Selon le comptage de la CGT, ce sont 5500 personnes qui, à Angers, ont manifesté le matin du 31 mars pour le RETRAIT de la loi travail. Ils étaient 550 à Cholet, 500 à Saumur et 250 à Segré. Même si les jeunes étaient un peu moins nombreux que le 9 mars, une présence nettement plus importante des salarié.e.s venu.e.s à l’appel de la CGT, de FO, de la FSU et de Solidaires a fait de cette mobilisation la plus importante du quinquennat de F. Hollande en Anjou. Selon les premiers échos militants et de la presse, c’est aussi le cas sur tout le territoire administré par l’État français.
- Tract du NPA49 diffusé à Angers le 31 mars
Alors que le gouvernement fait brutalement donner sa police contre les jeunes afin de les décourager de manifester, alors qu’il tente d’instrumentaliser les odieux attentats de Bruxelles pour détourner l’attention de la population de la “loi travail”, la grève et les manifestations du jeudi 31 mars appelées par les organisations syndicales de salarié.e.s et de jeunes s’annoncent comme une étape déterminante dans la lutte contre cette loi scélérate. Partout, dans les lycées, les facs, les entreprises privées et publiques, mobilisons-nous et mobilisons largement autour de nous !
- à lire : Des sociologues contre la loi El Khomri
- à écouter ou chanter : L’1consolable
- Appel intersyndical à la grève et aux manifestations en Maine-et-Loire
La Conférence nationale du NPA qui s’est tenue les 19 et 20 mars 2016 a décidé de présenter Philippe Poutou comme candidat du NPA à l’élection présidentielle de 2017. Il sera assisté par un collectif de porte-parole (Olivier Besancenot, Christine Poupin et Armelle Pertus). Dans une situation politique où le gouvernement s’est rangé de façon déclarée et agressive dans le camp des grands capitalistes contre les salarié-e-s et les jeunes, cette candidature portera la voix d’une opposition de gauche ferme à cette politique et, plus globalement, au système capitaliste d’exploitation qui engendre misère, guerres et destruction de la planète. Notre opposition sera celle des des classes populaires, des opprimés, de toutes celles et tous ceux qui n’ont que leur force de travail pour vivre.
La manifestation angevine du 17 mars contre la loi travail a rassemblé environ 2300 personnes dont plus de 1200 lycéens et étudiants, 600 CGT et quelques dizaines de FSU, 80 solidaires et 120 FO. À Cholet, il y eut 200 manifestant-e-s. Même si ce fut deux fois moins que le 9 mars, cette manifestation contre la destruction du code du travail comme référence suprême pour les droits des salarié-e-s est un succès remarquable. L’absence d’appel clair à la grève du côté des salarié-e-s a laissé la jeunesse en première ligne, mais celle-ci a fait preuve d’une détermination qui prouve que la lutte pour le retrait de la loi El Khomri s’enracine et ne fait que commencer !
- Télécharger le tract du NPA49 distribué le 17 mars.
- Décryptage par la CGT du 2e projet de loi travail
En annonçant une nouvelle mouture de la loi travail, Le gouvernement ne fait que semblant de lâcher (un peu)… En réalité, le noyau dur de la loi, l’inversion de la hiérarchie des normes subsiste et le code du travail serait impuissant face à des “accords d’entreprise” obtenus grâce aux chantages à l’emploi. Ce jeudi 17 mars (manifestations à 11h30, pl. Leclerc à Angers, et à 10h30, pl. Travot à Cholet) et après, il faut amplifier la mobilisation jusqu’au retrait de la loi travail !
- Site du Code Qu’il Faut Défendre (CQFD)
- Site de juristes travaillant Pour un Autre Code du Travail (PACT)
- Site apportant des éléments sur les mouvements étudiants
Dans un communiqué de presse, le NPA49 se réjouit du succès de la première journée de mobilisation contre la loi travail, le 9 mars, qui a rassemblé plus de 5000 jeunes et salarié.e.s en Anjou et des centaines de milliers en France. Il faut maintenant développer la lutte jusqu’au retrait de la loi portée par M. El-Khomry et le gouvernement PS-MEDEF. Dès jeudi 17 mars, nouvelle journée nationale, soyons de nouveau dans la rue (à Angers : 11h30 place Leclerc) pour exiger ce retrait !
- Télécharger le communiqué intersyndical angevin appelant au 17 mars
Des centaines de milliers de manifestants dans tout le pays ; plus de 5000 en Anjou (entre 4500 et 5000 à Angers, 800 à Cholet, 150 à Segré). La première journée de mobilisation contre la loi de destruction du code du travail portée par M. El Khomri et le gouvernement Hollande-Valls a été un incontestable succès. Il faut maintenant transformer l’essai de ce 9 mars afin d’obtenir le retrait de la loi et, au-delà, mettre fin aux régressions sociale, écologique et démocratique imposées à la population au nom du productivisme et du libéralisme capitalistes. Prochaine mobilisation : jeudi 17 mars !
- Télécharger le tract du NPA49 distribué le 9 mars
Le mercredi 9 mars, des manifestations sont prévues partout dans le pays pour exiger le retrait de la loi sur le travail. À Angers, ce sera à 10h30 au Ralliement, à Segré à 11h devant la sous-préfecture et à Cholet à 14h30, place Travot. Sera-ce le début d’un mouvement important et prolongé jusqu’au retrait de ce projet ? C’est en tout cas l’objectif que nous devons dès maintenant nous fixer.
- Télécharger le tract du NPA49 distribué le 9 mars
La pétition Loi travail, non merci ! a franchi le cap du million de signataires vendredi 4 mars à 21h11 ! Alors que les manifestations du mercredi 9 mars contre le projet de loi porté par M. El-Khomry s’annoncent massives (à Angers : 10h30 au Ralliement, ; à Cholet : 14h30 place Travot), le mouvement syndical lui-même se met en ordre de marche. Les appels à la grève le 9 mars se multiplient et la question se pose de la suite de la mobilisation. Dans une tribune unitaire parue dans l’Humanité le 3 mars, « La réforme du Code du travail ne fera pas loi », plusieurs personnalités syndicales et politiques (dont Olivier Besancenot du NPA) retracent l’histoire du Code du travail et soulignent à quel point sa préservation et sa consolidation sont centrales dans notre société.
À la suite des organisations de jeunesse, la CGT appelle ses militant.e.s à participer à la mobilisation du mercredi 9 mars contre la “loi-travail”. De plus en plus de structures syndicales se rallient à cette concrétisation dans la rue du refus massif qui s’est déjà manifesté sur les réseaux sociaux. À Angers, la manifestation est appelée à 10h30, place du Ralliement. Soyons y nombreux et que cette initiative contre la casse du droit du travail soit le point de départ d’une mobilisation croissante jusqu’au retrait complet du projet de loi !
... | 960 | 970 | 980 | 990 | 1000 | 1010 | 1020 | 1030 | 1040 |...
- samedi 16 août à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Jardin du mail à Angers.
- dimanche 28 septembre : Mobilisation nationale « pour le climat, la justice, les libertés » à l’appel d’ATTAC et des associations écologistes.
Nous suivre sur
- Facebook
- X
- Instagram
voir aussi à Angers
- Alter49.org
- Le Cercle 49.
- L’urgence climatique, c’est maintenant ! (09/08/2025)
- Face au génocide, accueil inconditionnel des PalestinienNEs (05/08/2025)
- Soutien aux salariéEs de Konecta (02/08/2025)
- À Murcie, comme à Romans-sur-Isère ou Southport : Make Racists Afraid Again ! (23/07/2025)
- Libération de Georges Ibrahim Abdallah : enfin ! (17/07/2025)
- Les travailleurEs ne paieront pas la guerre de Bayrou et Macron (16/07/2025)
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !
Au Ralliement à Angers le 19 juillet, environ 300 personnes se sont rassemblées pour la Palestine dans l’après-midi, essentiellement des militants de l’AFPS, avec quelques drapeaux du PCF, de la FI, et bien sûr du NPA. À 16h30, un 2e rassemblement, contre les bombardements israéliens en Syrie, a été moins fourni : environ 100 personnes (photo). Il y a eu trois interventions (2 hommes, 1 femme), essentiellement pour défendre l’unité du pays et le refus du sectarisme.
Du “centre” à l’extrême droite, les parlementaires (dont en Maine-et-Loire les 3/4 des sénateurs et 6/7 des députés) ont adopté, avec le soutien du gouvernement Bayrou, la loi Duplomb, un texte téléguidé par l’agro-industrie productiviste, la FNSEA et la Coordination rurale (extrême droite). Cette loi écocide qui va à l’encontre de l’urgence sanitaire et écologique a été dénoncée par la Confédération paysanne, les associations environnementales et maintes instances scientifiques. Une pétition rédigée par une étudiante de 23 ans vient d’être mise en ligne sur le site de l’Assemblée nationale, qui exige son abrogation immédiate. En quelques jours, ce sont déjà plus de 500.000 personnes qui l’ont signée, ce qui impose sa prise en considération par l’Assemblée nationale et surtout montre que cette loi écocide est largement rejetée : elle a du plomb dans l’aile ! Le combat pour son abrogation et pour une autre agriculture ne fait que commencer ! Signons-là massivement !!!
Malgré les vacances d’été, ce sont encore 120 angevin·e·s qui, samedi 12 juillet ont répondu à l’appel hebdomadaire à manifester sa solidarité avec le peuple palestinien. Lors de la prise de parole, ont été dénoncés la scandaleuse répression policière qui a frappé les militant·e·s qui tentaient de déployer des drapeaux palestiniens au passe du Tour de France (au motif que ce drapeau serait “religieux” !!!) ainsi que le “Israël-washing” auquel se livre la direction du Tour de France en y autorisant une équipe israélienne dans le contexte de la guerre génocidaire en cours. Ont également été dénoncées les plateformes d’observation “touristiques”, à la frontière de Gaza, permettant aux quidam de se “régaler” du spectacle des destructions opérées par l’armée israélienne (lire ici). Un poème de Darwich a été lu à la fin : maigre consolation compte tenu du contexte, mais la lutte doit continuer. Prochain RDV samedi 19 juillet au Ralliement !
Le 8 juillet à l’Assemblée nationale, du “centre” à l’extrême droite, tous les députés du Maine-et-Loire (à l’exception de Stella Dupont, non inscrite) ont voté pour la loi Duplomb promue par l’agro-industrie et la FNSEA : Philippe Bolo (Démocrates), Nicole Dubré-Chirat et Denis Masséglia (Ensemble), François Gernigon et Laetitia Saint-Paul (Horizons), Anne-Laure Blin (LR). Précédemment au Sénat (Scrutin 181 du 27/01/2025), Grégory Blanc (PS) fut le seul sénateur angevin à voter contre : Corinne Bourcier et Emmanuel Capus (Horizons) ainsi que Stéphane Piednoir (LR) votèrent également cette loi écocide. À l’heure du dérèglement climatique et de la crise de la biodiversité, les neuf parlementaires pro-Duplomb proposent d’en remettre une couche dans le productivisme aveugle qui étouffe l’agriculture paysanne, prépare les cancers de demain grâce aux pesticides (tels que le néonicotinoïde de nouveau autorisé), précipite encore un peu plus l’extinction de masse des espèces animales et végétales. Ces extrémistes irresponsables préfèrent la fin du monde à la fin du capitalisme. Ne les laissons plus voter en notre nom !