Le mercredi 12 octobre, vers 17h, a vu l’arrivée à Angers (Leclerc) de la caravane de solidarité avec le peuple grec. Une rencontre avec les caravanier-e-s a eu lieu à 18h (Ralliement), suivie à 20h, salle de la Cité (58 bd du Doyenné) et devant une cinquantaine de militant.e.s, de la projection du film “La tourmente grecque II ; Chronique d’un coup d’État” et d’un débat avec Pascal Franchet du Collectif pour l’annulation de la dette du Tiers-Monde (CADTM).
Samedi 8 octobre, toutes les composantes du mouvement de résistance contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes avaient appelé à une grande manifestation sur la Zad. Ce sont 40.000 personnes qui ont répondu à l’appel (12.800 selon la police ; on admirera la précision ridicule, à la centaine près, de sa très sous-estimée comptabilisation !) C’est un nouvel avertissement au gouvernement Valls, empêtré dans sa politique répressive, et au président de région, le "manifpourtoussiste" et ultra-réactionnaire B. Retailleau.
Samedi dernier à Calais et sur l’autoroute du Nord, la politique gouvernementale s’est tristement illustrée avec l’interdiction de la manifestation de soutien aux migrants. Gazages, matraquages, blocage des cars partis de Paris, ce sont les mêmes méthodes que celles appliquées aux manifestantEs contre la loi travail, à toutes celles et ceux qui s’opposent à la politique gouvernementale, aux diktats patronaux. Dans le plus grand silence médiatique. La préfecture et la municipalité d’Angers et le Conseil départemental ne sont pas en reste qui n’offrent pas d’hébergements suffisants aux migrants et réfugiés et évacuent de force les réquisitions de logements vides sans offrir de solutions de relogement...
En annonçant officiellement la baisse de deux tiers de la subvention de la ville à Angers-Nantes-Opéra (ce qui revient de fait à y mettre fin du côté angevin) au nom d’une logique comptable des plus contestable, le maire d’Angers dévoile ce que sont ses choix réels en matière de vie de la cité. Son autoritarisme vis-à-vis du directeur de l’ANO révèle également le peu de cas qu’il fait du débat démocratique...
En Maine-et-Loire le 15 septembre, ce sont autour de 1500 personnes qui ont manifesté une nouvelle fois contre la loi Travail. À Angers nous étions plus de 1200 à l’appel des syndicats. Pour ce début de reprise de mobilisation, les militants syndicaux côtoyaient les politiques. Il y avait également beaucoup de manifestants non encartés, jeunes ou moins jeunes. Une fois effectué le tour des boulevards, la manifestation s’est dispersée, non sans avoir écouté les interventions des représentants des différentes organisations. Toutes appellent à poursuivre et amplifier l’action pour empêcher l’application d’une loi illégitime, adoptée sans vote des députés, à coups de 49-3.
Alors que l’État continue à se déchaîner contre les militants syndicaux impliqués dans la lutte anti-“loi travail” ou dans celles des salariéEs d’Air France, alors que les partis institutionnels, du PS au FN, tentent de focaliser l’attention sur les élections à venir du prochain monarque de la 5e république en évacuant les questions sociale et écologique, la journée du mobilisation du jeudi 15 septembre doit être celle de la rentrée du mouvement social. Ne les laissons plus faire !
En cette rentrée marquée par un déchaînement de la parole xénophobe, de Sarkozy au FN en passant par Valls, la grève du jeudi 15 septembre appelée par l’arc syndical CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL sera un premier moment pour rappeler nos revendications et dire que nous refusons non seulement la « loi travail » mais aussi, comme le disait la mobilisation de ce printemps, « son monde » d’inégalités, de ségrégations et de destructions, un monde toujours davantage en crise.
- Manifestations en Maine-et-Loire (Angers / Ralliement, Cholet / Travot, Saumur / Billange, Segré / Port) à 10h30 !
Manuel Valls et les médias (par exemple, le Courrier de l’Ouest du 31/09) l’assurent avec un bel unanimisme : l’accord du 30/09 entre la FNSEA et Lactalis (la Conf, le Modem et la Coordination rurale étant exclus de la négociation !) serait une victoire pour les éleveurs. La légère augmentation du prix du lait (de 0,26€ à 0,28€ et une augmentation progressive jusqu’à 0,3€ en décembre) est pourtant très loin de rattraper les pertes antérieures et du minimum vital que la FNSEA fixe elle-même à 0,34€ ! Les compromissions avec l’agro-industrie et l’idéologie pro-capitaliste et productiviste du “syndicat majoritaire” l’ont conduit à sacrifier la mobilisation. Il n’est pourtant pas sûr que, la crise perdurant, la lutte des éleveurs ne rebondisse pas bientôt.
La polémique autour du burkini sur les plages n’est pas qu’une minable diversion (pendant ce temps, on ne parle pas de la loi travail ou de la guerre en Syrie !) Au-delà du ridicule de l’affaire, c’est une nouvelle campagne visant à dresser une partie de la classe ouvrière contre une autre, issue du monde musulman. À cet égard, les objectifs du duo Hollande-Valls, de la droite, des fascistes franchouillards et des théofascistes de Daech se rejoignent. C’est aussi une nouvelle tentative -totalitaire et antidémocratique- d’étatiser l’espace public. Cette honteuse polémique ne doit donc pas être prise à la légère : les droits individuels et démocratiques sont menacés.
À Saint-Étienne-du-Rouvray, commune ouvrière de la banlieue rouennaise, l’horreur a frappé. En égorgeant un prêtre de 86 ans lors d’un office religieux catholique, quelques jours après le massacre de Nice, les deux jeunes assassins agissant au nom de Daech ont clairement voulu déclencher un engrenage de terreur et de haine, précipiter des catégories de population les unes contre les autres, créer une guerre civile de “religions” et de “civilisation”. Il importe aujourd’hui de contrer ce calcul immonde. Mais cela ne se fera certainement pas par l’état d’urgence et la surenchère sécuritaire et guerrière.
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- samedi 4 octobre de 14h30 à 18h : débats sur l’agriculture et les enjeux environnementaux. Salle Pelloutier, Bourse du travail d’Angers.
- samedi 4 octobre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du ralliement à Angers.
- lundi 3 novembre à 20h : « Les Antilles empoisonnées », projection-rencontre autour du documentaire de Nicolas Glimois, aux 400 coups à Angers (Festival AlimenTERRE).
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Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
- Contre Macron et son monde, construire l’affrontement dans la durée ! (02/10/2025)
- Soutien à la flottille pour Gaza, rassemblements partout en France ce soir ! (02/10/2025)
- Protégeons la flottille ! (01/10/2025)
- Reconnaitre le peuple Palestinien ! Protéger la flottille ! (24/09/2025)
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !
Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !