardin du mail, la manifestation des Gilets jaunes et la marche pour la justice sociale et climatique auront finalement divergé, samedi 26 janvier à Angers. Pour le climat, le nombre de participant.e.s (200 au meilleur moment) s’est avéré décevant en comparaison de ce qu’il avait pu être le 8 décembre. Le nombre des Gilets jaunes, sans doute plus de 600, est resté quant à lui très conséquent dans la mesure où la manifestation n’avait pas le caractère régional de la semaine précédente. Quelques affrontements se sont produits en fin de parcours après utilisation par la police de gaz lacrymogènes.
Le processus de marchandisation et de mise en concurrence des universités s’accélère depuis l’arrivée du gouvernement Macron. Après Parcoursup, la hausse des droits d’inscription est la seconde attaque majeure programmée contre le service public d’enseignement supérieur. Pour l’instant, chassant sur les terres du clan Le Pen, le gouvernement la limite aux étudiants étrangers. Mais il vise en réalité l’ensemble des étudiant.e.s. Deux réunions de mobilisation se tiendront à l’université lundi 28 en fac de sciences et mardi 29 janvier en fac de droit, à 12h30, à l’appel de l’intersyndicale CGT-FO-FSU-SUD-UNEF. Lire l’article.
Plusieurs associations (ATTAC 49, En Transition et les collectifs Justice Climatique Angers et Résistance à l’Agression Publicitaire, etc.) organisent une nouvelle « marche pour la justice sociale et climatique » samedi prochain à Angers à 14h. Le NPA49 soutient évidemment cette initiative ! Il s’agit d’amplifier la lutte contre les politiques productivistes qui dérèglent le climat et détruisent notre environnement, tout en affirmant la nécessaire justice sociale et fiscale pour une transition écologique, en écho au mouvement des Gilets jaunes. Changeons le système, pas le climat !
Malgré la neige, plusieurs centaines de professionnel.le.s de la psychiatrie, dont des militant.e.s CGT du CESAME de Ste Gemmes, ont manifesté mardi 22 janvier place de la République à Paris. Elles et ils étaient réuni.e.s à l’initiative de plusieurs collectifs (Amiens, Rouen, le Havre, Paris, « collectif des 39 », etc.), de l’Union syndicale de la psychiatrie, de la fédération SUD santé sociaux, d’associations de patient.e.s et de familles de malades (UNAFAM) pour dénoncer la situation critique dans lesquelles se trouve le soin psychique en France et le service public de psychiatrie.
La manifestation des Gilets jaunes du samedi 19 janvier à Angers aura permis de mettre en pleine lumière le degré de panique et d’aveuglément d’une partie non négligeable des élus et médias locaux. C’est en effet un véritable florilège de propos dénués de toute mesure et raison que l’on a vu s’étaler dans les colonnes des journaux angevins, mais aussi nationaux. Tous mettaient en avant une responsabilité collective des Gilets jaunes dans les quelques incidents mineurs qui ont marqué la fin de la manifestation. Aucun ne posait la question de leur origine immédiate : la présence policière, l’interdiction préfectorale de manifester dans l’hyper-centre et le gazage gratuit des manifestants qui s’y étaient introduits. Analyse...
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- samedi 4 octobre de 14h30 à 18h : débats sur l’agriculture et les enjeux environnementaux. Salle Pelloutier, Bourse du travail d’Angers.
- samedi 4 octobre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du ralliement à Angers.
- lundi 3 novembre à 20h : « Les Antilles empoisonnées », projection-rencontre autour du documentaire de Nicolas Glimois, aux 400 coups à Angers (Festival AlimenTERRE).
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Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
- Contre Macron et son monde, construire l’affrontement dans la durée ! (02/10/2025)
- Soutien à la flottille pour Gaza, rassemblements partout en France ce soir ! (02/10/2025)
- Protégeons la flottille ! (01/10/2025)
- Reconnaitre le peuple Palestinien ! Protéger la flottille ! (24/09/2025)
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !
Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !