L’état d’urgence, efficace pour interdire ou réprimer les manifestions écologistes (à l’occasion de la COP21) et syndicales (contre la loi travail), n’a pas empêché le monstrueux attentat de Nice. Mais c’est au nom de la lutte contre le terrorisme qu’il a été prolongé de 6 mois, avec le soutien ou la non opposition de tous les députés et sénateurs du Maine-et-Loire. Selon une sénatrice comme Catherine Deroche, l’état d’urgence aurait échoué jusqu’ici contre le terrorisme parce que mal appliqué. Et pour étayer son affirmation, elle cite... Nuit debout ! et réclame l’interdiction des rassemblements "non sécurisés" (cf. Courrier de l’Ouest du 22 juillet 2016) De façon indécente, l’ancienne maire de Bouchemaine dévoile ainsi les intentions réelles des droites LR et PS : utiliser cyniquement les attentats criminels de Daech pour restreindre les libertés publiques et contenir le mouvement social. Le NPA49 condamne ces dérives antidémocratiques et exige la levée de l’état d’urgence.
C’est donc un succès ! 25 000 personnes environ ont participé au rassemblement estival des opposant-es à l’aéroport de Notre-Dames-des-Landes, sur le site de Montjean en bordure de la Zad. C’est le premier rendez-vous de masse des opposantEs depuis l’organisation de la pseudo-consultation. Sa réussite a donc bien une importance particulière dans ce bras de fer avec le gouvernement.
Après avoir scandaleusement limité à la Loire-Atlantique la consultation sur l’aéroport -pourtant censé être celui du “Grand Ouest”- de Notre-Dame-des-Landes, le gouvernement prétend que les 55% de oui obtenus grâce aux communes les moins concernées (le non l’a emporté à 75% à NDDL et a frôlé les 50% à Nantes) pourraient légitimer un projet productiviste inutile et destructeur, qui va de surcroît à l’encontre des maigres engagements pris par l’État français lors de la COP21. Il est aidé dans cette manipulation par le président de région Pays-de-la-Loire, qui ne cesse d’appeler à la violence étatique contre les Zadistes de NDDL. Mais la lutte ne désarmera pas pour si peu et le week-end des 9 et 10 juillet de rassemblement estival annuel des opposantEs à l’aéroport ne pourra que le démontrer !
Un appel à la grève et à la mobilisation était lancé par SUD, FO, CFDT et CGT mercredi 29 juin dans la protection de l’enfance et l’ensemble du secteur social, sanitaire et médico-social, public et privé, pour dénoncer la politique austéritaire et néolibérale du Conseil départemental 49 et de son président, Christian Gillet (caricature ci-contre). Près de 300 salarié-e-s des associations et du secteur public ont manifesté à Angers et se sont ensuite réunis en assemblée générale à la bourse du travail. Une lutte à soutenir absolument !
Environ 600 militant-e-s ont manifesté à Angers contre la loi travail le mardi 28 juin, 11e journée de mobilisation à l’appel de l’intersyndicale CGT-FO-FSU-Solidaires-UNEF-UNL. Ils étaient une centaine à Cholet et 80 à Segré. À Angers, une délégation intersyndicale a remis 2500 votations citoyennes sur la loi travail à la préfecture. La détermination était toujours là et le refus de la loi travail toujours aussi vif. Pendant l’été, et dès le mardi 5 juillet, on continue !
La mobilisation du 23 juin contre la loi travail n’avait pas vocation à être plus importante que celle, impressionnante, du 14 juin. Mais c’était une nouvelle démonstration du refus maintenu, majoritaire dans la population, de la loi travail et de la politique néolibérale-autoritaire du gouvernement Hollande-Valls. Elle a rassemblé près de 1100 militant-e-s en Anjou (850 à Angers, 150 à Cholet, 70 à Saumur). Prochain rendez-vous : mardi 28 juin !
Au matin du 22 juin, le gouvernement a interdit la manifestation parisienne du lendemain contre la loi travail, avant de reculer partiellement en l’autorisant sur un parcours limité. Cette tentative d’interdiction d’une manifestation syndicale est une première depuis… la guerre d’Algérie et les neuf morts de Charonne. L’état d’urgence, le 49-3, l’interdiction de manifester pendant la COP21 et maintenant contre la loi travail... Le gouvernement Hollande-Valls est décidément prêt à utiliser toute la panoplie des mesures les plus antidémocratiques de la Ve République, des mesures de guerre sociale. Mais le mouvement social ne reculera pas : retrait de la loi travail !
Les tentatives médiatico-gouvernementales de minimisation de l’ampleur de la mobilisation, de culpabilisation des manifestants au nom de la lutte contre le terrorisme de Daech ou au nom de l’Euro de football, de mise en avant des agissements des groupes autonomes ou d’occultation parallèle des violences policières n’y changeront rien : ce sont des centaines de milliers de salarié-e-s et jeunes qui sont descendus dans la rue le mardi 14 juin pour dire non à la loi travail. La lutte continue !
Deux manifestations étaient prévues jeudi 9 juin à Angers ; contre les suppressions de postes au CHU et devant les locaux d’EDF dans la zone commerciale St Serge. La première a rassemblé 150 hospitalier-e-s. La seconde a rassemblé 350 militant-e-s contre la casse du service public à EDF et contre la loi travail. Dès le matin, un piquet de grève avait été monté devant l’entrée d’EDF...
La mobilisation du jeudi 9 juin et surtout celle, d’ampleur nationale, du mardi 14 juin à Paris seront des étapes décisives dans la lutte contre la loi travail du gouvernement PS-MEDEF. En Maine-et-Loire le 14, des cars partiront d’Angers, Cholet et Saumur. Une votation citoyenne est maintenant organisée sur les lieux de travail et dans les quartiers afin de mobiliser contre le court-circuitage du code du travail qui serait rendu possible par la loi El Khomri.
- Télécharger l’appel intersyndical du Maine-et-Loire à la mobilisation du jeudi 9 juin.
- Télécharger l’appel à la votation citoyenne sur la loi travail.
- Télécharger les bulletins de vote de la votation citoyenne.
- Télécharger l’appel intersyndical angevin à la mobilisation du mardi 14 juin à Paris.
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- samedi 4 octobre de 14h30 à 18h : débats sur l’agriculture et les enjeux environnementaux. Salle Pelloutier, Bourse du travail d’Angers.
- samedi 4 octobre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du ralliement à Angers.
- lundi 3 novembre à 20h : « Les Antilles empoisonnées », projection-rencontre autour du documentaire de Nicolas Glimois, aux 400 coups à Angers (Festival AlimenTERRE).
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Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
- Contre Macron et son monde, construire l’affrontement dans la durée ! (02/10/2025)
- Soutien à la flottille pour Gaza, rassemblements partout en France ce soir ! (02/10/2025)
- Protégeons la flottille ! (01/10/2025)
- Reconnaitre le peuple Palestinien ! Protéger la flottille ! (24/09/2025)
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !
Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !