La politique des classes capitalistes et de leurs multinationales engendre une décomposition sociale et politique dans le monde entier. La victoire du milliardaire démagogue et fascisant Donald Trump aux élections états-uniennes en est une des terribles illustrations. C’est aussi un avertissement : aux USA comme en France, en Europe et dans le reste du monde, il y a urgence à ce que les classes populaires ne se laissent plus diriger par les domestiques politiques du capitalisme et abuser par les nationalismes diviseurs et mortifères. Il y a urgence à ce que le salariat relève la tête et défende -enfin- ses intérêts de classe sur la scène politique.
À l’appel de la CGT, FO et Sud, 600 salarié-es de la santé ont manifesté mardi 8 novembre matin dans les rues d’Angers. Les agents du CHU et du CESAME étaient les plus nombreux, étaient présents également des salarié-es des Centres hospitaliers de Cholet et Saumur ainsi que de différents EHPAD du département. Alors que Marisol Touraine se félicite d’un retour à l’équilibre des comptes de la sécurité sociale à l’horizon 2017, les manifestant-es sont venus nombreux, à Angers et partout en France, rappeler les conséquences désastreuses de sa politique d’austérité et de la mise en œuvre de la loi Santé.
Jean-Luc Mélenchon vient de publier “Le choix de l’insoumission”. Au-delà de ce que ce candidat à l’élection présidentielle de 2017 peut représenter pour beaucoup de militantEs et pour notre camp social, le contenu de cet ouvrage interpelle. La lecture qu’en propose ici un militant du NPA49 met en lumière des orientations flirtant avec le nationalisme, le souverainisme et une tendance à la Realpolitik dont il faut pourtant se débarrasser si l’on espère changer un jour la société et réorienter son évolution dans un sens respectueux des humains et de leur environnement. Enfin, parce qu’il est dépourvu de tout anticapitalisme conséquent, son antilibéralisme apparaît lui-même des plus limité. L’analyse semblera sévère à certains, mais ne faut-il pas que le débat se poursuive ?
Installée par les lois de financement de la sécu, les lois hospitalières Bachelot-Touraine et le regroupement autoritaire de 850 établissements en 135 Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT), concrétisée par 22000 suppressions de postes et de multiples fermetures d’unités, en particulier de maternités, l’austérité libérale met l’ensemble des services de santé publics en danger. La mobilisation du 8 novembre, qui se traduira notamment par une manifestation à Angers à 10h30 place Imbach, à l’appel de CGT, FO, SUD et FSU, doit être un point de départ pour une riposte de tous les salariéEs aux attaques incessantes dont fait l’objet la sécurité sociale.
- Communiqué de Notre Santé en danger
La fin du quinquennat de Hollande restera dans les annales de l’histoire. En effet, à six mois de l’élection présidentielle, jamais un président de la Vème république n’aura autant touché le fond... Déjà détenteur du record d’impopularité, son action (politique de droite libérale-autoritaire faite au nom de la gauche !) est désormais créditée d’à peine 4% de bonnes opinions.
Deux événements illustrent jusqu’à la nausée la “chasse aux pauvres” que pratiquent ou rêvent de pratiquer les politiciens de la droite angevine appuyés par les services de l’État. À la tête du Conseil départemental (CD49), C. Gillet annonce avec fracas avoir “découvert” 3000 soi-disant “fraudeurs” au RSA et vouloir réduire leurs prestations de 25% à 50%. Mais la preuve de la “fraude” qu’il invoque n’en est même pas une... Et à Angers, le harcèlement des pouvoirs publics contre les familles Rroms soutenues par le CCSP49 et LeCercle49 se poursuit : à peine installées dans un nouveau squat, parfaitement salubre et qui ne servait plus à personne, voilà qu’un huissier passe, commandité par le même C. Gillet, et que l’eau est coupée... Visiblement, département, ville et préfecture veulent les voir dormir dans la rue !
Samedi 15 octobre était une journée nationale de mobilisation en France contre les traités de libre-échange (TAFTA/TIPP, CETA, APE, etc.) que veulent imposer les multinationales avec la complicité de leurs domestiques politiques (et notamment celle du gouvernement français). À Angers, à l’appel du Collectif Stop-Tafta, un rassemblement coloré, ludique et pacifiste a attiré place du Ralliement une bonne soixantaine de militant.e.s. Ils et elles ont ensuite défilé en chantant dans les rues piétonnes afin d’informer la population et de dénoncer les effets délétères de ces traités dans quatre domaines : Agriculture et alimentation, Climat, Démocratie et solidarité internationale, Emploi et Services publics. Domaines dans lesquels il nous incombe de toute urgence d’ouvrir la voie à d’autres politiques !
Le mercredi 12 octobre, vers 17h, a vu l’arrivée à Angers (Leclerc) de la caravane de solidarité avec le peuple grec. Une rencontre avec les caravanier-e-s a eu lieu à 18h (Ralliement), suivie à 20h, salle de la Cité (58 bd du Doyenné) et devant une cinquantaine de militant.e.s, de la projection du film “La tourmente grecque II ; Chronique d’un coup d’État” et d’un débat avec Pascal Franchet du Collectif pour l’annulation de la dette du Tiers-Monde (CADTM).
Samedi 8 octobre, toutes les composantes du mouvement de résistance contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes avaient appelé à une grande manifestation sur la Zad. Ce sont 40.000 personnes qui ont répondu à l’appel (12.800 selon la police ; on admirera la précision ridicule, à la centaine près, de sa très sous-estimée comptabilisation !) C’est un nouvel avertissement au gouvernement Valls, empêtré dans sa politique répressive, et au président de région, le "manifpourtoussiste" et ultra-réactionnaire B. Retailleau.
Samedi dernier à Calais et sur l’autoroute du Nord, la politique gouvernementale s’est tristement illustrée avec l’interdiction de la manifestation de soutien aux migrants. Gazages, matraquages, blocage des cars partis de Paris, ce sont les mêmes méthodes que celles appliquées aux manifestantEs contre la loi travail, à toutes celles et ceux qui s’opposent à la politique gouvernementale, aux diktats patronaux. Dans le plus grand silence médiatique. La préfecture et la municipalité d’Angers et le Conseil départemental ne sont pas en reste qui n’offrent pas d’hébergements suffisants aux migrants et réfugiés et évacuent de force les réquisitions de logements vides sans offrir de solutions de relogement...
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- samedi 21 juin à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
- Relaxe pour les militantEs indépendantistes Kanak (16/06/2025)
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- Non à la dissolution de la Jeune Garde antifasciste (12/06/2025)
- Sommet sur les Océans, beaucoup d’écume pour rien ! (11/06/2025)
- La Californie reprend la rue contre Trump et ses raids racistes (10/06/2025)
- Soutien à la flottille de la liberté ! (09/06/2025)
- Libération immédiate des prisonnier·es politiques de Kanaky ! (04/06/2025)
- Meurtre raciste dans le Var : jusqu’à quand va-t-on compter les morts ? (02/06/2025)
- Le gouvernement est islamophobe, on le savait ! (02/06/2025)
- À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite ! (02/06/2025)
Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...